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Histoire de la violence

Histoire de la violence

Je suis en train de gronder ma fille. Je suis en train de lui pourrir la tête, pour être plus précise, la plupart de mes potards sont dans le rouge et ma voix — cette voix que je maitrise si bien — fait vibrer l’air de la pièce comme s’il allait voler en éclats et s’effondrer en poussière de bruit sur le carrelage. Je hurle sur ma fille de 7 ou 8 ans qui a dû faire un truc de traviole, comme ne pas réussir à enfiler ses groles en moins d’un quart heure ou ne pas correctement tenir le couteau pour couper sa viande, va savoir. Il y a aussi pas mal de chances que je l’engueule pour prendre de vitesse son père qui, lui-même, ne supporte pas certains comportements qui ne m’émeuvent pas plus que cela, mais qui le font subitement sortir de ses gonds.

Ma fille se ramasse donc une avalanche de décibels en pleine poire et probablement la pluie de postillons qui va avec, et se met à sourire dans la tempête, ce qui a aussitôt le même effet intéressant sur moi qu’un pompier en a sur l’incendie en l’arrosant de kérosène. Avec ces conneries, je vais encore avoir du mal à parler pendant les prochaines heures et je sens les chevaux de la colère défoncer la porte de mon esprit avant de déferler avec l’implacabilité de la justice au galop sur la petite impertinente… quand j’accroche son regard, vide de tout et particulièrement de joie.

Il ne faut qu’une fraction de seconde à mon cerveau entrainé1 pour faire le tour des expressions non verbales de ma fille et pour comprendre qu’elle ne sourit pas du tout, mais que sidérée par la peur, elle a plaqué sur son visage la mimique de soumission typique des grands primates, un putain de réflexe atavique dont plusieurs millénaires de vernis civilisationnels ne sont manifestement pas venus à bout. Ma colère s’est instantanément solidifiée et m’a figée dans sa gangue de glace et tout ce que je parviens à voir pendant que mon champ de vision se rétrécit au diamètre d’un faisceau laser, c’est le reflet de mon visage dans la pupille dilatée de ma fille, c’est le masque du monstre que je suis devenue.

La place des enfants

Ce qui remonte juste après est une scène très lointaine exhumée de mon adolescence, un jour où j’observe mon prof d’allemand cheminer sur le trottoir d’en face avec son plus jeune enfant. Monsieur Garlet a passé quelques années à tenter d’inculquer à une maigre poignée de jeunes Gascons dont je faisais partie les rudiments de cette langue de Goethe qu’il affectionnait tant. Mais il fit bien plus que cela, nous initiant à la recette maternelle de la vraie choucroute qui embaumait ensuite pendant plusieurs semaines les couloirs autour de la classe de langue ou nous accompagnant dans d’inoubliables épopées bavaroises dont nous ramenions chacun immanquablement une caisse de vraie bière de brasserie, bébés compris.

Monsieur Garlet m’a toujours fait penser au Pierre Richard du Grand blond avec une chaussure noire, au détail près qu’il était particulièrement brun. Il avait un côté délicieusement lunaire, comme un E.T. humanoïde qui a cessé d’espérer que ses potes l’extraient un jour du dépotoir intergalactique où il avait échoué en notre compagnie. Il nous apprenait donc les déclinaisons, la réconciliation teutonique, et, ayant perçu mon oreille musicale, il m’avait même appris à écouter le moteur de sa guimbarde (une sorte de version familiale de celle de Colombo) jusqu’à reconnaitre lequel de ses 4 cylindres avait fini par rendre l’âme.

Monsieur Garlet descendait donc la longue rue Victor Hugo au milieu de laquelle il habitait la seule maison sans volets qui m’avait été donné de voir en dehors de mes pérégrinations germanisantes, mais il le faisait comme d’habitude, à sa manière unique. Tous les 3 pas environ, il s’arrêtait à la suite de son fils et il patientait, le temps que le bambin finisse son affaire du moment qui allait de sauter copieusement dans toutes les flaques du trottoir, y compris et surtout celles qui lui permettent d’éclabousser généreusement le velours côtelé des pantalons de son père, à tourner consciencieusement autour de chaque poteau de signalisation, comme dans un invisible manège intérieur. Il y avait aussi de grands silences contemplatifs autour de crottes de chien ou de feuilles d’arbres perdues, de mégots aplatis, voire de petits cailloux visibles de lui seul. J’ai regardé avec stupéfaction et envie ce chemin de croix à l’envers, comme peuvent le comprendre tous ceux qui, comme moi, ont grandi dans le sillage des pas toujours pressés de leurs parents, petites ombres sommées de trottiner vigoureusement pour tenter de ne pas se faire distancer. Il a fallu au moins une éternité et demie à monsieur Garlet pour arriver chez lui, à ce rythme qui aurait tué d’ennui un sénateur, son train et la voie ferrée entière avec et, à aucun moment, je ne l’ai vu marquer la moindre impatience. Pire que tout, il me semble bien — à travers le lorgnon du temps — qu’il prenait un intense et franc plaisir à marcher dans les pas de son fils.

Monsieur Garlet était ce que l’on appelait à l’époque un original, ce qui nous exonérait de toute nécessité d’analyser ou de comprendre son comportement et — quel soulagement  ! — de seulement interroger nos habitudes et nos certitudes, comme de devoir toujours nous rendre du point A au point B avec la plus grande célérité. D’ailleurs, ses méthodes éducatives permissives et non fondées sur la contrainte étaient rapidement balayées d’un revers de la main, tant il était évident pour tous et frappé au coin du bon sens, que qui aime bien châtie bien et que gâter ses enfants (autrement dit, refuser le juste châtiment), c’était leur construire un sombre avenir de délinquants…

Histoire de ma colère

À quel moment de ma vie me faire hurler dessus m’a aidée à comprendre ou à faire mieux quoi que ce soit  ? Est-ce que la punition ou même la menace de la punition nous a poussés à nous dépasser ou est-ce que cela nous a juste rendus plus enclins à la dissimulation et au mensonge, à la recherche de la moindre coercition  ? En quoi la colère nous rend-elle plus efficients, plus justes, plus «  quoi que ce soit  », en dehors de la violence  ?

J’avais déjà appris la stupidité de la violence physique le jour où j’avais vu une mère hors d’elle coller une mornifle à son très jeune enfant en lui beuglant dessus qu’il ne faut pas taper plus petit que soi. Mais comme tout bon parent — applaudi et encouragé par l’ensemble du corps social —, je continuais à exercer sans vergogne ma domination sur ma fille en usant avec toute la bonne conscience du monde de menaces, du chantage et de la violence verbale sur un être qui était par ailleurs totalement vulnérable et dépendant de nous, ses parents. Et le pire dans tout ça, c’est que je le faisais au nom de son bien. Pourtant, il m’aurait suffi de juste repenser à ma propre enfance pour comprendre que je ne faisais que perpétuer le cycle de la violence.

Mon plus ancien souvenir, c’est ma mère menaçant mon père avec un grand couteau de cuisine, lui se protégeant avec une chaise en bois dont l’assise aurait été un bouclier viking. Ce souvenir s’accompagne toujours de la sensation de mort imminente que j’ai ressentie à ce moment-là et qui a fait de moi une petite dormeuse inquiète jusqu’à ce que je referme un jour à clé la porte de mon premier appartement, de mon premier chez-moi. Si mon enfance devait avoir une saveur, ce serait un gout de cendres, un mélange poisseux et volatile de peur et de honte. Et au cœur de cette cendre, compressée en un petit diamant coupant, ma colère. Ma colère de mon enfance perdue, ma colère des fausses promesses des adultes, ma colère de la profonde injustice que cela peut être de grandir dans la peur.

Comme le cœur noir de la matière humaine, on peut aussi chérir cette colère. Cette colère qui m’a tenue debout des années, cette colère qui m’a protégée des malfaisants et des malintentionnés, cette colère qui soulève aussi des montagnes et refuse toute soumission et toute reddition en rase campagne. Oui, on peut aussi l’utiliser, s’appuyer dessus, comme sur une béquille, mais la vérité est encore plus crue quand elle se reflète dans le regard de ton enfant et que tu comprends que ta colère te possède, te manipule et t’aveugle depuis des années.

On ne se débarrasse pas d’une aussi vieille compagne comme d’un mauvais manteau ou d’un tas d’oripeaux que l’on abandonne sur le bas-côté. On doit tout d’abord accepter le fait qu’elle est là et qu’elle fait partie de soi, de son histoire. On doit aussi accepter de tout remettre à plat, tout remettre en question, torpiller les certitudes et tordre le cou au fameux bon sens. On doit accepter l’aide de ceux qui sont capables, qui ont déjà fait un bout de chemin. C’est plus ou moins à cette période que j’ai croisé Carole Fabre et sa pensée, particulièrement sur la domination parentale. C’est marrant quand on y pense : j’œuvrais contre la domination patriarcale, celle du capital, contre la violence de l’État et des institutions, contre les abus à l’encontre des plus faibles et paf  !, je ne voyais pas la foutue poutre dans mon œil, je ne comprenais pas que je faisais aussi partie du problème, que j’approuvais le dressage des enfants et toute la violence dont nous faisons collectivement usage contre eux.

Admettre qu’on a merdé, c’est grandir un peu, travailler à réparer, c’est la moindre des choses.

Est-ce que ma colère m’a quittée  ? Bien sûr que non  ! Et pourtant, je tente de me tenir éloignée des saloperies crasses que ne cessent de nous infliger ceux qui prétendent nous gouverner, car à chaque fois que je suis confrontée à la profondeur abyssale de leur forfaiture, je suis un Etna de colère. Une bonne grosse et saine colère contre l’ordre injuste. Est-ce que j’ai cessé de pourrir ma fille  ? À présent qu’elle fait une bonne tête de plus que moi, ce serait totalement ridicule, mais oui, il s’est passé quelque chose ce jour-là et rien que pour ça, je ne regretterai jamais mes études d’éthologie. Il a fallu du temps, de la patience (dont je suis assez cruellement dépourvue), des discussions, des échanges, des réflexions, des débats. Il a fallu aussi que j’explique les choses à ma fille et que je lui demande pardon pour tout cela. Il nous a fallu recommencer à inventer d’autres manières de fonctionner ensemble et aussi renoncer à trouver une recette et accepter de tâtonner dans l’ombre, de nous planter, de l’admettre et de nous adapter sans cesse. Il nous a fallu accepter notre immense perfectibilité et prendre notre part de responsabilité de l’origine du problème pour pouvoir espérer nous améliorer et surtout améliorer notre relation avec tous ceux qui comptent pour nous, à commencer par notre fille.

 

Notes

  1. Je parle ici spécifiquement de mes études en éthologie et des outils de communication que l’on y fourbit.

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67 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 11:51

    Bonjour, je ne comprends pas qu’à 7 ans, un enfant mette 1/4 d’heure pour enfiler ses chaussures ? Elle est dyspraxique  ?


    • Monolecte Monolecte 30 novembre 2019 12:17

      @Fifi Brind_acier
      Bonjour, aussi.
      Avez-vous élevé des enfants autour de cet âge ?
      J’ai découvert en parlant autour de moi, que c’est presque une tarte à la crème des jeunes enfants. En gros, ils s’en foutent assez royalement de notre rapport au temps et des contraintes assorties… et c’est précisément l’objet de la partie sur monsieur Garlet.

      Par ailleurs, la médicalisation de l’enfance en cours ne me parait pas très saine non plus.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 13:00

      @Monolecte
      La dyspraxie, c’est moins pire que la dyslexie, si l’on peut dire, il faut consulter un psychomotricien, ça s’arrange très bien. Il s’agit d’une incapacité à coordonner les mouvements, faire du vélo, taper dans un ballon, découper avec des ciseaux, lacer les chaussures, enfin, maintenant, ya plus de lacets !
      .
      Mais ça peut aussi se doubler d’autres difficultés d’apprentissage, dyslexie, dyscalculie, dysorthographie... Il y a des enfants chez qui les emmerdements, ça vole en escadrille... Pour la dyslexie, d’après des études très larges dont les Canadiens sont spécialistes, c’est héréditaire. Pour les autres, je ne sais pas.
      .
      Il faudrait chercher des statistiques, les dyslexiques, c’est 8 à 10% des enfants.
      Mais il y a maintenant une prise en charge et des pédagogies adaptées.


    • Monolecte Monolecte 30 novembre 2019 14:57

      @arthes
      Il ne faut caricaturer dans aucun sens. Comme toujours, tout est une question de besoin, de souffrance et de consentement. On peut avoir des soucis avec certaines actions, comportements ou normes sans que cela nous caractérise ou nous résume, surtout si l’on bricole nos propres solutions et/ou que l’on s’en accommode. En gros, on ne médicalise pas quelqu’un qui ne demande rien. On peut éventuellement proposer, mais on remballe si la personne n’est pas intéressée et surtout, surtout, on n’agite pas le fameux et médiocre « c’est pour ton bien » pour juste imposer sa volonté et sa vision des choses.

      De la même manière, on ne renvoie pas ou on ne minimise pas la souffrance de ceux qui viennent demander de l’aide. Si la personne demande de l’aide, c’est qu’elle estime en avoir besoin et si on ne se sent pas capable de suivre, on n’invalide pas, on propose une autre solution.

      Bizarrement, il y a trop de personnes dans cette société qui adorent spécifiquement imposer leur vision du problème et leurs solutions en contraignant leur « bénéficiaire »… un peu comme les parents envers leur progéniture → je sais mieux que toi ce dont tu as besoin = forme habituelle d’abus de pouvoir et donc de domination.

      Généralement, on doit partir du principe que c’est aux principaux intéressés de déterminer s’ils ont — ou pas — besoin d’aide et de quelle sorte d’aide (sachant que parfois, la meilleure aide, c’est de foutre la paix aux gens).

      En fait, marche aussi avec les groupes sociaux, voire les pays…


    • Samson Samson 30 novembre 2019 17:58

      « Pour la dyslexie, d’après des études très larges dont les Canadiens sont spécialistes, c’est héréditaire. Pour les autres, je ne sais pas.
      Il faudrait chercher des statistiques, les dyslexiques, c’est 8 à 10% des enfants.
      Mais il y a maintenant une prise en charge et des pédagogies adaptées. »

      Gaucher comme à peu près 10% de la population, j’ai aussi eu la chance d’être suivi dans mon enfance par une orthophoniste (en Belgique, on dit logopède) pour « dyslexie » ce qui - comme je l’ai constaté bien plus tard - relevait au moins dans mon cas d’une mémorisation inversée des latéralités : comme l’indiquent certaines études, le rêve sert notamment d’interface entre mémoires à court et long termes, et il m’arrive au réveil de me souvenir avoir rêvé un lieu familier « à l’envers » !.

      Durant mes 27 ans (avant « burn-out » !) de carrière professionnelle comme « éducateur qualifié » dans des centres d’hébergement accueillant notamment des personnes adultes qualifiées elles d’« handicapées mentales légères, modérées ou sévères », j’y ai compté jusque plus de 50% de personnes gauchères (et dont plusieurs peut-être « débiles », mais en deux langues et parfaites bilingues !). J’ai beau m’être ouvert de telle énigme statistique à plusieur(-e)s collègues psys, autant pisser dans un violon, ... çà n’a jamais percuté chez eux ou elles !!!

      Et pour ce que je sais des authentiques « surdoué(-e)s » (maintenant on parle pompeusement de « Hauts Potentiels ») de mon entourage, ils-elles n’ont pas été mieux servi(-e)s, au point pour certain(-e)s d’avoir bien du mérite et de la ténacité à ne s’être résolu(-e)s, définitivement dégouté(-e)s d(une humanité qui ne peut en aucun cas tolérer que des têtes dépassent, à finir sous les ponts ou au fond d’une bouteille !

      Il existe de fait des « pédagogies adaptées », mais n’est-ce surtout « la Pédagogie » qui s’avère largement inadaptée à la prise en compte de la multiplicité et de la diversité des formes d’intelligence et d’existence au monde que révèlent pourtant les études ??? Et comment pourrait-il en aller autrement quand, plutôt que partir de la diversité des personnalités et talents propres à chacun(-e) pour accompagner leur développement et leurs adaptations, elle se focalise dans les limites de moyens humains toujours plus étriqués sur la stricte normalisation des acquis, organisant par là bien des mises en échec plus ou moins précoces et qui n’auraient pas autrement lieu d’être ???

      J’ai été personnellement et professionnellement témoin de biens des gâchis pédagogiques, éducatifs et humains, et qu’ils procèdent de l’entière bonne foi des pédagogues et autres intervenant(-e)s ne les rends pas moins cruels !!!

      S’il convient certes d’être attentifs et de prendre en charge de manière adaptée l’éducation de chaque enfant en fonction de ses talents et difficultés propres, défions-nous bien quand même des normalités pédagogiques, éducatives ou intellectuelles de rigueur et de leur hâte à étiqueter - et par là discriminer - avec des conséquences parfois définitives les enfants en fonction des seuls potentiels que nos professeurs Nimbus ont la capacité de leur attribuer.

      En tout cas, en matière d’éducation, gaffez-vous bien de ces étiquettes qui, une fois collées, s’avèrent difficiles voire impossibles à arracher sans dégâts ! smiley

      En vous présentant, chère Fifi, mes cordiales salutations ! smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 18:35

      @arthes
      Comme vous ne savez probablement pas de quoi il s’agit, le mieux est de vous renseigner avant de critiquer. Les difficultés d’apprentissage des enfants sont un cauchemar aussi bien pour les enfants que pour les parents.
      .
      Autrefois ces enfants faisaient des métiers simples, bergers ou bûcherons.
      Essayez aujourd’hui de vous insérer dans le marché du travail sans savoir lire...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 18:54

      @Samson
      En tout cas, en matière d’éducation, gaffez-vous bien de ces étiquettes qui, une fois collées, s’avèrent difficiles voire impossibles à arracher sans dégâts !


      Les étiquettes se collent toutes seules, sur le front de ceux qui n’arrivent pas à faire comme les autres. Les enfants sont cruels entre eux et ont vite fait de les traiter de mongoliens. Pendant longtemps les enseignants étaient eux aussi en échec. 
      .
      J’ai participé dans une autre vie à la création d’exercices spécialement conçus pour les dyslexiques, ils ne sont proposés qu’aux élèves qui le souhaitent.
      .
      Je me souviens de la réflexion d’une enseignante de Français à propos de ces élèves qui arrivaient au collège sans savoir lire et qui découvraient qu’ils pouvaient réussir : « ça se voit physiquement, ils se sont redressés, et ils ont gagné des centimètres ! ».
      .
      Et le plus étonnant, c’est que ces exercices proposés à des élèves qui n’ont aucune difficulté, ça marche encore mieux !

      Site pour les enseignants
      Mais il y en a maintenant plein d’autres !


    • Samson Samson 30 novembre 2019 20:44

      @Fifi Brind_acier

      « Les étiquettes se collent toutes seules, sur le front de ceux qui n’arrivent pas à faire comme les autres. Les enfants sont cruels entre eux et ont vite fait de les traiter de mongoliens. »

      Dans une humanité où le seul salut réside dans la capacité de conformation à la norme, je n’éprouve aucun doute sur les capacités de cruauté enfantines.
      A mon souvenir, certain(-e)s enseignant(-e)s n’hésitaient pas de mon temps à jouer le jeu pour mieux s’accorder les faveurs du reste de la classe : si la pédagogie a certainement évolué depuis mon enfance et si le harcèlement est maintenant mieux reconnu pour ce qu’il est, je me permets néanmoins de douter que l’humanité en ait fait autant !

      Je ne remets pas en question la nécessité de recourir à des techniques - comme vous en avez développées - mieux adaptées au développement de chacun(-e), ce qui peut impliquer un diagnostic éclairé. Je souligne juste qu’il n’y a pas que les enfants à coller des étiquettes, et que celles accolées à des rapports éducatifs et pédagogiques du fait de spécialistes plus ou moins consciencieux(-ses) et compétent(-e)s peuvent irrémédiablement impacter le destin et le futur des enfants auxquelles elles s’appliquent.

      Je vous prie de croire que dans le genre, j’ai lu et entendu de très sévères conneries et, les conseilleur(-se)s n’étant pas les payeur(-se)s, qu’il est extrêmement déplorable - quand il est trop tard et face à un(-e) adulte d’âge mûr - de constater à quel point des « spécialistes » fort de leurs certitudes et en parfaite bonne foi ont pu totalement se planter et passer « à côté », surtout depuis aussi longtemps ! Faute de pouvoir réécrire l’histoire, reste alors às’accomoder de la situation en « sauvant » ce qui peut encore l’être !

      Non seulement de tels constats n’avaient dans ma pratique professionnelle rien d’exceptionnels, mais ils affectaient sans surprise et prioritairement des personnes de souche populaire, les bourgeois et leurs petits n’en étant pas exempts mais bénéficiant généralement de bien plus d’égards, à ce niveau là aussi ! smiley


    • Xenozoid Xenozoid 30 novembre 2019 20:48

      @Samson

      eut égard au rituels ?

      tout le monde devrait voir ce film


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 21:20

      @arthes
      J’ai parlé des gauchers ?
      Non, dans aucun de mes commentaires.

      Alors, si vous voulez en parler, parlez-en, puisque vous avez une expérience à partager. Moi je parle de ce que je connais, il n’y a pas nécessité de s’opposer, comme vous le faites en dénigrant mes commentaires, essayez de vous contrôler, puisque c’est le sujet du billet.

      Les expériences devant les difficultés des enfants se complètent, elles ne s’excluent pas.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2019 03:28

      @Monolecte

      Depuis des années, je lis vos articles qui devraient servir de modèles à ce qui s’écrit sur ce site.... Dommage que de moins en moins semblent s’en inspirer. Merci

      PJCA


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 10:30

      @Monolecte
      Vos violences verbales à l’égard de votre fille m’ont choqué, et vos remords n’y changent rien.
      Vous en avez subi vous-même, et ça passe pour une excuse, mais ça ne me convainc pas.
      J’ai pris des baffes jusqu’à quatorze ans, âge où j’ai pu en rendre une, et le processus s’est arrêté. 
      J’ai élevé cinq enfants avec une seule baffe que je regrette encore, et peu de cris, et le mécanisme n’est donc pas héréditaire.
      Ce n’est pas l’enfant qu’il faut soigner, c’est le parent.
      Ca peut s’arranger, sans doute, mais dans le cas de votre fille, c’est trop tard et le mal est fait.
      Un enfant agressé, surtout par sa mère, s’en ressent toute sa vie.
      Pardon de vous juger, c’est l’enfant en moi qui vous juge, pas l’adulte, ni le médecin.
      Mais il y en a marre de trouver des excuses à tout le monde. Et l’exposé contrit de vos états d’âme ne changera rien au vécu de votre fille. 


    • Monolecte Monolecte 1er décembre 2019 12:03

      @doctorix
      Bien sûr que vous jugez, sans prendre en compte le processus de déconstruction qui a suivi et particulièrement avec notre fille. Il y a eu un travail familial sur la norme de la violence autour de nous et donc avec, aussi, ses camarades de classe. Bien sûr que les violences structurent les circuits cognitifs, nous sommes bien placés pour le savoir, mais le cerveau est plastique, bien heureusement, ce qui nous donne la possibilité de réparer.

      Ce qui est certain, c’est que mon expérience m’avait appris, comme vous, à rejeter la violence, mais qu’on n’élève rarement un enfant totalement seule : dans mon cas, c’est avec un conjoint qui a été maltraité à un niveau bien plus profond que moi, car il n’a longtemps pas eu conscience que parfois, dans une ambiance bien feutrée et bourgeoise, on peut détruire bien plus profondément, en sapant systématiquement toute estime de soi. D’ailleurs, pour la reconstruction, là, on est sur des travaux très difficiles et toujours en cours.
      L’histoire de notre fille s’est inscrite aussi dans un contexte social, celui d’une communauté paysanne intrusive et normative, qui croit bien plus au dressage qu’à l’éducation.

      Donc, je n’expose pas « mes états d’âme » mais mets en lumière la manière dont on peut devenir maltraitant en toute bonne conscience et ignorance, parfois même sans jamais élever la voix ou la main. Et surtout, je m’élève contre le fatalisme qui finalement dit toujours que c’est trop tard pour réparer.

      Depuis cet épisode, tout a changé, et est en évolution constante. Il y a beaucoup plus de discussions, de co-décisions. Notre fille vit très bien son adolescence, elle est globalement aussi bien dans sa peau qu’on peut l’être à son âge et entretient une relation de bonne qualité avec nous tout en développant une belle indépendance d’esprit. Elle a surtout une réflexion très avancée sur les concepts de domination, de consentement et de respect.

      Cyrulnik a beaucoup travaillé sur la plasticité psychique (même si je préfère ses travaux d’avant le concept de résilience) et sa pensée combat cette terrible résignation qui permet de s’exonérer de toute démarche de remise en question, de changement, au profit d’une auto-flagellation contreproductive et empreinte de passivité.

      Non, il n’est jamais trop tard pour changer, réparer et agir. Et oui, il vaut mieux le faire en envoyant se faire voir ailleurs les chantres du moralisme et de la résignation.


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 12:17

      @arthes
      On ne voit pas en quoi votre fille gauchère (un enfant sur 8) serait handicapée de ce fait.
      Quant aux maths, il n’y a que 2 à 3% des enfants qui seraient réellement handicapés de ce côté-là.
      C’est peut-être un problème plus facile à résoudre que vous ne pensez, si on en croit ce texte :
      https://www.superprof.fr/blog/le-mythe-des-nuls-en-mathematiques/
      Maintenant, les maths ne sont pas indispensables dans la grande majorité des métiers, ni dans la vie courante...
      Dans tous les cas, il n’y a pas de quoi se mettre en colère...
      (J’ai aussi une fille gauchère et pas douée en maths, et elle réussit très bien sa vie).


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 12:31

      @Monolecte
      Mais enfin ! Quand on violente un enfant, on sait qu’on lui fait du mal !
      Pas besoin de faire appel à l’hérédité ou à la fatalité ou à un thérapeute pour en prendre conscience...
      Nous somme conçus pour faire du bien à nos enfants, et rien que du bien. Toute autre attitude n’est pas maladive (c’est trop facile) mais perverse.
      C’est bien d’avoir fait demi-tour sur ce chemin, mais le mieux aurait été de ne pas l’emprunter.
      Jamais.
      Ma mère aussi avait des excuses, mais en attendant c’est moi qui ai morflé.


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 12:46

      @Tall
      Ce genre d’éducation conduit non seulement à la taule, mais aussi aux guerres.
      J’y vois aussi l’explication de votre agressivité habituelle.
      C’est fou, à quel point on peut abimer un enfant quand on est parent.
      Il ne vous reste plus qu’à essayer de pardonner, et à renoncer à l’ « oeil pour oeil », faute de quoi vous resterez aussi malheureux que je vous vois.


    • Minilecte 1er décembre 2019 13:26

      @doctorix Il me semble que l’on apprend tout au long de notre vie, et mes parents ont appris. Ils ont mal commencé, mais je ne les blâme pas. L’important est qu’ils ont évolués, en bien, et ces souvenirs de violence sont pratiquement effacés de ma mémoire tant ils sont loin. Quand j’en parle avec mes amis, je me rends compte que ce que je considérais normal à l’époque ne l’était pas. Mais je n’en pâtis plus et c’est le plus important. Je vais bien, je me sens bien, et je remercie ma mère pour ce message. La violence à l’envers des enfants n’est pas normal et elle ne devrait jamais l’être. Mais si les parents pouvaient apprendre aussi rapidement que les miens, le monde se porteraient bien mieux.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er décembre 2019 13:43

      @arthes
      je ne vois toujours pas pourquoi ce que vous en retenez est que l’enfant devrait voir un pédagogue.

      Etre gaucher, c’est aussi normal que d’être droitier, avoir les yeux verts ou des tâches de rousseur. Si votre enfant a des problèmes en maths, il faudrait savoir lesquels, et si c’est lié ou non au fait qu’il soit gaucher.
      .
      Mais ce n’est pas mon sujet et cela ne relève pas de mes compétences.
      Je n’ai donc jamais parlé des gauchers et de pédagogie.
      Je ne m’occupe pas des gauchers.

      Je n’ai rien écrit sur les gauchers.

      Je ne vois pas pourquoi vous répétez 4 fois le contraire de ce que j’ai écrit.


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 14:47

      @Minilecte
      La souffrance qui fait progresser et dont il faut remercier ses bourreaux, merci bien , j’ai déjà donné.
      En sixième à 9 ans, j’ai aussi subi la violence de mes congénères au lycée, et je ne leur trouve toujours pas d’excuse.
      Ma gentillesse naturelle ne doit rien à tous ces imbéciles, elle existe et perdure malgré eux et non grâce à eux, et je crois toujours que la bonté est une vertu naturelle, et la méchanceté une perversion sans excuse.
      Il faut arrêter de toujours trouver des excuses à tout le monde.
      Il y a le bien et il y a le mal, et on est toujours libre de choisir.
      C’est à peu près tout ce que j’ai retenu de mon catéchisme, avec le pardon, même s’il m’en coûte, et ce n’est déjà pas si mal.
      Vous savez, j’écris aussi beaucoup sur la perversité du peuple américain, qui fait tant de mal au monde au nom du « bien », ce peuple qui n’a toujours pas pris conscience de ce mal qu’il fait. Même quand ils auront fait cette prise de conscience, ça n’effacera jamais le mal qu’ils font.
      Vous avez retrouvé une bonne conscience, eux l’ont toujours, et poursuivent dans le vice, c’est la différence.
      Mais le mal qui est fait le reste. Et passer « à confesse » ne l’élimine pas.


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 15:15

      @Tall
      Concernant les cours d’éducation parentale, c’est d’abord aux parents d’apprendre à leurs enfants à être de bons parents.
      Il y a trois grands principes en éducation.
      D’abord l’exemple.
      Ensuite l’exemple.
      Et enfin l’exemple.
      Un bon article la-dessus :
      https://angers.maville.com/actu/actudet_-cholet.-agnes-dutheil-l-education-c-est-d-abord-l-exemple-_fil-3909875_actu.Htm
      dont j’ai retenu ça :
      Un parent est responsable mais pas supérieur. On n’a pas à humilier son enfant pour le faire obéir. »
      Et ça :
      « On ne peut pas élever d’enfant sans commettre d’erreur et qu’il ait de la rage en lui. Mais ça se travaille. Des parents commencent à comprendre qu’ils ne sont pas tout-puissants et qu’ils doivent s’excuser. Oui, mais une fois. On n’a pas à faire le chemin de Compostelle non plus. »

      Ce n’est évidemment pas sur cet article que je vous juge, mais sur vos commentaires passés, qui ne montrent ni une grande tolérance, ni beaucoup de bonté. Vous en exposez d’ailleurs fort bien les raisons, et je les comprends bien : mon père à moi était juste et gentil.


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 15:19

      @Tall
      On peut fort bien pardonner sans excuser.
      C’est très différent.
      Excuser autorise la poursuite du mal.
      Pardonner vous libère vous-même.


    • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 16:19

      @Tall
      C’est bien joli, le plaisir que procure le savoir.
      Encore faudrait-il ne pas apprendre n’importe quoi, comme l’origine anthropique du réchauffement climatique.
      C’est peut-être le même plaisir striatique et dopaminergique, mais ça n’a pas les mêmes conséquences.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2019 21:43

      @Tall

      2. Une formation parentale

      Le succès d’une bonne « éducation » de la petite enfance dépend de qui l’éduque, Depuis toujours, l’instinct et ce qu’on peut croire la grâce divine ont paru suffisants pour qualifier tous les parents afin qu’ils éduquent leurs enfants. Mais maintenant que c’est un peu plus complexe et, surtout, que ce sont des garderies professionnelles ou de voisinages qui, de plus en plus, guideront les premiers pas et les premières phrases de l’enfant, ne serait-il pas opportun d’en faire un peu plus ? Ou, mieux dit, de faire « beaucoup plus » de « beaucoup moins », en se rappelant que « le mieux est parfois l’ennemi du bien » ?

      En France, on ne distingue pas entre la formation d’un enseignant du primaire et du préscolaire. C’est ce qui incitait le Ministre Darcos a vitupérer contre ce qui apparait comme une sur-qualification éhontée des enseignants affectés à la toute petite enfance. La controverse a fait rage, prolongeant la distinction entre « crèches » et « écoles » selon le critère de la liberté s’opposant a la contrainte qu’implique toute discipline Mais faut-il sauter de « trop » à rien-du-tout ? Alors que la France doit concilier les us et coutume et les habitus d’un grand nombre de nouveaux arrivant dont la culture d’origine est différente de celle de la majorité des Français , serait-il bien avisé de renoncer à exposer tous ceux qui vont vivre en France à une même influence précoce véhiculant les mêmes valeurs ? Ne faudrait-il pas, au contraire, que cette influence s’exerce davantage et dès le plus jeune âge ?

      Pour que cela soit, faut que ceux qui dispensent cette formation sommaire soient nombreux et agissent comme des substituts parentaux. Il faut que leur intervention soit, sinon gratuite, du moins peu coûteuse. On ne peut y affecter que des parents ordinaires et travailleurs de niveau OS. Comment y parvenir ? 

      On se souvient que « pour créer un gentleman il faut éduquer son grand-père  ». Au Québec, il est actuellement proposé que 7 modules de formation de 60 heures chacun - introduits au cursus général de niveau secondaire et donc destinés à tous - enseignent à tout venant les rudiments de ce qu’il faut connaître pour prendre soin d’un enfant et le guider et durant sa période préscolaire. Ainsi, parents et gardiens confondus pourront pour la plupart s’en acquitter.

      Ne serait-il pas opportun de faire de même en France ? Rapidement, surtout pour éviter les dérapages de l’éducation des enfants qui pourraient surgir parfois, non pas de la malveillance ou de l’entêtement de « fanatiques », mais de la simple IGNORANCE, par de nouveaux arrivants, de ce que la société française souhaiterait que chaque parent transmette à ses enfants pour que celui-ci devienne un bon citoyen ?



    • Le Gaïagénaire 1er décembre 2019 23:36

      @Minilecte 1er décembre 13:26

      Quand vous aurez des enfants, vous prendrez conscience de la profondeur des émotions refoulées jadis au fur et à mesure que vous équarrirez ces enfants à la hache.

      Cette violence et intergénérationnelle voyez Cyrulnic :
      https://vimeo.com/122593008?fbclid=IwAR2PFVXnQO1dtLOTf1gdbN8p5OxdbuxRCxeSA7XIdIXNUoIoV778iPgJx48

      Cordialement


    • Ruut Ruut 2 décembre 2019 10:13

      @Tall
      En effet , mais j’ai peur que l’EN n’utilise ces cours pour apprendre de la merde a nos enfants au lieu de trucs utiles.

      genre inclusi.f.v.e.s etc....


    • urigan 26 janvier 2020 10:12

      @artheset si 15mn était une litote ? il est 10h 15, je me suis levé à 7 h 15, ça fait 3 heures et je viens de finir de m’habiller.
       Dois-je consulter ?


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2019 11:58

      Je ne sais pas si c’est autobiographique, mais c’est un bel essai sur la colère en même temps que sur les violences faites aux enfants.

       

       


      • Monolecte Monolecte 30 novembre 2019 12:10

        @JL
        Oui, c’est autobiographique.


      • Francis, agnotologue JL 1er décembre 2019 10:09

        @Monolecte
         
         Avez vous lu l’article La pilule de l’obéissance, dans Le Monde Diplomatique de ce mois ?
         
         Édifiant.
         
         A ce sujet, une anecdote : Freud dans son cabinet, avec une mère et son enfant. Ce dernier s’amuse ; sa mère n’arrête pas de l’interpeller : fais pas ci, fais pas ça, etc. au bout d’un moment, exaspérée, elle dit à Freud : n’est-ce pas, docteur, que cet enfant est insupportable ? Et Freud ; non madame, c’est vous qui l’êtes.
         
         On comprend pourquoi la pharmacie n’aime pas la psychanalyse.


      • marmor 30 novembre 2019 14:11

        La colère ne me quittera que lorsque je me foutrai de tout. Heureusement, ce n’est pas encore le cas...


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2019 03:42

          Affreux d’être blasé, n’est-ce pas ? Mais si vous dites : « J’ai appris à tout accepter avec sérénité, heureusement...  » vous êtes un sage. ?... Allez savoir ...

          PJCA


        • Étirév 30 novembre 2019 15:17

          De la sensibilité à la motricité ou principe du bien et principe du mal
          Toute action raisonnée à pour point de départ un phénomène de sensibilité. On peut dire que la sensibilité est la faculté de recevoir des impressions par l’influence des objets extérieurs, et d’en avoir conscience. De ces impressions naît la réflexion.
          Plus l’être reçoit d’impressions et plus vite il en a conscience, plus il réfléchit, plus il compare, plus il se souvient, en un mot plus il pense. Donc le développement de la sensibilité engendre l’activité de l’esprit et, comme conséquence, la réflexion et la logique. « Des sensations dérivent immédiatement la perception, la mémoire, l’imagination et, par cela même, le jugement ». (Bichat)
          On peut mesurer la valeur des hommes et déterminer la place qu’ils doivent occuper dans la société par le degré de tension du courant qui parcourt leurs nerfs sensitifs.
          Mais il ne faut pas oublier que le degré de sensibilité que possède un individu est en raison inverse de son degré de motricité. Il en résulte que les individus sensitifs joignent à leurs qualités naturelles des qualités négatives engendrées par le défaut de force musculaire. A côté du calme, de la patience, de la persévérance, ils ont le manque d’action et, surtout, la timidité qui naît de l’aversion pour tout ce qui est lutte, combat, violence.
          Il en résulte que les hommes les meilleurs sont en même temps les plus modestes et presque toujours les plus ignorés, puisque, à moins de circonstances exceptionnelles, pour se faire connaître il faut l’action, l’audace qu’ils ne possèdent pas.
          En même temps les plus moteurs, c’est-à-dire les plus remuants occupent les premières places, alors qu’ils devraient occuper les dernières puisque leurs facultés intellectuelles sont moindres, leur réflexion plus lente et qu’ils possèdent, en échange, des facultés motrices qui les rapprochent des animaux et dont l’excès est un danger pour la société. Tout ce qu’on est convenu d’appeler qualités morales est le résultat des facultés sensitives, l’amour du bien, du beau, du vrai, la charité, la pitié, la fraternité, le raisonnement.
          Dans le domaine des faits c’est la justice et le droit.
          La prédominance du système moteur engendre des facultés toute contraires. C’est, d’abord, l’action, l’audace que donne la conscience de la force musculaire. On ne craint rien d’un ennemi que l’on peut terrasser ; la brutalité, la cruauté, la violence, la tyrannie, l’injustice, la mobilité, le défaut de persévérance, l’égoïsme, l’orgueil, et enfin un sentiment de vengeance qui naît de ce que lorsqu’un individu a reçu une impression qui le blesse, mais dont il n’a pas pleine conscience, une impression qu’il ne peut pas apprécier à sa juste valeur parce qu’il lui manque pour délibérer des facultés sensitives qu’il n’a pas, il donne à cette impression une valeur exagérée et veut en tirer une vengeance exagérée. La jalousie naît de cette impression. C’est encore la domination, l’ambition, l’autorité arbitraire. En un mot c’est la force.
          C’est sous son impulsion que les hommes accomplissent tous les actes irréfléchis, dictés par ce qu’on appelle le premier mouvement, plus prompt que le mouvement sensitif qui vient après et amène la réflexion et le repentir.
          C’est ainsi que chaque fois que les nerfs moteurs veulent agir sans en avoir reçu mission, dans les centres sensitifs, ils exécutent des mouvements incohérents, irrationnels, ne répondant pas à une pensée et n’allant pas vers un but.
          Pour nous résumer, nous dirons que la motricité engendre l’égoïsme ou l’amour de soi, effet que nous expliquons par une cause physique. Le fluide négatif étant pauvre chimiquement puisqu’il possède une faible densité, celui qui ne possède surtout que celui-là garde pour lui tout ce qu’il a et attire à lui tout ce qu’il peut. Tandis que la sensibilité engendre l’altruisme, ou l’amour d’autrui. Ce qui s’explique de la même façon. L’individu altruiste ou sensitif est un riche qui donne aux pauvres.
          On peut encore exprimer cette idée d’une autre manière. On peut dire que le système sensitif est exogène, il cherche à se répandre au dehors ; le système moteur est endogène, il tend à se concentrer vers l’intérieur, vers le moi. Cette façon de s’exprimer a l’avantage d’être en rapport avec les faits anatomiques.
          L’altruisme engendre la liberté.
          L’égoïsme engendre l’esclavage.
          Toutes les mœurs des peuples dépendent de la mise en pratique d’un de ces deux amours.
          L’altruisme commence à la politesse et finit au martyr.
          L’égoïsme commence à la grossièreté et finit à l’assassinat.
          La jalousie est une des manifestations de l’égoïsme, l’altruisme ne la connaît pas.
          Le système moteur qui engendre la force, et le système sensitif qui engendre le droit, sont les deux principes qui sont en lutte dans les sociétés et que les mythologies ont appelés le principe du bien et le principe du mal.


          • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 10:47

            @Étirév
            Un texte écrit pour sarkozy et ses congénères qui nous gouvernent...
            Des hommes politiques qui fonctionnent sur le mode sensitif, je ne vous guère que François Asselineau.
            Encore... !!!


          • Le Gaïagénaire 2 décembre 2019 00:24

            @Étirév 30 novembre 15:17

            "L’altruisme engendre la liberté. L’altruisme commence à la politesse et finit au martyr.


            L’égoïsme engendre l’esclavage. L’égoïsme commence à la grossièreté et finit à l’assassinat.


            Toutes les mœurs des peuples dépendent de la mise en pratique d’un de ces deux amours.« 
            Les textes, dont j’ai pris connaissance, de votre site ne sont qu’une idéalisation matriarque. La preuve : l’état du monde par les bons soins de ces amours dit »altruistes" mais définitivement parasitaires et dépourvus de toute créativité réelle.
            Ainsi, tous les mâles issus de ces matriarques à l’amour altruiste deviennent des égoistes ????????????????????????????????????

            SIDA de l’esprit de Krishnamurti, ce néo-jésus britannique.


          • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 30 novembre 2019 15:34

             Ma petite fille vient de perdre sa première dent !

             - ça lui apprendra à me répondre cette petite effrontée smiley


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 novembre 2019 15:55

              @Armand Griffard de la Sourdière

              Dis toi que c’est toi la souris ...pour le lendemain matin.


            • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 30 novembre 2019 18:35

              @Aita Pea Pea
              je ne mens jamais aux petits zenfants , Elle avait pas 6 mois qu’elle savait déjà que le Père Noël c’était moi .
              Cela dit je suis très réceptif , à l’écoute et....
               tiens ce matin encore au p’tit dej elle me demande :
                papy ! c’est quoi les impôts ?
              — et ben voilà : les impôts ....les impôts... smiley (ils ont des p’tins de questions ces marmots) arf !
               La dessus j’ arrache son croissant beurre de sa p’tite mimine ,j’en croque la moitié gloup ! et lui rends l’autre bout .
               Elle a compris tout de suite smiley


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 novembre 2019 18:56

              @Armand Griffard de la Sourdière

              Ça c’est de l’éducation nom de Zeus ! Pour les charges faut attendre...va être compliqué...lol


            • Waspasien 30 novembre 2019 17:30

              Demander pardon à son gosse : n’importe quoi !

              Serait-ce une façon de soulager ses remords ; égoïste donc ?

              Un adulte n’a pas a demander pardon à un gamin ; il doit conserver son autorité et se bouffer seul son mal être et faire en sorte à l’avenir de gérer ses mauvaises pulsions.

              Personne n’est parfait et il n’y a pas de parents idéaux.

              Cce qu’attend un enfant, c’est de la sécurité, stabilité, de la logique et surement pas une sorte de machin mou et pleurnicheur.

              Un gamin n’a pas les mêmes constructions que les adultes et il attend de ces dernier de la confiance du solide sur quoi s’appuyer ; à l’adulte de se corriger.


              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2019 03:46

                @Waspasien

                Le fascisme, dans toute sa pureté originelle....


              • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 10:51

                @Waspasien
                Un stage à 12 ans dans les jeunesses hitlériennes, ça ne peut pas nuire non plus.
                Et la tendresse, bordel ?
                Un adulte n’a pas a demander pardon à un gamin 
                Il n’a surtout pas à se mettre en situation d’avoir à lui demander pardon.


              • Montagnais .. FRIDA Montagnais 30 novembre 2019 17:34

                Ah que c’est bien écrit  ! .. je fais passer à mes enfants

                Bien cordialement

                NB  : reconnaissez que la violence sur les petits est nécessaire , mais ... mesurée, affectueuse, silencieuse, sans le moindre énervement, comme maman vache sur son petit veau ... petit coup de tête, de pied « utile », pour l’éduquer comme il faut.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 19:12

                  @Montagnais
                  Je ne crois pas que soit la violence soit nécessaire, mais les interdits, oui, ils sont indispensables pour vivre en société.
                  .
                  Et il faut que ce soit toujours les mêmes interdits, et que les parents montrent l’exemple en les appliquant dans la vie de tous les jours. Sinon, ça ne marche pas.
                  .
                  Si vous expliquez à vos enfants, qu’il faut respecter les autres, mais qu’en voiture, vous ne vous arrêtez jamais pour laisser passer les piétons, les enfants comprennent au quart de tour que vous mentez, qu’on peut faire ce qu’on veut, et ils feront eux aussi, ce qui leur convient le jour où ils conduiront.
                  .
                  C’est le revers de la médaille de « l’enfant roi », à qui on laisse faire tout ce qu’il veut, avec des parents qui eux-mêmes, ne s’interdisent pas grand chose.

                  ça s’est même étendu aux chiens, dont certains propriétaires refusent le dressage, parce qu’ils doivent « être libres » ! Sauf que la liberté, ça s’arrête toujours où commence la liberté des autres...


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 novembre 2019 19:53

                  @Cirrhose (Droll de Crane)
                  Je ne vois pas bien la distinction que vous faites... Les modèles correspondent forcément à des valeurs sociales, et donc à des interdits.
                  .
                  Si vous prônez le partage équitable, mais que vous vous servez la moitié du plat, en laissant le reste à 4 personnes, ça va pas le faire, comme exemple.
                  .
                  C’est Camus qui disait : « Un homme, ça s’empêche », ça s’empêche de se laisser aller à ses instincts primaires d’égoïsme, de lâcheté, de violence etc, pour prendre en compte les besoins des autres.
                  .
                  S’empêcher, c’est un facteur de civilisation dans la vie courante, ça commence par la politesse, ça finit par ne pas se faire justice soi même. Aujourd’hui, certains enfants ne savent même plus dire, « bonjour, s’il vous plaît et merci »...

                  Ils disent « Je veux ! ». Quand je disais ça, mes parents rectifiaient :
                  « On ne dit pas je veux, mais je voudrais, c’est sous condition que les autres veuillent bien ! ». C’est l’éternelle limite entre ma liberté et celle des autres.
                  .
                  C’est un progrès de civilisation de ne jamais dire « s’il vous plaît, et merci » ? A mon avis, non, c’est la preuve qu’ils se croient tout permis et qu’ils ne respectent l’altérité.

                  Cela ne veut pas dire qu’il faut accepter les violences venant de l’extérieur, mais c’est un autre sujet.




                • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2019 11:03

                  @Montagnais

                  reconnaissez que la violence sur les petits est nécessaire , mais ... mesurée, affectueuse
                  Faudra me faire un dessin, car je ne sais pas ce qu’est la violence affectueuse.
                  Il y a la violence d’un côté, et l’affection de l’autre, et elles sont incompatibles.
                  Si vous avez besoin de violence pour inculquer vos valeurs, c’est que vos valeurs ne valent rien.
                  La violence ne saurait provoquer autre chose que la violence.
                  Les bonnes valeurs s’inculquent par la douceur, la patience et la tendresse.
                  Mais on ne peut transmettre que ce qu’on possède soi-même.
                  Comparer un enfant à un veau me parait déplorable et incongru : le langage et la réflexion doivent quand même faire une différence entre vous et une vache, à moins que je ne me trompe.


                • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 décembre 2019 10:43

                  @doctorix

                  Voici la sagesse biblique et elle parle bien de la violence affectueuse :

                   

                  Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l’aime cherche à le corriger. (Prov 13 :24)

                   

                  La folie est attachée au coeur de l’enfant ; La verge de la correction l’éloignera de lui. (Prov 22 :15)

                   

                  N’épargne pas la correction à l’enfant ; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point.

                  En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts. (Prov 23 :13-14)

                   

                  La verge et la correction donnent la sagesse, Mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. (Prov 29 :15)

                  Châtie ton fils, et il te donnera du repos, Et il procurera des délices à ton âme. (Prov 29 :17)

                   

                  Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. (Prov 22 :6)


                • cevennevive cevennevive 2 décembre 2019 11:01

                  @Daniel PIGNARD,

                  Eh ben... Pourtant, on dit dans la Bible que « Dieu est amour »...
                  On lui fait dire n’importe quoi à cette pauvre Bible !
                  Lorsque j’étais enfant, étudiant la Bible avec ma grand mère, je me suis souvent révoltée par des paraboles ou des principes qui y étaient développés.
                  Heureusement, ma grand mère « relativisait ».
                  Vous me faites penser aux Témoins de Jéhovah qui prennent chaque mot, chaque virgule, chaque soupir, pour « vrais ».
                  Et en cherchant bien, je trouverais si je le désirais, des versets qui infirment ceux que vous nous sortez.
                   


                • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 décembre 2019 11:05

                  @doctorix

                  « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste.

                  Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse),

                  afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.

                  Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » (Ephésiens 6 :1-4)


                • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 décembre 2019 11:07

                  @cevennevive
                  « Et en cherchant bien, je trouverais si je le désirais, des versets qui infirment ceux que vous nous sortez. »

                  Allez, mettez-vous tout de suite au travail. A moins que vous ne le désiriez pas bien sûr.


                • cevennevive cevennevive 2 décembre 2019 11:17

                  @Daniel PIGNARD
                  Oui, en effet, je ne le désire pas.
                  Elevée dans une famille réformée, mais sans violence aucune à part quelques punissions (et bien bénignes) j’ai gardé, et je garde encore cette devise de Goethe :
                  « Nul ne s’est jamais perdu sur le droit chemin ».
                  Et ce « droit chemin » m’a été inculqué par l’exemple de mes aînés et non pas par cette « verge » dont parle la Bible.
                  Bien à vous. 


                • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 décembre 2019 11:19

                  @cevennevive

                  Et je vous fournis même une concordance qui vous sera bien utile pour retrouver des versets et cela dans 7 versions possibles :

                  Concordance : http://www.enseignemoi.com/bible/search-bible.php?search=pasteur&traduction=LSG&strong=&voice=fr&mode-compare=&livre=N


                • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 décembre 2019 11:34

                  @cevennevive

                  « Elevée dans une famille réformée…Nul ne s’est jamais perdu sur le droit chemin. »

                   

                  Je note cependant que vous faites plutôt confiance à Goethe qu’à la bible et vous n’êtes donc plus sur le droit chemin.

                  « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier. » (Ps 119 :105)

                  « Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. » (Ps 119 :9)

                   

                  Ma connaissance biblique me permet de dire que la lettre à l’église de Sardes dans l’Apocalypse est principalement écrite pour les protestants. Il vous sera utile de la relire avec cet éclairage (Apo 3 :1-6).


                • cevennevive cevennevive 2 décembre 2019 11:47

                  @Daniel PIGNARD,
                  Brisons là Daniel.
                  Je ne me penche plus sur les textes bibliques depuis bien longtemps.
                  Je garde une tendresse particulière pour la religion de mes aînés,
                  Je préfère aimer mon prochain, l’aider et le seconder plutôt que de faire confiance à Dieu. Je partage, je console, j’assiste, je luis là. Dieu est quelquefois bien absent.
                  Et, je me prénomme Danielle...


                • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 décembre 2019 11:59

                  @cevennevive

                  « Je ne me penche plus sur les textes bibliques depuis bien longtemps. »

                   

                  Oui, c’est bien l’église de Sardes :

                  « Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort….Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la parole, garde-là et repens-toi. »

                   

                  Daniel veut dire : Dieu a jugé.


                • Samson Samson 30 novembre 2019 18:53

                  J’ai pris bien du plaisir à vous lire, comme d’habitude !!!
                  Merci beaucoup pour ce billet (et les autres) !

                  « On ne se débarrasse pas d’une aussi vieille compagne comme d’un mauvais manteau ou d’un tas d’oripeaux que l’on abandonne sur le bas-côté. On doit tout d’abord accepter le fait qu’elle est là et qu’elle fait partie de soi, de son histoire. On doit aussi accepter de tout remettre à plat, tout remettre en question, torpiller les certitudes et tordre le cou au fameux bon sens. »

                  Lors de mon « burn-out », mon psy de l’époque m’avait bien aidé en soulignant au passage que la colère était avant tout de l’Énergie !
                  J’ai depuis progressivement appris à discerner entre la colère et l’objet qu’elle se donne ou qui l’a suscitée.
                  Et si donc l’éveil du dragon qui m’habite m’est toujours aussi violent, je m’applique à soigneusement distinguer entre son existence - qui m’est propre - et les causes ou l’objet de cet éveil pour en épargner les feux.

                  Çà vaut ce que çà vaut, mais çà m’a bien aidé à tant contenir et limiter le « danger » qu’envisager d’autres modes de communication plus respectueux de l’inaliénable altérité de chacun(-e) !

                  Portez-vous bien, en vous présentant mes cordiales salutations ! smiley


                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 novembre 2019 19:12

                    @Samson

                    Ça vaut ce que ça vaut...rien compris. Ça coute combien un psy ?




                  • Samson Samson 30 novembre 2019 21:11

                    @Aita Pea Pea
                    « Ça vaut ce que ça vaut...rien compris. »

                    Son observation, pas le psy !

                    « Ça coute combien un psy ? »

                    La valeur qu’il donne et qu’on accorde au prix de son travail !
                    Il y a psy et psy (école, méthode, personnalité, ...), mais j’ avais trouvé un analyste qui me convenait !
                    Tant que j’en ai eu les moyens, j’ai pu m’offrir le confort et le luxe de ce réconfort !
                    Et, tout travail méritant salaire, quand je ne les ai plus eu j’ai arrêté ! smiley


                  • nono le simplet 1er décembre 2019 09:47

                    est ce que j’ai été un bon père ? globalement je ne crois pas ... mais je ne crois pas non plus en avoir été un mauvais globalement toujours ...

                    quelques baffes (vraiment quelques) c’est vrai mais dont je ne crois pas que mes 3 fils m’en gardent rancune ... par contre l’éloignement après un divorce les ont perturbés c’est évident ... mais aussi de bons souvenirs quand je coachais l’équipe des jeunes au volley et que je partais avec leurs copains disputer des tournois ... on garde tous (moi, eux, leurs copains) un souvenir des voyages en voiture, parfois assez longs, où on jouait au jeu du « qui suis je ? » pouvant être n’importe quoi, personne, animal, objet et qu’il fallait trouver en posant des questions où la réponse était oui ou non ...

                    et puis globalement je crois leur avoir inculqué quelque chose de fondamental : le respect des autres ... ça j’en suis fier ... les quelques baffes j’en suis moins fier ... pas de doute ...


                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2019 21:54

                      Reprise d’une article de novembre 2016 : Une formation parentale

                      Le succès d’une bonne « éducation » de la petite enfance dépend de qui l’éduque, Depuis toujours, l’instinct et ce qu’on peut croire la grâce divine ont paru suffisants pour qualifier tous les parents afin qu’ils éduquent leurs enfants. Mais maintenant que c’est un peu plus complexe et, surtout, que ce sont des garderies professionnelles ou de voisinages qui, de plus en plus, guideront les premiers pas et les premières phrases de l’enfant, ne serait-il pas opportun d’en faire un peu plus ? Ou, mieux dit, de faire « beaucoup plus » de « beaucoup moins », en se rappelant que « le mieux est parfois l’ennemi du bien » ?

                      En France, on ne distingue pas entre la formation d’un enseignant du primaire et du préscolaire. C’est ce qui incitait le Ministre Darcos a vitupérer contre ce qui apparait comme une sur-qualification éhontée des enseignants affectés à la toute petite enfance. La controverse a fait rage, prolongeant la distinction entre « crèches » et « écoles » selon le critère de la liberté s’opposant a la contrainte qu’implique toute discipline Mais faut-il sauter de « trop » à rien-du-tout ? Alors que la France doit concilier les us et coutume et les habitus d’un grand nombre de nouveaux arrivant dont la culture d’origine est différente de celle de la majorité des Français , serait-il bien avisé de renoncer à exposer tous ceux qui vont vivre en France à une même influence précoce véhiculant les mêmes valeurs ? Ne faudrait-il pas, au contraire, que cette influence s’exerce davantage et dès le plus jeune âge ?

                      Pour que cela soit, faut que ceux qui dispensent cette formation sommaire soient nombreux et agissent comme des substituts parentaux. Il faut que leur intervention soit, sinon gratuite, du moins peu coûteuse. On ne peut y affecter que des parents ordinaires et travailleurs de niveau OS. Comment y parvenir ? 

                      On se souvient que « pour créer un gentleman il faut éduquer son grand-père  ». Au Québec, il est actuellement proposé que 7 modules de formation de 60 heures chacun - introduits au cursus général de niveau secondaire et donc destinés à tous - enseignent à tout venant les rudiments de ce qu’il faut connaître pour prendre soin d’un enfant et le guider et durant sa période préscolaire. Ainsi, parents et gardiens confondus pourront pour la plupart s’en acquitter.

                      Ne serait-il pas opportun de faire de même en France ? Rapidement, surtout pour éviter les dérapages de l’éducation des enfants qui pourraient surgir parfois, non pas de la malveillance ou de l’entêtement de « fanatiques », mais de la simple IGNORANCE, par de nouveaux arrivants, de ce que la société française souhaiterait que chaque parent transmette à ses enfants pour que celui-ci devienne un bon citoyen ?


                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er décembre 2019 22:33

                        @ Tous

                        Désolé pour ce long doublon ; j’avoue que je n’ai jamais maitrisé l’art de publier correctement sur ce site...

                        PJCA


                      • Ruut Ruut 2 décembre 2019 10:16

                        Évitons le modèle Fait e que je dit et pas ce que je Fait...

                        Oups c’est le modèle progressiste.......


                        • xoxomona 25 décembre 2019 20:30

                          Depuis des années, asians je lis vos articles qui devraient servir de modèles à ce qui s’écrit sur ce site.... Dommage que de moins en moins semblent s’en inspirer. 

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