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Accueil du site > Tribune Libre > Pour Stéphane Hessel, les indignés européens font fausse route

Pour Stéphane Hessel, les indignés européens font fausse route

Stéphane a donné un entretien à Viva dans lequel il dévoile des choses intéressantes.

“Il faut réapprendre à s’indigner. Mais pas n’importe comment ni contre n’importe quoi. Tout ne mérite pas l’indignation. Je crains toujours ceux qui s’en prennent aux institutions sans proposer d’alternative. 
S’indigner ne sert pas à grand chose si on ne prend pas ensuite la décision de s’engager pour construire autre chose. Voilà pourquoi aujourd’hui, je me sens plus proche des Indignés de Wall Street que des indignés d’Espagne ou de Grèce. Aux Etats-Unis, l’indignation se porte sur les dysfonctionnements graves de la finance mondiale. Une saine indignation. Une juste indignation. 
Déjà, le Conseil National de la Résistance (Cnr) en 1944 stigmatisait « la féodalité de la finance » contre laquelle il souhaitait résister. En s’appuyant sur le programme du Cnr, de gros efforts ont été faits dans les années d’après-guerre, pour plus de justice sociale d’abord en réglementant les marchés, puis avec la création de la Sécurité sociale. Ce fut les Trente glorieuses. 
A partir des années 1975, sous l’influence des doctrines de l’école de Chicago*, est devenue dominante l’idée que l’État ne sert à rien et qu’il ne doit entraver en rien la liberté du marché. Nous sommes arrivés aujourd’hui à une véritable catastrophe. Nos sociétés vont mal. Les gens veulent renouer avec des valeurs démocratiques fondamentales. Nous l’avons vu avec les révoltes du printemps arabe qui ont beaucoup utilisé le terme « indigné » et mon petit livre ... 
Je dois dire que lorsque nous avons publié avec Sylvie Crossman ce petit opuscule au titre court et provoquant, nous ne nous doutions pas qu’il aurait autant d’influence. Il a été traduit dans 33 pays. En France, il s’est vendu à 2 millions d’exemplaires. S’il a autant intéressé, c’est qu’il est sorti à un instant particulier, un moment opportun où les gens en ont assez. 
On l’a vu en France avec les manifestations pour les retraites ou lors de la forte mobilisation pour les primaires socialistes. Mais chez nous en France, et plus encore dans certains pays comme l’Allemagne où la démocratie fonctionne bien, l’ennemi est devenu plus diffus. Mais nous le connaissons. Il s’agit de la spéculation financière. L’engagement pour demain, c’est de celui-ci qu’il s’agit, le même qu’en 1944. D’abord, réguler les marchés, ensuite réinstaurer une véritable démocratie sociale.”

"Rendez-nous notre démocratie" ou "La finance contre la démocratie" ou encore "Le politique doit reprendre le contrôle de l'économique"

Voilà le genre de slogans que l'on pourra observer sur des pancartes portées fièrement par des américains du mouvement "Occupy Wall Street". Chez les européens ce serait plutôt :

"Nous ne vivons pas en démocratie" ou "Power to the people" ou encore "No nos representan"

Bien que nombre d'exceptions existent et rapprochent les deux mouvement dans leurs revendications et leurs formes, on peut distinguer deux attitudes différentes. Les américains réclament la justice sociale et demandent à leurs dirigeants politiques d'être fort contre l'oligarchie financière et économique. Les Européens du mouvement des indignés sont plus orienté vers la mise en place d'une réelle démocratie, dans la rue, ou le peuple, par les assemblées, en viendrait peut-être un jour à prendre la place des gouvernements. Monsieur Hessel se sent plus proche des américains, normal : il n'arrive pas à comprendre, ou ne peut pas imaginer tellement c'est gros, que nous ne vivons pas en démocratie.

Nous ne vivons pas en démocratie, le peuple n'a pas le pouvoir, au contraire il donne les pleins pouvoirs à une minorité, qui par un jeu médiatique et institutionnel, provient toujours du même milieu social et partage toujours les mêmes idées.

Vous(Stéphane Hessel) dites qu'il faut en premier lieu s'en prendre au monde de la finance, ou plus exactement qu'il faut appeler nos gouvernants à réguler la finance. Je trouve que c'est une vision assez peu réfléchie. Nos systèmes politiques se sont construits autour de la protection des classes privilégiées. Dès le 18ème siècle on (les voleurs de révolution, comme cela se produit actuellement après les révoltes arabes) a mis en place des systèmes politiques laissant penser au peuple qu'il vivait dans un régime politique juste et légitime, et permettant aux oligarchies économiques et financières de conserver leurs monopôles : la "démocratie représentative".

Réclamer des réformes qui nuisent aux oligarchies économiques et financières à nos gouvernements, cela revient à leur demander de réduire leurs propres privilèges.Soyez-sûrs que s'ils le font, ils le feront de la manière la plus minime, et dès que "ça" repartira, ils se repartageront la part du lion. Pour preuve : trois ans après une crise systémique sans-précédent, rien n'a changé.

Il faut ensuite savoir pour quoi on se bat : pour un ordre politique, social et économique juste ou alors pour un ordre qui soit juste un peu moins pire que celui dans lequel nous vivons ?

Je pense que l'idéalisme va de pair avec la rationalité, il nous faut chercher ce qu'il y-a de meilleur. Ce n'est pas trois réformes qui contraindront les exploiteurs, ceux qui se font de l'argent sur le dos des autres (consciemment ou non), à partager une partie des fruits de leur pillage qui va amener la paix, l'équité et la justice sur Terre.

Notre système politique n'est ni juste ni légitime : pourquoi la masse ne pourrait-elle pas faire de la politique, directement ? Si elle ne peut pas savoir ce qui est bon pour elle, alors comment peut-elle savoir qui va bien la gouverner ?

Et le problème est là, si l'on réclame des réformes à nos gouvernements ; on leur donne une légitimité. On donne une légitimité à ces institutions qui ont permis, autorisé et accompagné le développement éffréné de la destruction environnementale planétaire et l'accroissement des inégalités de richesse par l'essor de la finance mondiale.

Je refuse de m'en remettre à n'importe qui auquel la société donnerait un pouvoir de décision : car la polarisation du pouvoir assure la corruption et les conflits d'intérêts.

Alors sentez-vous plus proche du mouvement "Occupy Wall Street", qui réclame des miettes à leurs maîtres, si cela vous semble bon. Mais je vous met au défi de me faire changer d'avis, je vous met au défi de me montrer que nous avons besoin de nos systèmes politiques qui ont montré leur nocivité. Pour l'instant toutes les interview de vous que j'ai lu me font le même effet : un manque de réflexion, une bien-pensance, une modération incompréhensible.

Les Indignés d'Europe sont nombreux à créer et mettre en avant la démocratie réelle ou directe, à travers les assemblées populaires entre autre, ils n'ont pas besoin de vous, ni de chef : mais face au silence des médias sur le côté "revendication d'une véritable démocratie" du mouvement, je suis obligé de faire valoir mon opinion pour pousser la réflexion.


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59 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 26 octobre 2011 10:29

    la democratie représentative ne l’est nullement quand une large partie des electeurs n’est pas représentée ! c’est particuliérement flagrant dans notre pays !


    • pingveno 26 octobre 2011 10:31

      « S’indigner ne sert pas à grand chose si on ne prend pas ensuite la décision de s’engager pour construire autre chose. »

      Excellente remarque monsieur Hessel. ça fait des années que je suis avec sympathie les positions des altermondialistes, pour autant je ne suis pas prêt d’adhérer à ATTAC dans la mesure où cette association passe son temps à dire « un autre monde est possible » mais sans jamais être capable d’expliquer lequel.
      Le problème n’est pas de vouloir autre chose, mais de savoir décrire cet autre chose. A savoir que depuis longtemps nous sommes enfermés dans une logique binaire avec le choix entre le Communisme ou l’ultra-libéralisme.

      Donc, enréflechissant, je te mets au défi de décrire la société pour laquelle tu milites.

      Voilà pourquoi aujourd’hui, je me sens plus proche des Indignés de Wall Street que des indignés d’Espagne ou de Grèce.

      Là encore il a raison sur la Grèce et l’Espagne. Mais je ne suis pas certain de partager son optimiste sur ceux de Wall Street...
      Les indignés d’Espagne et de Grèce, ce n’est pas « je voudrais que tout le monde travaille et gagne de l’argent », c’est plutôt « moi je voudrais travailler et gagner de l’argent ». Et ce n’est pas la même chose !

      Nous ne vivons pas en démocratie, le peuple n’a pas le pouvoir, au contraire il donne les pleins pouvoirs à une minorité,

      Là par contre je te rejoins tout à fait. J’ai participé à la formation d’un petit parti et j’ai bien vu comment notre prétendue démocratie traite les mouvements d’idées minoritaires.

      Mais si tu as des exemples précis, par exemple des vidéos montrant comment les indignés pratiquent la démocratie directe, je suis preneur.


      • enréfléchissant 26 octobre 2011 13:16

        Concrètement parlant, pas besoin de parler de la France, parlons du monde car le changement sera mondial, ou dans un premier temps occidental.


        Un pouvoir totalement décentralisé : au niveau local se prendront toutes les décisions. Les assemblées locales, engagent des délégués, le temps qu’il le faudra, et si elles le désirent, afin de se fédérer pour pouvoir mettre en place l’armée, le système monétaire ou autres, mais cela sera seulement temporaire, quand toute la planète sera devenue démocratique, l’armée n’aura plus de sens, et quand les gens auront compris que l’argent n’est qu’asservissement tous les échanges se feront selon l’équité et la gratuité.
        Les délégués seront bien sûr révocables. Normalement les frontières d’état, avec le temps et l’égalisation des niveaux de consommation(vers le bas ou vers le haut, selon les lieux), disparaitront. Elles pourront disparaître dès le début si les gens le souhaitent, ou durer afin de permettre d’abord l’égalisation des niveaux de vie et ainsi de stopper les migrations capitalistes.
        Je me suis permis de faire des suppositions qui vont dans un sens : c’est parceque ces décisions et ces points de vue sont ceux qui semblent raisonnables à mes yeux, et avec la démocratie directe la raison sera la motivation de toute décision.

        Ce n’est qu’une proposition, il existe plusieurs visions d’une démocratie directe et de la transition, à Marseille une commission va d’ailleurs s’occuper de réfléchir à ça, et la production vous parviendra, pas de problèmes. 


      • Alpo47 Alpo47 26 octobre 2011 11:25

        Une mesure règlerait beaucoup de choses : le pouvoir de révocation des élus qui ne respectent pas le contrat avec leurs électeurs.
        Juste un souci, étant donné que toute modification passe par un vote des mêmes élus, on peut imaginer qu’ils vont « freiner des 4 fers » à cette réforme. Il faudra donc les forcer.

        Pour ce qui est des « indignés », bien entendu je partage cette analyse : En europe, et notamment en France, les formules d’indignation actuelles sont stériles, car non orientées vers des propositions concrètes de changement. De ce fait, elles ne mobilisent que peu et n’ont aucune énergie.

        Les mesures prioritaires à prendre pour faire évoluer, sans révolution violente, notre société sont maintenant largement connues et on les a largement reprises sur Agoravox. C’est vers ces propositions que doit s’orienter tout mouvement populaire pour trouver la force de mobiliser et de CONCRETISER .


        • enréfléchissant 26 octobre 2011 13:06

          Les Indignés construisent dans la rue la démocratie, et je peux vous dire que, même si vous n’avez pas l’impression que les choses avancent, car bien sûr dans les médias on ne vous le dira pas, les choses avancent à grand pas. Partout sur la planète les Indignés entament une prise de conscience énorme sur ce que devrait être la démocratie et ce qu’est actuellement notre système politique : oligarchie. Rien que ça est un argument amplement suffisant pour participer et soutenir ce mouvement. La révolution qui verra la démocratie directe s’imposer est en route, mais bien sûr, les gens qui ne comprennent rien aux révolutions et aux progrès ne comprennent rien : pour eux si aucun résultat politique ne s’est fait voir en 5 mois rien ne se passe...

        • Aleg 27 octobre 2011 10:01

          Parfaitement d’accord. Révoquer les mandats des élus, pourquoi pas à vie ; ainsi qu’instaurer un système de licences pour les entreprise ayant un contrat avec les citoyens (eau/énergies/infrastructures/logement/organes de presse, on pourrait même y intégrer le côté écologique puisque ca touche directement les citoyens) et leurs dirigeants. si le contrat envers le peuple n’est pas respecté, -c’est à dire que si les actions de ces groupes vont à l’encontre des intérêts des citoyens- les responsables (entreprises et/ou individus) verraient leur licence révoquée avec les amendes qui vont bien et d’autres prendraient la suite.

          peut-être une reflexion à creuser ?


        • Aleg 27 octobre 2011 10:05

          Ah ben tiens, j’ai oublié de citer les banques... smiley je pensaispourtant fort à elles en rédigeant.


        • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 11:40

          Le mouvement des indignés est en toc. Ca fait des mois que ca dure et cela n’avance pas d’un pouce. A part neutraliser la contestation populaire et surtout celle de la jeunesse, ce mouvement ne fait que servir le système.

          http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/manipulations-et-recuperation-qui-est-vraiment-derriere-les-%c2%ab-indignes-%c2%bb


          • enréfléchissant 26 octobre 2011 13:05

            UPR : vous êtes décrédibilisé.


            Les Indignés construisent dans la rue la démocratie, et je peux vous dire que, même si vous n’avez pas l’impression que les choses avancent, car bien sûr dans les médias on ne vous le dira pas, les choses avancent à grand pas. Partout sur la planète les Indignés entament une prise de conscience énorme sur ce que devrait être la démocratie et ce qu’est actuellement notre système politique : oligarchie. Rien que ça est un argument amplement suffisant pour participer et soutenir ce mouvement. La révolution qui verra la démocratie directe s’imposer est en route, mais bien sûr, les gens qui ne comprennent rien aux révolutions et aux progrès ne comprennent rien : pour eux si aucun résultat politique ne s’est fait voir en 5 mois rien ne se passe...

          • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 14:10

            « UPR : vous êtes décrédibilisé. »

            A bon ? Vous pouvez préciser ?

            Je ne comprend pas bien, vous dites que les indignés reconstruisent la démocratie.
            Il s’agit donc de constituer une nouvelle démocratie « dissidente » qui aurait sa propre administration, sa propre monnaie etc afin de s’extirper du système actuel. Elle est où cette monnaie ? Quelles sont les positions des indignés vis à vis de l’UE ? Vont ils ratifier les traités ?


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 14:20

            Expliquez moi qui suis « abruti » qui ne comprend rien à rien comment vous comptez vous y prendre exactement ? La démocratie directe c’est bien mais comment vos décisions seront elles appliquées ?


          • enréfléchissant 26 octobre 2011 14:29

            Une fois que les Indignés seront des millions et bien plus légitimes que les institutions politiques ne place, ils prendront le pouvoir, et le peuple, rassemblé dans des milliers d’assemblées, fera la politique. Le mvt n’a pas à proposer de mesures concrètes maintenant, mais seulement la démocratie réelle. Et quand on pourra dire que le « peuple » est dans la rue, alors là des propositions et décisions concrètes arriveront.


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 14:45

            Des millions, combien vous êtes en France aujourd’hui ? Vous dites que vous serez légitimes, or des millions ne font pas nécessairement une majorité. Faut 33 millions de personnes en France.
            Ferez-vous un référendum pour montrer que vous êtes légitimes ?
            Comment l’organiser et assurer sa validité ?

            Que ferez vous des gens qui seront opposés à votre projet ?

            Comment prendrez vous le pouvoir ? Que ferez-vous de l’armée ? De la police ? Des administrations ?

            Des milliers d’assemblées feront la politique, comment ? Via des lois ? Comment sera appliquée cette politique ? Quel système monétaire ?

            Sur l’international : vous n’en touchez mot. Or, votre nouvelle démocratie devra avoir une politique étrangère. Quelles seront vos positions ? Notamment vis à vis de l’UE ? Vos assemblées respecterons elles le droit européen ?


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 14:49

            Au fait, en quoi le lien sur l’UPR fait que je suis décrédibilisé ? Vous n’avez pas répondu.


          • enréfléchissant 26 octobre 2011 15:43

            UPR : Union Populaire Républicaine


            Populaire et République sont opposés. Car la république c’est un système politique dans lequel le « peuple » choisit ses dirigeants. Et cela n’est en rien populaire puisque le peuple ne participe pas à la vie politique, ou de manière superflue comme actuellement.
            De plus, les articles calomnieux publiés sur votre site montrent la crédibilité et la réflexion propre à votre mouvement.

            Sinon, pour parler de sujets intéressants, il est toujours difficile d’estimer la légitimité d’une action : qu’elle soit faite par les gens dans la rue ou qu’elle soit l’élection par un certain pourcentage de la population. 
            Pour moi les 3 millions de personnes qui étaient dans la rue lors des manifestations contre la réforme des retraites étaient bien plus représentatif et légitimes de « peuple français » que ce que l’est le gouvernement. Si les gens désirent la démocratie réelle (c’est en train de venir), il suffira seulement que le taux de saturation ait été atteint, et que le mouvement démocratique soit assez implanté et organisé, pour faire tomber en décrépitude les institutions en place. Car les institutions actuelles ne tiennent et n’ont de pouvoir que par la volonté des gens, si les gens ne reconnaissent plus le gouvernement, celui-ci tombe.

          • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 16:41

            "Populaire et République sont opposés. Car la république c’est un système politique dans lequel le « peuple » choisit ses dirigeants. Et cela n’est en rien populaire puisque le peuple ne participe pas à la vie politique, ou de manière superflue comme actuellement.« 


            Là quand même ça se pose là comme argumentation. C’est l’union populaire qui est républicaine. Ce qui veut dire que cette union est favorable à un système politique républicain.
            Que vous soyez contre la république est une chose, vouloir l’opposer aux gens du peuple en est une autre. Les républiques françaises n’ont pas toujours connu le degré de dévoiement actuel ! C’est justement ce que veut corriger l’UPR en redonnant le pouvoir au peuple. Finalement, c’est un objectif tout à fait similaire au votre ;)

             »De plus, les articles calomnieux publiés sur votre site montrent la crédibilité et la réflexion propre à votre mouvement.« 

            N’est calomnieux que le mensonge déjà. Ensuite, que vous n’appréciez pas cet article qui dénonce le mouvement des indignés est une chose, mais lisez les autres articles avant de prétendre à un quelconque manque de crédibilité .

            Sinon, sur le fond vous ne répondez toujours que par des affirmations bien vagues.
            Donc quand vous serez assez nombreux, les gouvernements tomberons tout seuls.
            C’est bien vous avez la foi mais la foi ne vaut pas une démonstration. D’ailleurs vous ne parlez que des gouvernements nationaux qui tomberaient tout seuls, quid de l’organisation de Bruxelles ?

            Ensuite en admettant que ces gouvernements tombent, vous les remplacerez par des assemblées. Mais à ce sujet je vous ai posé des questions concrètes auxquelles il va bien falloir répondre pour être crédible.

            Comment ces assemblée feront appliquer leur politique ? Avec quelle administration ? L’armée et la police vous prêterons elle allégeance ?
            Quelle politique fiscale ? Quel système monétaire ? Quelles positions sur l’international ?
            Quelles positions vis à vis de l’UE et des traités européens ?

            La dernière question est fondamentale car si vous vous conformez aux traités européens alors aucune rupture n’est possible.

            En effet les points principaux de toute politique sont sous contrôle de l’UE. Il n’y a que le domaine de l’éducation comme chose importante qui ne soit pas »déléguée" à Bruxelles.



          • al.terre.natif 26 octobre 2011 17:17

            toi tu n’as pas avancé d’un pouce smiley. Les indignés font avancer les choses, au moins car ils ont déclenché de nombreux débats sur le sujet. Reprendre en main la démocratie, ce n’est pas la laisser à un parti avec lequel on est plus ou moins d’accord, et à qui ont va donner tout pouvoir !

            Même si il s’appelle l’UPR, ou bien encore le FN, ou bien même EELV ... bref aucun parti ne fera le travail a ta place. La démocratie, c’est une action politique du peuple, pas de représentants du peuple. Et le peuple, ben c’est aussi les indignés qui sont dans la rue, mais c’est aussi toi qui râle contre eux devant ton écran, etc....


          • enréfléchissant 26 octobre 2011 17:29

            Je n’ai pas toutes les réponses à vos question, car je ne suis pas le porte parole du futur ou de la future volonté des millions de personnes réunies en assemblées populaires. Je ne peux que supposer quand à la sortie du capitalisme et à la mise en place d’une démocratie directe : car les débats et la réflexion induite par la réelle démocratie montreront aux gens la nocivité de la représentation et du capitalisme.


            Ensuite, je sais un chose : quand les gens ne désirent plus leur gouvernement, celui-ci tombe.
            Les gens se désintéressent d’abord des institutions en place, puis ensuite ils construisent autre chose à côté(nous en somme aux prémices avec la démocratie réelle qui se met en place dans la rue), et ensuite, quand les anciennes institutions rentrent trop en contradiction avec le mouvement de libération, et que ce dernier se sent assez fort, les lieux du pouvoir sont occupés et les nouvelles institutions prennent la place des anciennes.
            Les policiers et les militaires sont contraints de se placer du côté du peuple, car eux aussi ont des aspirations à la liberté et ont une morale, cela arrivera, dans combien de temps je ne sais pas.

          • _Ulysse_ _Ulysse_ 26 octobre 2011 17:40

            Bon comme on dit l’espoir fait vire smiley

            Les questions que j’ai posé sont capitales.
            J’imagine que vous vous êtes déjà rendu sur place.
            La fin du capitalisme suppose la sortie de l’UE car le capitalisme est gravé dans le marbres des traités européens.

            Un bon moyen de tester la crédibilité de ce mouvement serez pour vous de tenter un débat sur l’UE sur place, bon courage ;)


          • al.terre.natif 27 octobre 2011 09:44

            @ Ulysse

            C’est bien de poser des tas de questions, ca montre que tu t’intéresse smiley ... Je vais tenter de répondre, avec mon point de vue a ces questions, mais peut tu en faire autant par rapport à l’UPR ? smiley (et oui, toutes ces questions s’appliquent aussi à ce mouvement, et j’aimerais bien le connaître un peu mieux).

            « Vous dites que vous serez légitimes, or des millions ne font pas nécessairement une majorité. Faut 33 millions de personnes en France.  »

            => Faux ! En 2007 il y avait 44 millions d’électeurs, soit pour avoir 50% des voies et ce qui est considéré comme une majorité absolue : 22 millions de personnes. (ca reste beaucoup, mais soyons précis)

            « Ferez-vous un référendum pour montrer que vous êtes légitimes ? »

            => pourquoi pas, si suffisament d’assemblées populaires fonctionnent, oui, on peut envisager un référendum plutot qu’une élection présidentielle .. pourquoi pas.

            « Comment l’organiser et assurer sa validité ? »

            => et bien de la même manière qu’aujourd’hui... pourquoi cela marcherai moins bien ? parce qu’il n’y aurait pas de « parti » identifié comme tel ?

            « Que ferez vous des gens qui seront opposés à votre projet ? »

            => et bien dans l’idéal, ils exprimeront leurs arguments (comme on le fait en fait ici), et auront l’occasion d’en débattre. Après, si moins de la majorité n’est pas d’accord et bien comme aujourd’hui, il faudra qu’ils s’adaptent. La vraie différence avec aujourd’hui : ils pourront remonter les sujets qui leur tiennent a coeur dans les assemblée populaires. Aujourd’hui, le seul moyen d’expression du peuple, c’est la rue...

            « Comment prendrez vous le pouvoir ? Que ferez-vous de l’armée ? De la police ? Des administrations ? »

            => « prendre le pouvoir » ce n’est pas la bonne solution. Le pouvoir nous appartient déjà (nous sommes en « démocratie » smiley). Il faut juste se le réaproprier : pas par la force, mais par l’usage. Si les assemblées citoyennes décident localement des orientations prises, petit à petit ce sont ces mêmes assemblées qui ont le pouvoir réel par rapports aux autres institutions. Mais, elle n’auront que le pouvoir local que les personnes qui viennent à ces assemblées leur confèrent !

            « Des milliers d’assemblées feront la politique, comment ? Via des lois ? Comment sera appliquée cette politique ? »

            => ben déjà le truc c’est de voir ces assemblées comme des institutions de décision locales, qui prennent des décisions sur la vie de la communauté. L’idée est de sortir du fonctionnement centralisé d’un gouvernement unique, et de revenir à un système décisionnel qui soit en rapport direct avec le peuple. Après, pour les grandes questions type monnaie, politique étrangère, .... on peut très bien imaginer que ces assemblées communiquent entre elles et qu’une sorte de vote des différentes assemblées (cela correspondrait au référundum ?) puisse déterminer le position commune sur ce genre de sujets.

            « Quel système monétaire ? »

            => pareil, on peut imaginer des monnaies locales, gérées par chaque assemblée, et une globale, qui permette les échanges entres assemblées. Il existe de nombreuses alternatives à l’argent dette, et certaines fonctionnent très bien. Les monnaies locales en font partie !

            « Sur l’international : vous n’en touchez mot. Or, votre nouvelle démocratie devra avoir une politique étrangère. Quelles seront vos positions ? Notamment vis à vis de l’UE ? Vos assemblées respecterons elles le droit européen ? »

            => rester dans l’Europe et fonctionner par assemblée citoyenne n’est pas franchement compatible.... les lois européennes s’appliquant à tous les pays, et étant particulièrement nombreuses, ce n’est pas possible de respecter ces directives tout en décidant localement des actions à mener. Maintenant, l’europe peut être reconstruite aussi par ce type de mouvements. On pourrait tout à fait imaginer certains sujets validés par les assemblées citoyennes de plusieurs pays européens, valant lois pour tous, mais dans un premier temps, il faudrait sortir des institutions européennes.

            J’espère t’avoir répondu, avec ma propre vision des choses. Ce que je penses, c’est que c’est tout à fait possible de fonctionner comme ça. Le seul « point noir », c’est que tout le monde doit participer, ou au moins un maximum de personnes, sans quoi le peu qui agit serait forcement tenté de n’agir que dans son intérêt propre => exactement comme tous les politiques aujourd’hui.


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 27 octobre 2011 18:07


            "Faux ! En 2007 il y avait 44 millions d’électeurs, soit pour avoir 50% des voies et ce qui est considéré comme une majorité absolue : 22 millions de personnes. (ca reste beaucoup, mais soyons précis"

            Effectivement, mais c’est secondaire je considérais aussi que les indignés pouvaient regrouper des mineures et des étrangers.

            Pour le référendum, attention car là vous aller devoir faire confiance au « système » ;) .
            Et il faut que le résultat soit reconnu à l’international.

            "Mais, elle n’auront que le pouvoir local que les personnes qui viennent à ces assemblées leur confèrent !"

            Cela ne risque il pas d’être un peu maigre ? Un pouvoir local ? Et les prérogatives nationales et européennes vous en faite quoi ?

            => pareil, on peut imaginer des monnaies locales, gérées par chaque assemblée, et une globale, qui permette les échanges entres assemblées. Il existe de nombreuses alternatives à l’argent dette, et certaines fonctionnent très bien. Les monnaies locales en font partie !

            Sauf que là vous vous confrontez directement à l’euro et aux traités européens que vous violez allègrement. L’UE réclamera des amendes et que vous entriez en conformité.

            => rester dans l’Europe et fonctionner par assemblée citoyenne n’est pas franchement compatible.... les lois européennes s’appliquant à tous les pays, et étant particulièrement nombreuses, ce n’est pas possible de respecter ces directives tout en décidant localement des actions à mener. Maintenant, l’europe peut être reconstruite aussi par ce type de mouvements. On pourrait tout à fait imaginer certains sujets validés par les assemblées citoyennes de plusieurs pays européens, valant lois pour tous, mais dans un premier temps, il faudrait sortir des institutions européennes.

            A il faudrait sortir de l’UE, Bonne nouvelle sur l’essentiel nous sommes d’accord smiley

            C’est le but principal de l’UPR ;) 

            Vous pourriez soumettre cette idée en assemblée.

            Voici le programme (point 6 pour l’UE) : 

            1. la sortie urgente de l’euro, dont les effets sont désastreux dans tous les domaines et dont la désintégration est inéluctable,

            2. la réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est voué à l’échec (abrogation de l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973),

            3. la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre elle-même ses propres intérêts à l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC), sans laisser cette tâche, cruciale pour contrer les délocalisations, à la Commission européenne qui piétine nos intérêts vitaux,

            4. le rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes, seule mesure de sauvegarde permettant de donner un coup d’arrêt à la débâcle économique et sociale en cours,

            5. la renationalisation de notre politique étrangère, accompagnée d’une sortie de l’OTAN et du retrait de nos troupes engagées dans des guerres juridiquement illégales, moralement honteuses, et très meurtrières(comme en Afghanistan par exemple),

            6. la sortie au plus vite de l’Union européenne car toutes les mesures précédentes, vitales pour redresser la France, sont toutes contraires aux traités européens. Cette sortie est parfaitement possible : l’article 50 du traité sur l’UE l’a prévue,

            7. le lancement d’un grand programme de logements sociaux. Il sera financé par notre sortie de l’UE, qui nous fera économiser au moins 10 milliards d’euros par an, estimation minimale du coût net de l’Union européenne pour la France. Nous résoudrons ainsi les problèmes de logement des Français tout en procédant à une relance économique créatrice d’emplois.


            Pour plus d’info, voici la charte :


            http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice






          • al.terre.natif 30 octobre 2011 18:44

            @Ulysse
            Bon on est d’accord sur un point : la sortie de l’Europe. Bien. Du coup, j’ai lu la charte de l’UPR, pour mieux comprendre ce mouvement.
            Il y a certains aspects qui me laissent .... vraiment perplexe :
            - « L’UPR est par exemple le seul parti politique français à noter que le processus de construction d’un ensemble politique continental, doté d’un gouvernement supranational comme l’est la Commission européenne, n’est imité nulle part ailleurs dans le monde, où triomphe tout au contraire le principe d’État-nation »
            Faux. Si on ne compte pas les Etats-Unis qui ont une construction commune différente, il existe plusieurs projets de rapprochement supra nationaux et continentaux : l’union africaine par exemple, une union d’Asie serait également en préparation, et coté continent américain, les nombreux accords de libre échange, menés sur l’ensemble du continent me rappelle bien ce « regroupement supra national » qui n’existerait qu’en Europe ... Mais bon, finalement, ceci n’est qu’un détail par rapport à ce qui suis dans cette charte.
            En effet, L’UPR note que les « sujets subalternes » sont un leurre qui efface le « seul sujet qui compte » à savoir : « qui à le pouvoir de décider quoi ». Pourquoi pas, cela semble plutôt intéressant de se concentrer sur l’essentiel du problème.
            La suite par contre me pose problème : « En outre, les adhérents de l’UPR admettent comme un principe essentiel que l’UPR n’est pas le lieu où ces questions accessoires doivent être abordées, sauf lorsqu’il s’agit de démontrer l’impuissance des instances nationales. Ils veillent ainsi à ne pas introduire au sein du mouvement de motifs de division aussi nuisibles que sans objet. » Impossible donc de discuter d’autres sujets à l’UPR que le problème Européen ou le problème de la perte de souveraineté nationale. Mais alors ? l’UPR n’a qu’un seul but, la sortie de l’Europe, et se dissoudra dès que la France en sera sortie ? Bizarrement je n’ai pas vu ce point dans la charte. Quel serait le rôle de l’UPR, une fois le problème européen écarté, et bien sûr, si les français lui faisait confiance en 2012 ???

            Un parti ou mouvement ou il n’est pas possible de débattre d’autres sujets que juste le coeur de métier de ce mouvement, ... me fait plus penser à une secte qu’a un mouvement politique. C’est même la preuve que ce mouvement n’est pas démocratique. C’est dommage, car la sortie de l’Europe est un sujet sérieux, et il ne faut pas utiliser à des fins politiciennes !

            As tu bien lu cette charte dont tu m’a envoyé le lien ? Et ce point ne te pose-t-il aucun problème ?

            Et enfin, pour m’achever après cette lecture de charte politique, le laïus sur l’ONU ...
            Cracher sur une instance de décision supra nationale qu’est l’Europe, et être tout à fait pour l’Organisation des Nations Unies, me parait complètement contradictoire. Et cette petite phrase enfin à achevé de me convaincre du peu d’intérêt de ce mouvement : « C’est pourquoi l’UPR entend aussi faire inscrire dans la Constitution française le principe de l’incessibilité du siège de membre permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, avec droit de veto. »
            Défendre la position de la France dans cette organisation qui n’a aucune légitimité au yeux des peuples et qui est tout sauf démocratique (place permanente et droit de véto !!!!) à le mérite de contredire directement tous les arguments que l’UPR à développé sur l’Europe ...

            Merci donc Ulysse pour cette charte, qui m’a permis de comprendre pourquoi ce parti, au même titre que les autres, n’est qu’une mascarade politicienne.


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 3 novembre 2011 14:08

            He bien, vous êtes bien catégorique dans votre jugement.

            Concrètement, vous reprochez 2 points à l’UPR :

            -Vouloir éviter les débats sur les sujets moins prioritaires
            -Vouloir rester à l’ONU

            Pour le premier point, c’est une question de priorité.
            Effectivement, débattre de tous les sujets c’est bien, très bien même. Mais une fois vos opinions arrêtées et un joli programme en place, pour pouvoir l’appliquer il faut quitter l’UE. Et pour cela il faut l’accord d’une majorité de français, représentative de la population française et non d’une mouvance politique orientée à gauche ou à droite.

            En 1943 au moins les choses étaient claires pour tout le monde. La France été occupée, les français n’avaient plus le pouvoir. Il n’était donc pas question de débattre si il fallait faire une sécu, construire plus de routes ou baisser les taxes. Il s’agissait de libérer la France avant toute chose.
            Personne n’aurait imaginé demander à De Gaulle si il était plus favorable au transport par camion ou au transport ferroviaire, ou si il souhaitait supprimer un jour férié pour les retraités, savoir si il était contre la peine de mort ou la mécanisation de l’agriculture.

            Aujourd’hui c’est la même chose à ceci près que cette « occupation » est beaucoup plus subtile et donc la situation n’est pas claire pour tout le monde. On peut débattre de tous les sujets mais cette charte est là pour veiller à ne pas se diviser sur de multiples sujets.
            L’UPR a pour vocation de rassembler les français sur les points prioritaires énoncés plus haut sur lesquels ils sont d’accord.
            Vous avez raison, l’UPR n’a pas pour vocation a conserver le pouvoir mais bien à disparaître une fois les objectifs atteints. Ensuite, les français pourront choisir les politiques à suivre sur les autres sujets.
            La charte est là pour veiller à ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Face à un ennemi extérieur et vorace nous devons être unis quelque soit nos opinions, c’est notre intérêt commun. Une fois ce danger écarté alors la vie politique pourra reprendre son cours normal.

            Concernant l’ONU la France n’a pas le pouvoir même sortie de l’UE de dissoudre cette institution. La quasi totalité des pays du monde y siège il ne semble donc pas anormal que la France y siège. Le droit de veto est un pouvoir politique supplémentaire qui permet de défendre les intérêts des français. Vous avez le droit d’être contre ce droit de veto ou ce siège et pourrait militer dans ce sens par la suite si vous le souhaitez.

             


          • sisyphe sisyphe 26 octobre 2011 13:07

            Je suis entièrement d’accord avec Stéphane Essel, sur la priorité des mesures à prendre. 


            Toute « démocratie » n’est qu’un vain mot, quel que soit son mode de fonctionnement, si elle est inféodée à un système GLOBAL de maîtrise de l’argent, de la création monétaire par les organismes privés, tel que le système fonctionne actuellement. 

            L’urgence ABSOLUE es,t donc, une REFORME MONÉTAIRE globale, qui redonne le pouvoir de création monétaire aux banques centrales, contrôlées par les états, avec possibilité aux états, d’emprunter directement, SANS INTÉRÊT, à ces banques centrales, comme ce fut le cas jusqu’en 1973, puis la séparation des banques de dépôt et des banques « d’investissement », avec interdiction à ces dernières de création monétaire (elles pourraient emprunter aux banques centrales, mais AVEC INTÉRÊTS) ; pour mettre fin au pouvoir de la finance et de la spéculation sur la finance et l’économie mondiale. 

            Suppression des paradis fiscaux, annulation de la dette des états, et réinstauration du rôle central des états ou/et communauté d’états (Zone Europe, entre autres), sur la maîtrise des finances et de l’économie. 

            C’est par ce changement radical de système que doit finir la dictature mafieuse des « marchés », banques et organismes privés sur l’économie et la finance mondiale. 

            Ensuite, mais ensuite seulement, il sera temps, pour chaque pays, d’instaurer les règles de véritables démocraties ; Assemblées constituantes élues, chargées de définir de nouveaux systèmes représentatifs de la diversité des opinions des citoyens (fin du bipartisme mortifère, élections à la proportionnelle, contrôle des élus par les citoyens, interdiction de cumul des mandats, véritables organes de contre-pouvoir, indépendance de la justice, chartes des biens publics, interdiction de spéculation sur tous les biens de première nécessité, etc, etc....)

            Pour la France, instauration nécessaire d’une VIème République, redonnant aux citoyens le contrôle des élus, fin du présidentialisme, pouvoirs accrus des organes de contrôle constitutionnel, plaintes en nom collectif, référendums d’initiative populaire pour toute décision politique majeure, etc....) 

            Les deux revendications ne sont pas incompatibles, mais complémentaires, A CONDITION que le problème soit réglé, D’ABORD, au niveau global, par la réforme monétaire. 

            De ce point de vue, Stéphane Essel a entièrement raison ; l’indignation doit avant tout réclamer, puis arriver à imposer la réglementation des marchés par le biais de la maîtrise monétaire, financière. 
            Ce n’est que sur ce socle que pourront s’instaurer, à l’intérieur des états, redevenus les maîtres du jeu, les nécessaires réformes démocratiques, sous le contrôle d’organismes internationaux enfin rendus à leur véritable vocation de respect des droits des citoyens, de solidarité, de justice sociale, et d’indépendance de la justice. 

            Le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale doivent être mis au service des citoyens, et non les outils de la privatisation du monde, au bénéfice d’une oligarchie régnant sans contrôle sur l’économie et la finance mondiale. Cela ne peut passer que par la vitale réforme monétaire, et la redéfinition de leurs rôles par un processus démocratique de leur constitution, et de leur contrôle par la plus grande majorité des citoyens. 

            L’indignation doit cibler la maîtrise monétaire et la régulation financière, pour déboucher sur un réel changement d’un système qui a montré, définitivement, son inviabilité et son pouvoir de nuisance.

            • lagabe 26 octobre 2011 17:26

              toujours avec cette réforme monétaire , et la question de la surconsommation
              cf http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/notre-invention-de-la-destruction-102412
              par une réforme monétaire , on ne résoudra que trés peu de problème


            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 26 octobre 2011 17:49

              100% d’accord avec Sisyphe et partant avec Hessel sur ce point.
              C’est très bien résumé.
              L’accord doit se faire D’ABORD sur la récupération intégrale de la souveraineté populaire sur la création monétaire avec tout ce qui s’ensuit que sisyphe, encore une fois, résume très bien.

              On le voit bien avec toutes les guerres que mène l’Occident au nom de la démocratie : ce mot est un miroir aux alouettes.

              Je suis d’accord que nous ne sommes pas en démocratie mais en ploutocratie.
              Mais il serait vain de viser je ne sais quel idéal avant de faire l’accord sur le plus important ici et maintenant :
              en finir avec la finance telle que le monde la connaît depuis que la création monétaire est aux mains des banques !

              En finir avec la finance actuelle...

              Rien que l’idée fait frémir quand on pense au pouvoir dont disposent les 1% des 1% !

              J’espère que les OWS savent ce qu’ils veulent.
              La question est comment NOUS pouvons les aider ici ?

              Car il serait naïf d’imaginer qu’ils vont pouvoir réussir avec nous en simple téléspectateurs...


            • sisyphe sisyphe 26 octobre 2011 17:52

              Ah bon ? 


              Mais sans réforme monétaire, non seulement on ne résoudra AUCUN problème, mais ils ne vont tous faire que s’aggraver, comme on le constate jour après jour.. 

              Quant à la « surconsommation », sans doute est-ce un problème pour une part des citoyens des pays les plus nantis, mais, allez en parler au 1, 2 milliard de ceux qui n’ont même pas les moyens de survivre...

            • sisyphe sisyphe 26 octobre 2011 17:59

              Ceci était une réponse au post de lagabe..


              Sinon, d’accord avec L L Salvador ; quand on doit refaire entièrement une maison, on commence par les fondations. 

              Les fondations du système globalisé actuel, c’est la maîtrise de la création monétaire, abandonnée au privé, à la privatisation du monde, qui fait des états les vassaux de la finance internationale ; pseudo « démocraties » ou pas... 

            • perlseb 26 octobre 2011 18:08

              Non, Hessel comme sisyphe, vous faites fausse route et vous n’avez pas saisi l’article.

              Changer des règles que les oligarques ont eux-mêmes mis en place (Rotschild pour la loi de 1973 en France), cela ne s’obtiendra jamais avec le système corrompu et anti-démocratique que l’on a aujourd’hui. Comment voulez-vous que ceux qui profitent de cet argent facile (spéculation, paradis fiscaux où la quasi-totalité de nos chers hommes politiques doivent avoir des comptes) votent contre leurs avantages ?

              Il y a clairement un gouvernement contre l’intérêt du peuple depuis un certain temps, il ne s’inversera pas sans changement réel de pouvoir. Comme dit Etienne Chouard, il ne faut s’intéresser qu’à la cause des causes (instaurer une démocratie). Comment un système qui a abouti à la catastrophe actuelle pourrait de lui-même remonter la pente ? Il n’y avait aucune raison de régresser (avec les gains de productivité, nous devrions avoir encore plus d’avantages sociaux et travailler bien moins longtemps) : sinon exploiter encore plus les peuples pour que la minorité qui gouverne se prenne une part de gâteau encore et encore plus grosse.

              Et les oligarques préfèreront que les pleuples se fassent la guerre entre eux, car à ce jeu, ils resteront toujours en place lorsque l’espoir d’une vie meilleure à la fin de la guerre aura fait oublier aux peuples la seule revendication valable (démocratie).


            • sisyphe sisyphe 26 octobre 2011 18:51

              Par perlseb (xxx.xxx.xxx.233) 26 octobre 18:08

              Non, Hessel comme sisyphe, vous faites fausse route et vous n’avez pas saisi l’article.

              Changer des règles que les oligarques ont eux-mêmes mis en place (Rotschild pour la loi de 1973 en France), cela ne s’obtiendra jamais avec le système corrompu et anti-démocratique que l’on a aujourd’hui. Comment voulez-vous que ceux qui profitent de cet argent facile (spéculation, paradis fiscaux où la quasi-totalité de nos chers hommes politiques doivent avoir des comptes) votent contre leurs avantages ?

              C’est bien la raison pour laquelle il faut que les peuples se soulèvent ; résistance passive et active, grèves générales, mouvements citoyens...

              Il y a clairement un gouvernement contre l’intérêt du peuple depuis un certain temps, il ne s’inversera pas sans changement réel de pouvoir. Comme dit Etienne Chouard, il ne faut s’intéresser qu’à la cause des causes (instaurer une démocratie). Comment un système qui a abouti à la catastrophe actuelle pourrait de lui-même remonter la pente ?

              Nous sommes bien d’accord. 

              Et comment envisagez vous ce changement réel de pouvoir, si ce n’est par la pression des peuples, des citoyens, grâce aux seuls moyens que les pseudos démocraties leur laissent ; à savoir la mobilisation solidaire, active, des citoyens ? 

              Le problème se pose au niveau GLOBAL ; et il ne s’agit pas d’une question de « vote » ; aucun des profiteurs de ce système n’a jamais été élu ; ce système global est aux mains de mafias privées, qui se foutent pas mal de la démocratie ; qui auraient même plutôt tendance à s’en débarrasser... 

              Voyez la Chine ; une dictature qui a tout compris du capitalisme libéral, puisqu’elle maintient tout son secteur financier, bancaire, sa création monétaire sous l’entier contrôle de l’état, et qu’elle est en train de racheter le monde...

              Donc, ce sont bien des lois de régulation au niveau global qu’il s’agit d’IMPOSER, par la mobilisation, la résistance, la révolte ; et ce ne sera possible quen imposant une réforme monétaire, contre le gré des usuriers. 

              Hessel a raison ; le système globalisé se fout pas mal qu’il s’agisse de démocraties ou de dictatures ; il faut donc le priver de ses moyens d’oppression, par la maîtrise de la création monétaire. Elle ne sera certes pas ni « votée », ni décidée par les dirigeants politiques, valets des puissances financières ; il faut que les peuples l’imposent. 

              Ce sont les indignés de Wall Street qui ont raison. 

              Les autres aussi, bien sûr, en réclamant l’instauration de réelles démocraties ; mais ça ne saurait subvenir qu’une fois le système global sous contrôle des citoyens... 


            • lagabe 26 octobre 2011 18:52

              pour ma part , je suis pour la décroissance depuis 20 ans et ant-nataliste
              et c’est pour moi le problème principal
              http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Dumont


            • perlseb 26 octobre 2011 21:43

              @ sisyphe

              Donc, ce sont bien des lois de régulation au niveau global qu’il s’agit d’IMPOSER, par la mobilisation, la résistance, la révolte ; et ce ne sera possible quen imposant une réforme monétaire, contre le gré des usuriers.

              Malheureusement, je ne peux pas partager votre optimisme. Les indignés de Wall Street sont bien petit par rapport au système global. Je ne crois pas en une « révolution internationale ». Croyez-vous que le système financier actuel désavantage la Suisse ?

              Donc les peuples libérés individuellement devront forcément entrés dans un protectionnisme financier (fin de la circulation des capitaux) : pour les marchandises, le troc sera toujours possible (monnaie des peuples libérés sans valeur aux yeux des autres pays) mais il compliquera fortement les choses au niveau des échanges qui ne feront que diminuer pour ces pays libérés.

              Finalement, le système monétaire mondial n’est qu’à l’image de ce que l’égoïsme humain peut produire : un indigné d’aujourd’hui n’est qu’un perdant du système, mais s’il avait été gagnant, il aurait tout fait pour rendre impuissants les perdants.
              Plutôt que râler quand on perd, il faut éviter de jouer quand les règles sont biaisées : ce qui veut dire, éviter au maximum d’entrer dans le système en travaillant le moins possible pour de l’argent mais le plus possible pour des échanges avec des personnes que l’on connait... On peut aussi créer une monnaie parallèle démocratique (possible à un niveau local) ou adhérer à une qui existe.


            • robin 26 octobre 2011 13:27

              Je crains que Stéphane Hessel avec tout le respect qu’il mérite est un idiot utile qui a 10 métros de retard sur les problèmes qu’ils dénoncent, non pas qu’il n’ait pas raison mais ces problèmes sont devenus bien plus profonds qu’il n’imagine. Il permet juste au système de prouver à la face du monde que des voix (un peu) dissidentes ont encore le droit de s’exprimer, c’est à peu près tout.


              • Walid Haïdar 26 octobre 2011 14:00

                Je crains pour ma part que vous comme la plupart des gens avez vraiment du mal avec la nuance.


                Stéphane Hessel n’a certainement pas 10 métros de retard, puisque c’est lui qui a lancé le mot d’ordre suivi par de plus en plus de jeunes aux quatre coins du monde.

                Il a plus de 90 ans le vieux, et il est normal (et rassurant d’ailleurs) qu’il ne saisisse pas l’exacte nature de ce qui se joue, comme l’indique bien l’auteur de l’article, c’est à dire le renversement de l’ordre établi, pas seulement financier, mais de tout l’ordre établi par nos civilisations occidentales : c’est d’une révolution d’ordre civilisationnel dont il doit s’agir.

                Stéphane Hessel est juste vieux, et on peut difficilement le lui reprocher. Franchement, je signe tout de suite pour que tous les vieux soient aussi à la rue que lui.

                Maintenant là où je ne suis pas d’accord avec l’auteur, c’est dans la méthode. Je pense qu’il ne faut pas réfléchir en termes idéalistes, mais plutôt en termes stratégiques, et donc matérialistes. quel est le chemin le plus sûr et le moins douloureux vers la révolution ? Je pense qu’il faut utiliser le front de gauche pour établir une sixième république, l’auteur pense qu’il ne faut surtout pas donner de légitimité à un organe de l’actuel système républicain. Bien entendu, l’utilisation du front de gauche ne veut pas dire l’abandon des assemblée populaires, bien au contraire, il faut fagocyter les assemblées populaires du front de gauche (qui se mettent en place parallèlement à celles des indignés), y faire germer nos idées et enrichir les notres des leurs et en vérité ne faire plus qu’un, transformer de l’intérieur le projet du front de gauche, plutôt que de se mettre en concurrence avec lui.

                Ca se discute, et si l’auteur le veut bien, je lui laisse la main pour entamer le débat sur ce point précis.

              • enréfléchissant 26 octobre 2011 15:46

                Le FdG a au moins deux problèmes :


                en participant au jeu électoral il le légitimise. Combattre une chose en en faisant partie c’est quand même contradictoire

                le FdG est classé sur l’échiquier politique, ce qui élimine une bonne part de la population de la construction de cette réelle démocratie, le mvt des Indignés ne propose lui que la démocratie réelle, n’est donc ni à gauche ni à droite.


              • lagabe 26 octobre 2011 17:28

                je me souviens pas que des gens aient réagis en 61 , quand debréa bloqué la retraite des anciens combattants d’afrique , etc


              • non667 26 octobre 2011 15:01

                 à indignez vous ! Le N.O.M. répond  : le chien aboie la caravane passe !
                  : chanta geai en patois auvergnat
                  : parle à mon cul j’ai mal à la tête chez les métalos  ! smiley smiley smiley

                révoltez - vous ! lui ferait davantage peur et suivant la révolte il sortirait la RÉACTION . tout les cas de figures sont prévus .

                 
                les révoltes que les mondialistes craignent ce sont naturellement les révoltes nationalistes  qu’elles soient monarchistes ,dictatoriales , ou pire démocratiques car dans ce cas là une attaque militaire est plus difficile à justifier (saddam ,khadafi )et il lui faut ruser plus finement par l’embargo politico -économique , le financement de partis larbins à ses bottes (déjà en place en France préventivement : umpsmodemeelv )...etc ..  !

                en France cette révolte s’appelle marine F.N. !

                j’ajoute après Sisyphe que j’approuve
                nous ne sommes pas en démocratie les dés sont pipés de tous les cotés !

                 1° tout le monde ne peut pas se présenter au élection il faut avoir de l’argent (des valises ) et une équipe derrière ( des riches ,des qui attendent le renvoi de l’ascenseur )

                2° le peuple est volontairement maintenue dans l’ignorance de la politique (l’instruction civique même très sommaire a un temps été supprimée !!!!!!!! )
                et c’est le plus important !
                les candidats demande un chèque en blanc et même leurs programmes(ps:quand ils en ont un ! ) ne les engagent pas .la sanction après coup de non réelection est d’un ridicule achevé !
                 comme pour les syndic de copropriétés les candidats devraient présenter AVANT un BUDJET CHIFFRE ( recettes et dépenses)et s’y tenir sous peine d’être responsable pénalement de sanctions judiciaires .
                les dépassements imprévu devant faire l’objet d’un avenant soumis au vote ;


                • enréfléchissant 26 octobre 2011 15:48

                  Nous ne sommes pas en démocratie, nous sommes d’accord. Mais en rien Marine ne changera cela. Au contraire.


                  Seule la démocratie fera avancer le progrès : la liberté de chacun, la mort de l’obscurantisme et de l’asservissement, qu’il soit national ou mondial.

                • non667 26 octobre 2011 22:15

                  à enre ...
                  Seule la démocratie fera avancer le progrès : la liberté de chacun, la mort de l’obscurantisme et de l’asservissement, qu’il soit national ou mondial.
                  le N.O.M..vous répond : <<chanta geai >>.vous êtes dangereux terroristes vous aller les faire mourir ...de rire 


                • Jean-paul 26 octobre 2011 15:17

                  youtube
                  Hessel : Tous derriere Hollande !


                  • Ptetmai 26 octobre 2011 16:05

                     Moi c’est M. Hessel qui m’indigne d’abord parce que récemment il soutenait encore Martine la tricheuse et la menteuse qui s’est si peu maîtrisée qu’elle a fourni des armes à la droite contre « son » candidat

                    C’est aussi un ami de Debray ce qui ne plairait pas tellement au Che, (Renseignez-vous) , même si le Che n’était pas très recommandable

                    Mais surtout alors qu’il fait preuve d’un admirable courage persévérant dans son soutien aux Palestiniens, y compris en allant à Gaza , il ne remet illogiquement pas en cause la légitimité de la création de « l’anomalie étatique sioniste » qui est pourtant éthiquement et juridiquement inadmissible.

                    A tel point que des juristes pro-sionistes conscients de la chose veulent s’appuyer désormais sur la conférence de San Remo à la villa Devanchon du 25 avril 1920 et plus sur la recommandation 181 (II) du 29novembre 1947.


                    • jordanne jordanne 26 octobre 2011 16:23

                      « Je pense que l’idéalisme va de pair avec la rationalité »

                      En dehors de toutes vos autres considérations :
                      Pour moi l’idéalisme ne cohabite pas avec le rationnel, parce que :
                      Le rationalisme est un courant de pensée qui suppose que le monde est ordonné selon des règles, et que l’être humain peut les comprendre quand il est rationnel.
                      Si vous pensez cela c’est que pour vous l’être humain est capable de juxtaposer ce qui est abstrait et ce qui est réel et ainsi de mettre en symbiose ces deux concepts  afin d’en faire une autre théorie philosophique, qui pour moi ne peut exister.

                      Stéphane Hessel écrit : Indignez-vous !... et il est difficile d’écrire la suite.

                      L’indignation nous guide vers l’idéalisme, notion où il est pratiquement impossible d’ajouter le rationalisme qui nous obligerait à composer avec ce qui existe déjà ;
                      Je dirais : Indignez-vous, et ensuite : Inventez-vous !
                      Mais il s’agit là d’un sacré défi...
                      Oui il est « vieux » Stéphane Hessel, c’est peut-être bien pour cela qu’il est crédible.(amha)

                       amicalement


                      • bernard29 bernard29 26 octobre 2011 16:40

                        Quand il y aura énormément de gens dans la rue, interviendra une demande de pouvoir fort, et la dictature ne sera pas loin.

                        conclusion ; Il vaut mieux les réunir pour discuter par exemple de la démocratie.


                        • enréfléchissant 26 octobre 2011 17:05

                          C’est ce que nous faisons... On parle et on crée la démocratie dans la rue, pour montrer aux gens qu’ils peuvent se diriger seuls, sans chefs.


                        • al.terre.natif 26 octobre 2011 17:24

                          « pour plus de justice sociale d’abord en réglementant les marchés » un peu de peinture, comme les règles qui sont votés aujourd’hui sur les finances ... un peu de peinture et on peu clamer au et fort que tout est bien réparé...

                          « D’abord, réguler les marchés, ensuite réinstaurer une véritable démocratie sociale. » : le problème est issu de la création d’argent, et non pas d’un manque de régulation. Tous les autres problèmes avec l’argent découlent de la manière dont l’argent est créé. Une réglementation de la spéculation financière (ou une interdiction) n’empêchera pas notre économie de s’écrouler, à cause du poids de la masse monétaire toujours grandissante...

                          « Et le problème est là, si l’on réclame des réformes à nos gouvernements ; on leur donne une légitimité. » tout à fait ! et c’est le même problème pour le vote ! Si tout le monde vote, même ceux qui n’y croient plus (pour éviter le pire, ou tout un tas d’autres bonnes raisons), le seul résultat obtenu est un renforcement de la légitimité du pouvoir (quelque soit le parti en place), et donc un renforcement du pouvoir des représentant par rapport à celui des élus.
                          C’est même un transfert de pouvoir. A chaque élection on perds un peu plus de notre pouvoir, que l’on donne (! !) à quelques représentants ...

                          « un manque de réflexion, une bien-pensance, une modération incompréhensible. » je serais par contre plus mitigé sur ce constat. Je penses que SH à écrit son livre dans une optique altruiste, comme le message d’un ancien aux nouvelles générations. Il ne faut pas attendre de lui qu’il devienne notre « guide », ou bien notre président ... Ecoutons ses conseils, et décidons par nous même de la bonne marche à suivre. C’est ça la démocratie, décider par nous même. Et ce qui est censé faire une démocratie qui fonctionne, c’est lorsque chaque citoyen à donné son avis sur chacun des sujets (au moins les plus importants).


                          • JahRaph JahRaph 26 octobre 2011 18:02

                            Etant donné que Stéphane Hessel soutiens le PS (et donc le système actuel), il faut savoir lire entre les lignes, et redonner aux mots leurs sens. Cela donne :

                            - Les indignés européens n’ont pas fait fausse route (heureusement, car la route, ils l’ont fait pendant des mois ! Et jusqu’à Bruxelles, ce qui est une cible excellente) !!!

                            - Les indignés américains font fausse route, dans le sens qu’ils mangent dans la main du parti démocrate. Ils sont bien dans le système, et c’est ce qui plaît à Mister Hessel.


                            • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 26 octobre 2011 19:16

                              Le concept même d’indignation commence sérieusement à m’agacer. L’indignation, c’est bon pour Madame la marquise qui trouve que son thé est tiède. 


                              Nous avons besoin de révolte contre l’injustice et de techniques de combat efficaces contre les escrocs. Quand un village est attaqué par des bandits, il ne s’agit pas de s’indigner mais de se battre. Or, actuellement, les bandits de l’oligarchie financière, par le truchement de l’escroquerie de la dette et avec la complicité de nos « élus », attaquent la planète entière pour finir de réduire totalement en esclavage les nations et les personnes.

                              On s’indigne ou bien on leur fout un coup de pied au cul en reprenant ce qui nous appartient ?



                              • Annie 26 octobre 2011 20:09

                                Les indignés essayent justement de faire connaître leurs vues sans recourir à la violence. C’est à mon avis le seul moyen de rallier l’opinion publique. Je ne suis pas sure qu’ils y parviendront, après tout ils doivent faire face à la grosse artillerie (médias, police etc.) mais du moins ils essayent. Il est tout de même intéressant de noter que c’est dans ces cas là que l’on compte ses amis ou ses ennemis. Je suis de très près le mouvement en Grande Bretagne, et je constate que même des médias dits impartiaux (BBC, The Independent etc.) ne savent pas quoi inventer pour discréditer ce mouvement totalement pacifique, sans parler des médias d’extrême droite qui se surpassent. De quoi ont-ils peur ?


                              • Hijack Hijack 26 octobre 2011 20:10

                                Il peut s’indigner Hessel ... je l’ai été quand il avait choisi (à l’époque ...) DSK comme président pour la France ... c’est pour dire le niveau de son indigantion !!!


                                • Robert Simmons 26 octobre 2011 22:10

                                  Actuellement, la quasi-totalité des mouvements existants à l’heure actuelle (partis politiques, associations, groupes d’activisme, ...) ne fonctionnent pas de manière Démocratique.
                                  La désignation d’un représentant du Système oligocratique en place, au moyen d’une élection, est un processus anti-Démocratique.
                                  « Election, piège à cons ! » Cela devrait être la base de toute réflexion politique actuelle.

                                  Une fois, ce constat fait (quelle pourcentage de la population mondiale est arrivé à ce stade de réflexion politique ?), il faut proposer des alternatives.

                                  Je propose le fonctionnement réellement Démocratique suivant :

                                  --- Système Universel de Fonctionnement Réellement Démocratique ---

                                  Les Êtres Humains peuvent se rassembler en Groupe pour réaliser des Actions Collectives Organisées, en formant autant de Structures qu’ils le souhaitent, dont ils deviennent Membres.

                                  Création/Pérennisation d’une Structure :
                                  Au moins 1% du Groupe se met d’accord sur une proposition de Structure, qui sera soumise au Vote de l’ensemble du Groupe (Référendum d’Initiative Populaire).
                                  Toute proposition de Structure défini précisément (Mandat Impératif) :
                                  – ses objectifs
                                  – la durée maximale pour atteindre ces objectifs, à l’issue de laquelle elle doit faire l’objet d’un Vote pour être pérennisée ou non
                                  – les moyens dont elle dispose
                                  – les tâches précises à effectuer
                                  – son organisation : les éventuelles sous-Structures qu’elle comporte, son nombre de Responsables
                                  – les compétences et qualités que devraient posséder son (ses) Responsable(s)
                                  – la manière et les dates auxquelles le(s) Responsable(s) rend(ent) publiquement des comptes au Groupe au cours de son(leur) mandat.
                                  Tout Membre du Groupe peut devenir Membre de la Structure de son choix.

                                  Désignation/Révocation d’un Responsable d’une Structure :
                                  Tout Membre d’une Structure peut se porter Volontaire pour en devenir Responsable, lorsqu’une place est vacante.
                                  Tout Volontaire s’engage publiquement à posséder les compétences et qualités requises, et à accomplir au mieux les tâches en question, lorsqu’il sera désigné. Il ne peut être déjà Responsable d’une autre Structure.
                                  La désignation d’un Responsable se fait par Tirage au Sort* parmi les Volontaires déclarés, deux semaines après que le premier volontaire se soit déclaré publiquement.
                                  Chaque Responsable est sous la menace permanente d’un Vote de Défiance d’Initiative Populaire, qui a pour objet de l’éjecter de son Poste au cours de son Mandat.


                                  • Chris83 26 octobre 2011 23:08

                                    le-Joker : « Il ne s’agit plus de s’indigner, le temps est à la révolte pour qui en a encore le courage. »

                                    Allez, un pt’it coup d’adrénaline :

                                    7 H du matin : scène surréaliste de parlementaires européens faisant la queue pour signer une feuille de PRESENCE (!) pour encaisser 284 €, puis... quitter le bâtiment et revenir le lendemain...

                                    Je vous préviens, ça énerve : DEPUTES EUROPEENS, LE SALAIRE DE LA HONTE (Vidéo)


                                    • Deneb Deneb 27 octobre 2011 06:51

                                      Hessel recidive en occultant ou en ignorant sciemment l’avènement du Réseau, l’explosion des communications verbales et graphiques, autant d’outils dont l’État avait le monopole jusqu’alors. C’est le Réseau qui nous a ouvert les yeux, tous ceux qui l’ont exploré ont modifié leur paradigme. Pour le moment l’État se dresse en ennemi du Réseau, son pouvoir consiste à réguler le flux d’informations quitte à opprimer ceux qui s’aventurerait en dehors de l’information admise. Avec le Réseau, l’Etat perd ce pouvoir, et sa pertinence est plus que jamais remise en cause. Il n’y aura pas d’Etat dans une vraie démocratie, comme il n’y a pas d’Etat dans la cerveau humain, juste la conscience, entité indéfinissable et condamné à la récursion. La conscience qui émergera spontanément dans la société interconnectée ne sera pas l’Etat, mais une conscience universelle. Cet achévement, unique dans l’histoire humaine, surviendra dans quelques décennies, mais il a déjà son nom et ses prophètes. C’est la Singularité, connue des mathématiciens, ce moment où la valeur de la fonction atteint l’infini et réapparait en inversant le signe. La fonction du progrès technique suit une courbe de ce type : nous nous entourons de plus en plus d’appareils qui sont de plus en plus petits, tout ça pour arriver à un nombre quasi infini d’appareils aussi petits qu’une molécule. Qu’est-ce d’autre, la vie, qu’une multiplication des machines moléculaires, programmés pour construire des copies exactes d’elles-même ? Notre quête technologique sera donc aboutie lorsque l’on fabriquera le répliquant, une machine capable de se copier elle-même, la seule machine capable de ça pour le moment s’appelle une cellule vivante. Passé la singularité, l’Etat ne sera qu’un mauvais souvenir.

                                      Certains comparent l’avenement du Réseau à l’invention de l’imprimerie, mais ils sont loin du compte. C’est une revolution de l’ordre de celle qui, il y a quelques millions d’années, a poussé un primate à ramasser une longue branche pour faire tomber un fruit. Elle corréspond à une réinvention de l’Outil, à un passage dans une autre espèce biologique, de l’homo sapiens à l’homo connecticus.

                                      Mais je comprends qu’à 90 ans, on a du mal à saisir ce genre de concept qui est pourtant le scénario de l’avenir le plus plausible. Et aussi le plus porteur de l’Espoir, n’en déplaise à tous les catastrophistes et autres eschatologues. Allez pépé Stéphane, tu l’as réussi, ta prouesse médiatique, maintenant tu prends tes cachets et au lit !


                                      • Rolly 27 octobre 2011 07:43

                                        J’ai lu avec attention cet article, ce billet, mais pas les réactions qui précèdent la mienne, à part une ou deux.

                                        Je voudrais dire que je partage l’idée qu’il n’est point besoin de chef, de leader, à un mouvement tel que celui dit des indignés, avec ou sans majuscule. Mais il faut rendre à César ce qui lui appartient, et reconnaître à Stéphane Hessel la paternité de son appel « Indignez-vous ! ». Cela peut s’arrêter là, en la matière.

                                        Pour ce qui est de la démocratie, directe ou représentative, je pense que le système représentatif a ses vertus : il permet une prise de décisions plus rapide, plus aisée et plus harmonieuse, tout en respectant, normalement, les avis des personnes représentées, autant que faire se peut. Une démocratie trop participative, trop directe, trop « bottom-up » risquerait de ralentir exagérément les prises de décision, de les rendre difficiles voire impossibles, même, tant la fragmentation des points de vue et le manque de cohérence d’ensemble, même si les minorités semblent plus et mieux représentées dans ce cas, seraient lourdes de conséquence. Mais le fait majoritaire, s’il s’impose aux avis minoritaires, doit respecter, dans l’idéal, les minorités. C’est aussi ce qu’on demande à un système représentatif, et qui n’est pas si souvent respecté, il faut bien l’admettre.

                                        Enfin, je voudrais dire que je ne pense pas qu’il y ait de sourd complot des plus nantis, des plus riches, des plus aisés, contre les plus pauvres, les moins favorisés, les sans-grade, pour ainsi dire. Je pense plutôt qu’il faut juguler la mainmise de fait des marchés et de la finance, de l’économie, sur le reste de la société. Il faut imposer (dans les deux sens du terme, puisqu’il s’agit d’argent). Imposer les flux financiers, dans le sens de les taxer assez fortement, de façon à ce que, au moins, les spéculations sur les cours boursiers aient des répercussions positives substantielles sur l’économie des Etats, et donc sur la population, par ce truchement. Il s’agirait là d’une redistribution des richesses qui me semblerait de bon aloi. J’ai, d’ailleurs, proposé qu’on instaure une T.V.A. financière (sur les flux financiers), ou qu’on l’étende, puisqu’elle semble exister déjà, en fait.

                                        Voilà mon grain de sel sur ces questions ô combien importantes, à mon sens.


                                        • al.terre.natif 27 octobre 2011 10:04

                                          pardon, mais croyez vous vraiment que « la mainmise de fait des marchés et de la finance, de l’économie, sur le reste de la société » soit le fait du hasard, ou bien du fait que les marchés soient vivants ?

                                          Il y a des gens, qui consciemment ou non, (c’est déjà un débat), déclenchent des actions qui font dire aux journalistes que « les marchés s’inquiètent »... mais ces marchés sont constitués de personnes, d’actionnaires, de gestionnaires de fortunes. Peut être qu’ils agissent juste dans l’optique d’être toujours un peu plus riche, et que cette logique induit toutes les nuisances que l’on identifie bien aujourd’hui. Mais peut être que ces personnes ont une organisation commune, des façons de faire communes, des relations en commun, .... bref, peut être que tout ce petit monde se connait tres bien et discute ensemble de l’avenir qu’ils veulent pour eux (et donc par voie de conséquence pour nous).

                                          Vous parlez de l’argent qu’il faudrait prélever sur les transactions financières. Cela ne serait valable que si l’argent était créé par les états ! ce n’est plus le cas depuis longtemps.

                                          D’autres part, cela n’engage que moi, mais je ne crois pas du tout qu’une rentrée d’argent supplémentaire dans les caisses des états permette de stabiliser la situation. En effet, toute croissance passe par une augmentation de la dette et ce n’est pas demain que les états arrêteront de s’endetter.


                                        • Rolly 27 octobre 2011 11:03

                                          Pour réagir à la réponse d’al.terre.natif, je dirais que que la mainmise de fait des marchés et de la finance, de l’économie, sur le reste de la société soit le fait du hasard, ou bien (provienne) du fait que « les marchés sont vivants », constitués de personnes qui les actionnent, la mise en place de taxe(s) sur les transactions financières, surtout spéculatives, me semble, en effet, indiquée.

                                          Je ne vois pas pourquoi le fait que cet argent soit ou non « créé par les États », ce qui, selon vous, « n’est plus le cas depuis longtemps » (?) devrait y changer quoi que ce fût.

                                          Enfin, je pense bien que le fait de se renflouer, pour les pays, est une solution. Je ne pense pas, comme vous, qu’ils soient condamnés à emprunter ad vitam aeternam : un ménage, pour prendre une autre échelle de réflexion, préférera ne pas s’endetter par l’emprunt plutôt que de le faire, à la longue, notamment. Il doit en aller de même au niveau national, par exemple.


                                        • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2011 19:58

                                          Rolly, vous ne semblez pas comprendre que ce sont les escrocs internationaux (les Banquiers) qui financent les partis politiques, donc qui contrôlent les prétendus représentants des nations. Les Etats s’endetteront parce que la dette est le moyen par lequel les banques contrôlent tout et réduisent en esclavage les populations, même avant leur naissance (vous travaillez pour eux, nous travaillons tous pour eux et nos enfants qui ne sont pas encore nés de même).


                                        • le journal de personne le journal de personne 27 octobre 2011 17:58

                                          Revolta

                                          La résignée : Oui à l’indignation et après ?
                                          L’indignée : On s’indigne d’abord et on voit après
                                          La résignée : si ça se trouve y a pas d’après
                                          L’indignée : s’il y a un avant, il y a un après
                                          La résignée : je n’ai pas cette impression
                                          L’indignée : tu as l’impression qu’on tourne en rond ?
                                          La résignée : Non, l’impression qu’il ne peut pas en être autrement !

                                          http://www.lejournaldepersonne.com/2011/10/revolta/


                                          • Christoff_M Christoff_M 28 octobre 2011 04:49

                                            L’arroseur arrosé, ce mec douteux qui était envoyé sur tous les plateaux pour porter la bonne parole en espèrant surtout canaliser la violence qui monte dans la rue ( les indignés s’étant bien rendu compte du foutage de gueule des mondialistes et de leurs banques scélérates et vampires de l’économie réelle)...

                                            Monsieur Hessel qui croyait éduquer se retrouve dépassé lui aussi...

                                            Les mondialistes doivent commencer à faire sérieusement dans leur froc, car ils n’osent plus nous sortir les Attali, BHL et autres qui ne passent plus du tout, les gens éclairés ayant bien compris leur rôle en France à la solde de la clique mondialisante comme Kouchner dans un temps plus ancien avec sa mise en scène de sacs de riz...

                                            Je sens bientôt se pointer sur le service public des cours de compréhension de l’histoire, de la philo de la religion et l’indignation polie de monsieur Hessel faisait partie du même accabit,
                                            bonne pour les naifs, les plus jeunes ou les indignés qui s’enflamment sur tweet ou facebook, toutes ces petites manœuvres à deux balles des mondialistes qui sentent que le sol se dérobe, et qui sont prêts à nous inventer n’importe quoi, une nouvelle mode, un nouveau courant de pensée, une indignation polie, la ou il faut un révolte et un ras de marrée pour renverser les escrocs qui nous manœuvrent et nous manipulent depuis si longtemps...


                                            • miha 28 octobre 2011 16:14

                                              La base indispensable d’une réelle démocratie, c’est une constitution par et, donc, pour le peuple.

                                              L’opinion publique a du mal à s’approprier cette idée... pourtant, les Islandais l’ont fait : 25 citoyens ont rédigé LEUR constitution qui, actuellement, est en discussion pour approbation... oui, les médias n’en parlent guère, c’est pourtant un fait.

                                              Une action que les indignés mettent sur pied en ce moment : un référendum populaire réclamant une constitution par et pour le peuple, sur l’exemple de celui qui a eu lieu contre la privatisation de la poste.

                                              But : sensibiliser le plus de personnes sur ce concept de constitution du peuple..

                                              Voir cet article pour plus de détails :

                                              http://lesindignes57.over-blog.com/article-appel-aux-citoyens-eveilles-87382603.html

                                              Il ne tient qu’à vous, les citoyens éveillés, de faire la même chose dans votre ville.

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