• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Europe > La France peut-elle quitter l’Union Européenne ?

La France peut-elle quitter l’Union Européenne ?

Mécontents de n’avoir pu exprimer leur volonté par la voie du référendum, beaucoup de citoyens aphones souhaitent que la France quitte l’Union Européenne. Certains qui ne craignent aucune torture, ils votèrent Sarkozy et peuvent en supporter plus que d’autres, ont pris connaissance du traité de Lisbonne. Ils assurent, sans trop savoir, qu’il suffit d’appliquer l’article 50 de ce document portugais et l’affaire est dans le sac ! La France est sauvée.
 
Ouf enfin libres ! La France redevient prospère. Les « affaires » ne croisent plus à l’Horizon politique et la justice indépendante dynamite les réseaux de corruption occultes, une maladie, entre furoncles et hémorroïdes, qui parasite sièges parlementaires et portefeuilles ministériels.  
 
Déjà, le pôle emploi se désertifie. Les sans-abri investissent les pullmans à la bonne étoile. Les retraités doublent leur épargne sur le tapis vert des banques agricoles qui financent les patates bios. Nos bidasses, épinglés par les médailles, libèrent les Afghans de leur présence héroïque et l’Otan déplore notre départ. Renault et quelques autres réintègrent le clapier natal. Mon petit Liré, complice, ne parle plus de rien et ma chaumine savoure la douceur angevine revenue des vapeurs bruxelloises de léonard Misonne. Bref la France profonde retrouve l’âme que l’apprenti boucher lui avait confisquée.
 
Alors la fin du cauchemar est proche n’est-ce-pas ? Tac ! D’un coup d’ongle on décolle l’article 50 "post it" et le place sur le formulaire de sortie où il adhère à l’endroit adéquat. On le valide d’un coup de tampon administratif tricolore et la France dégage un budget de plus de 19 milliards pour faire brouter les vaches, multiplier les alevins de l’aquaculture et essaimer l’huitre japonaise au large d’Oléron. Le bonheur ! Le Bordeaux coule à flots au ministère de la Défense, les barriques de sang de retour de Kaboul classées secret défense rejoignent le recyclage.
 
Imaginez nos frontières qui réinstallent leurs barrières, nos douaniers qui retrouvent fouilles et déclarations, nos contrebandiers qui ne sont plus contraints de trafiquer du narcotique et du sans papiers pour faire plaisir aux Calabrais de Silvio. La république retrouve ses valeurs sans les Villepin, Chirac, Jospin, DSK, Aubry, Dupont Aignan, Cohn Bendit, j’en oublie… les meilleurs sans doute.
 
Nous voici, entre nous, avec nos idoles préférées, Olivier Cabanel, Papybom, Imhotep, Le Chat, Christian, nos lettrés de prédilection, Ariane Walter, Paul Villach, Amaury Wautremez, nos politiciens chéris, Boutin, Lepage, Asselinneau, Dume, notre sage bien elevé, Fergus. Enfin notre univers Agoravox aux senteurs de terroir d’Allain Jules préservé des ingérences et des diffamations comme si la liberté d’expression souveraine était revenue vierge de pollution.
 
Mais voilà ! A interroger les augures, les choses ne sont peut-être pas aussi simples . Voyons du côté du contrat estremadurien... L’article 50 que dit-il ?
 
« 1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
 
2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
 
3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
 
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent… »
 
Le Conseil européen, qui rassemble les chefs d’état et de Gouvernement, ne se réunit pas tous les quinze jours. Il est prévu deux réunions par semestre à l’initiative du président (Van Rompuy). Toutefois ce dernier peut convoquer une réunion extraordinaire si nécessaire.
 
Les alinéas 2 et 3 limitent la liberté de mise en application de la décision de l’état sortant, ouvrant la porte à tous les accords possibles pour autant qu’en vertu de l’alinéa 3 de l’article 218 : « La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union. »
 
C’est en effet dans le cadre du Conseil (des ministres) et non du Conseil européen (chefs d’état et de gouvernement) que sera entériné l’accord et les conditions de retrait négocié. Toutefois l’état sortant ne participe ni aux débats ni aux décisions au sujet de l’accord de retrait.
 
Ceci présente l’avantage de disqualifier les députés européens de l’état sortant dont on peut craindre l’opposition unanime à tout accord négocié de retrait puisque leur carrière européenne est définitivement compromise si l’accord est adopté.
 
Un tel accord, en vertu des dispositions de l’alinéa 3 de l’article 218, est l’objet d’une négociation avec la Commission de l’Union Européenne ou le haut représentant de celle-ci, si l’accord envisagé porte principalement sur la sécurité commune. Toutes les formules de coopération sont envisageables. Il est donc bien délicat sans connaître les vœux du peuple de l’état sortant de supputer s’il faut, par exemple, tenter de conserver l’Euro, comme le Vatican et Monaco, ou réintroduire le franc pour devise, accepter la libre circulation des populations comme la Suisse, les accords concernant la Sécurité Sociale et la retraite, la coopération judiciaire, etc.
 
Un retrait total et immédiat de l’Union n’est donc pas envisageable, c’est un processus qui, fonction de l’accord final négocié, nécessite au bas mot un an voire beaucoup plus comme l’envisage l’alinéa 3 de l’article 50 du traité portugais.
 
Cette situation de «  régularisation  » intermédiaire, ne soustrait nullement l’état sortant à ses obligations financières et légales vis-à-vis de l’Union. Il continue à participer aux institutions et décisions de l’U.E. à l’exception des séances concernant l’accord de retrait. Il peut alors tomber sous le coup de toutes les sanctions en vigueur en cas de non respect de lois règlements et directives de l’Union (pacte de stabilité, application des actes législatifs, valeurs de l’Union, etc…). Sur ce point particulier il y a gros à parier qu’un état sortant ne remplissant pas les obligations du pacte de stabilité (déficit annuel maximum de 3% du PIB et dette globale maximum de 60% du même PIB) n’aurait guère de possibilité d’obtenir la clémence ou des délais pour parvenir à corriger le tir avant l’amende salée. D’autant que la France, n’a pas à attendre de compassion des autres états membres.
 
Notre Président bien aimé et son bluff maladif ont soutenu la politique de sévérité prônée par l’Allemagne pour faire croire à notre bonne gestion en truquant d’une manière ou d’une autre le bilan de l’état établi selon les normes U.E. Ne l’a-t-il pas fait, notamment, avec le « Grand Emprunt » de 35 milliards en 2010 prévu pour la recherche bouchant ainsi pour près de 2% de PIB de trou, tandis que notre dette globale (norme UE) dépasse déjà 60% du PIB ?
 
Le retrait risque donc du fait de notre lamentable situation économique de coûter beaucoup d’argent. A moins qu’il n’achève l’état en le mettant en faillite du fait de la perte de confiance des marchés financiers. Souvenons-nous qu’aujourd’hui plus de 70 % des Obligations assimilables (OAT) et de Bons du Trésor (BTAN et BTF) sont détenus par des non-résidents. Si ceux-ci voient leur placement en danger, ils en exigeront le rachat. Vous prévoyez la conséquence d’une telle décision. je ne m’y étends pas.
 
Voilà, succinctement, pour le volet européen du retrait, mais avant même de considérer celui-ci, il est un autre volet qui doit être réglé : la mise à jour de la Constitution, dont le titre 15 consacré à l’U.E doit être abrogé pour faire acte de retrait.
Ceci nécessite une révision constitutionnelle autant dire un référendum ou un Congrès pour décider de l’opportunité de sortir ou non de l’Union européenne. Sans cette modification constitutionnelle aucune notification d’intention ne saurait être légitime et prise en considération par l’Union Européenne.
 
En supplément, si un miracle se produit et que la France parvient, très rapidement, à retrouver sa souveraineté pleine et entière : il restera à modifier certains codes parmi lesquels ceux de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, l’électoral, celui de procédure pénale, du travail et de la Sécurité Sociale. Ces modifications peuvent faire l’objet d’une seule et même grande loi en fonction des accords avec l’Union Européenne. Il suffira d’appliquer les différents articles au code respectif auquel ils se rapportent.
 
Vous le comprenez ceux qui prônent aujourd’hui, à corps et à cris la sortie de l’Union européenne, voire de la monnaie européenne tel Monsieur Dupont Aignan, habitué de ce forum, choisissent très mal leur moment. Dans la conjoncture une telle décision précipiterait la catastrophe qui nous pend au nez du fait de la politique suicidaire et dispendieuse de M Sarkozy. 
 
Si le peuple souhaite franchir ce pas pour retrouver sa souveraineté, il lui faut attendre un moment plus propice et dans l’intervalle mieux choisir ses élus. Je ne pense pas ici, uniquement, à l’élection présidentielle, où le peuple doit élir un homme digne de confiance et indépendant des partis, sa mission n’étant pas de conduire la politique ou de réformer l’état. Non ! Je songe aux députés dont l’immense majorité issue des prétendus grands partis rassemble des personnes corrompues par le pouvoir qui ne remplissent pas leur mission et vivent aux crochets de la nation en profitant et magouillant tous azimuts. Le peuple doit choisir des représentants dignes et intègres quelle que soit leur activité professionnelle.
 
Afin de corriger les erreurs électorales, il semble nécessaire de réduire à 3 ans la durée de la législature. Il paraît aussi capital de déterminer, par le suffrage universel, les justes rémunérations et frais d’une telle mission législative. Il est aberrant que les Parlementaires et le Gouvernement décident eux-mêmes de leurs gages. Celui qui entre en fonction dans une entreprise définit son salaire en accord avec son patron, de la même manière le mandataire s’accorde sur ses émoluments avec son mandant, il n’en décide pas seul. Pourquoi en serait-il différemment des représentants du peuple ? 
 
Quant au traité de Lisbonne il suffirait peut-être de le renégocier pour faire de cette Union celle des peuples et non des chefs et des banques. Après tout n’est-ce pas parce que les banques francaises représentaient le plus gros créancier de la Grèce que dame Lagarde des finances à tout soudain fait découvrir la solidarité européenne à Sarlkozy ! 
 

Moyenne des avis sur cet article :  2.8/5   (51 votes)




Réagissez à l'article

121 réactions à cet article    


  • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 10:06

    Cher Emile,
    Je n’ai même pas eu le temps de le lire dans le ventre des articles qui mijotent avant de naître !
    Merci, merci !
    Je vais chercher une amie à la gare et je revines le déguster !!!
    merci encore !


    • emile wolf 26 novembre 2010 10:15

      Bonjour à tous

      Erratum ! Erratum !

      Le ver est dans le fruit...Je répète : le ver est dans le fruit....

      le verbe élire a perdu son « e » en fin de parcours... dans le 3ème paragraphe avant le point final : Si le peuple.....

      Sarkozy ne s’écrit pas Sarlkozy. Mon « majeur » est resté très puéril....Mon majeur est resté très puéril . Il a mouché son nez et présente ses excuses à l’ami des pédophiles.. Je répète il présente ses excuses à l’ami des pédophiles.

      Ces deux erreurs seraient le résultat d’une goutte de beurre fondu, le clavier ayant goûté les escargots de bourgogne à la « Montebourg » servis par le Chef. Quand le majeur patine la frappe décline.

      Bonne journée à tous ! 
       

       


      • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 10:19

        Chouette !!


      • Imhotep Imhotep 26 novembre 2010 12:14

        Je pensais que le SARL-kozy était une volonté, pas mal trouvé, quoi que ce serait plus une SA-ko-zy 


      • kéké02360 26 novembre 2010 12:20

        A la lueur de l’actualité la S.A.R.L.kozy devrait avec assurance engranger des profits smiley


      • Defrance Defrance 26 novembre 2010 12:29

        @Emile,

         Écrire « Sarl kosy », sans le faire exprès , il fallait le faire, le doigt a du passer par Lourdes  ?

         On pourrait même écrire SARTL (tres limité) ?


      • Rounga Roungalashinga 26 novembre 2010 10:17

        Ce ne serait pas plus simple d’annuler directement ce traité  ?


        • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 10:20

          Mais peut-on le faire ? Comment ? Il faut le savoir !


        • kemilein 26 novembre 2010 21:11

          je sais pas...et si on leur faisait un beau geste bien honorifique ?

          que feront il ? nous envoyer l’armer ? laquelle ? l’UE n’en a pas.
          quoi les deutch nous vendrons plus de bagnole BMW Mercedes... ca emmerde qui ? (à part les quelques uns qui ont des choses à compenser)
          on a des champs, on peut manger
          on a des ingénieurs et du savoir faire, des usines doit bien rester.

          de toutes façons y’a rien attendre de l’Humanité, 4000 années glorieuses d’esclavage et d’aliénation, 4000 ans, qu’au lieu de célébré l’imbécilité de la richesse la fortune et toutes ces conneries de propriétés privées, on avait inventé véritablement ce qui nous premettrait d’être des Hommes.

          vous savez ce trucs avec deux guiboles et un gros cerveaux, un machin qu’il n’utilise que pour massacrer ses congénères ou les mettre aux travaux forcés. Vous savez ce flan vautré dans la paresse (capitale) et la luxure immonde illégitime.
          tant que personne ne comprendra le véritable potentiel de l’homme nous resterons esclave de notre « culture » tutelle-itaire totalitaire.

          le revenu minimum est une blague le maximum aussi, le « revenu unique universel » (qu’importe sa forme, l’idée compte), la suppression de la propriété privé, et l’enseignement de l’unique Humanité.
          t’être alors on sera de Vrais Hommes.
          prenons juste la france : 60 million de personnes qui au lieu d’être enchainées a leur condition et leur travail, aurait l’esprit « libre » de se consacrer pour une bonne part a d’autre choses autrement plus intelligente.
          la faim, y’en aurait plus, la culture tout le monde y aurait accès car elle appartient a tous, la science ferait des bons gigantesque avec.. même juste 500 milles scientifiques.

          l’Humanité passe a conté de son Destin, celui qu’elle pourrait prendre. Au lieu de ça elle reste bestiale et débile.

          Europe ou pas, l’humanité est condamnée (sauf si elle change radicalement)

          -l’utopie, ou le réalisme impossible jusqu’à y parvenir-


        • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 10:18

          Je viens de le lire.
          C’est bien ce que j’avais cru comprendre.
          je suis catastrophée. D’autant plus catastrophée que ceux qui m’inspiraient de la tendresse en criant « quittons l’Europe » ! me paraissent soudain des rigolos car , comme d’habitude , en hommes politiques que nous ne connaissons que trop , ils ne sont pas ancrés dans la réalité des choses.

          Jamais eu autant l’impression d’être un rat dans un piège à rat.
          Mais à qui couper la tête ?
          Un cauchemar...
          Merci cher Emile pour cette étude ,hélas bien morose !

          Et merci encore plus pour un début plein d’humour avant d’aborder la partie tragique de l’histoire...
          Si quelqu’un a une solution ?
          Sommes-nous vraiment morts à notre liberté ?


          • paOptiMiste 26 novembre 2010 18:35

            Madame Walter

            au risque d’ajouter à votre désarroi, je vous conseille d’écouter la conférence de Monsieur Asselineau sur l’arnaque de l’union européenne.

            Elle s’intitule « Qui gouverne la France » et vous la trouverez aisément sur le net.

            Vous parlez de tragique... le mot est bien choisi.

            Bonne écoute et à bientôt j’espère pour vos commentaires sur la conférence.


          • stephanie stephanie 27 novembre 2010 05:06



            Et pourtant, l’UPR travaille à la sortie de l’europe et de la zone UE :

            http://www.facebook.com/?ref=home# !/notes/francois-asselineau-union-populaire-republicaine/-a-diffuser-sans-moderation-tract-sur-la-sortie-de-leuro-mode-demploi-/465207127037

            Pour les copieurs d’idées, bien lire l’article !!!!!!

            Ils sont pas beaux nos futurs prochains billets en FRANC ?






          • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2010 10:29
            Bonjour,

            je suis dubitatif à la lecture de votre analyse : je me demande quelle en est l’idée.

            Vous dites « ...ceux qui prônent aujourd’hui, à corps et à cris la sortie de l’Union européenne, voire de la monnaie européenne ... ».

            Est-ce que ce n’est pas dans l’autre sens qu’il coinviendrait d’écrire cela ? Par exemple :
            « ceux qui prônent aujourd’hui, à corps et à cris la sortie de l’euro, voire de l’Union européenne ... » ?

            Sur cette question de l’euro, je vous conseille cet article :

            Ce n’est pas la Grèce qu’il faut exclure, c’est l’Allemagne ! lundi 29 mars 2010, par Frédéric Lordon  : « Que la psyché collective allemande ait été marquée au fer rouge par l’épisode de l’hyperinflation, que sa pensée de politique économique en conserve la trace sous l’espèce de l’idée fixe anti-inflationniste, la chose est en soi parfaitement compréhensible. Toute la question est de savoir si les autres membres de l’Union sont décidés à vivre sous les obsessions d’un seul. Telle est bien pourtant la situation présente de l’Union qui vit selon les manies de l’Allemagne au motif que c’était là la seule façon de l’y faire entrer. La question subsidiaire demande alors jusqu’à quel point les partenaires de l’Allemagne devront souffrir les conséquences des normes qu’elle est parvenue à imposer à tous d’après ses seules inclinations normalisatrices. Or l’état de crise a pour propriété de rendre ces conséquences plus visibles et plus pénibles que jamais – et de rapprocher de ce point. Il suffit pour en juger de considérer l’extrême mauvaise volonté allemande à d’abord simplement envisager l’idée d’une aide collective à la Grèce, puis, s’y rendant du plus mauvais gré possible, son obstination à la soumettre aux pires conditions – intervention en cas seulement de fermeture de l’accès de l’État grec aux marchés, c’est-à-dire à un point de dégradation qui rendra tout solution beaucoup plus coûteuse, refus absolu de toute bonification de taux au nom des saines douleurs de la rédemption et de l’exemplarité –, enfin son insistance jusqu’au dernier moment à impliquer le FMI sans considération pour l’image d’impotence de l’Union renvoyée à la face du monde. »


            • emile wolf 26 novembre 2010 14:53

              Bonjour JL

              Je respecte votre opinion et constate ou je n’ai pas compris que vous êtes plus pour blanc bonnet que bonnet blanc.. Simple question de syntaxe. Vous avez sans doute raison.

              Pour le reste chacun son opinion sur le leadership allemand et sa manière de défendre ses intérêts. Je note cependant un point dans l’analyse que vous présentez à propos de la Grèce.
              Demandez l’opinion de Madame Lagarde. Laquelle Ministre des finances constatant que les banques de notre beau pays étant le principal créancier de l’état grec, réussit à convaincre notre distingué président qu’aider les Grecs c’était s’aider soi-même. Lequel à son tour sut convaincre nos cousins germains qu’il serait plus économique de voler au secours d’Athènes que de soutenir la déconfiture de Paris.

              Vous critiquez l’attitude de l’Allemagne, libre à vous ! Grâce à son potentiel de production, elle profite énormément du marché européen, c’est vrai ! Elle doit ainsi beaucoup à l’Europe . Je constate pour ma part que sa contribution à l’Union Européenne est nettement plus élevée que la nôtre et que, sans elle, l’Union ne vaudrait pas cher.

              En supplément, j’observe que si la fiscalité allemande sur les entreprises est plus juste que la nôtre elle reste tout aussi lourde. Quant au charges sociales il est très difficile de les comparer. Toutefois sans entrer dans le détail ces charges pourraient bien, en fin d’analyse, être, aujourd’hui, plus élevées que dans notre pays où les niches sociales s’èlèveront en 2011 à plus de 62 milliards un manque à percevoir de 22% pour l’ensemble des recettes de la Sécurité Sociale.

              Renseignez-vous bien à ce sujet ! Sylvain Reboul, un des membres d’Agoravox qui dirige un entreprise à Hildesheim (Basse Saxe), vous le confirmera, s’il prend part à ce débat.

              Les handicaps sont donc sensiblement équivalents dans les deux pays, pourtant les entreprises allemandes délocalisent moins que les nôtres, même si elles n’hésitent pas à multiplier les filiales à l’étranger ou à absorber des entreprises étrangères pour développer leur part de marché. 

              L’Allemagne qui possède l’Euro n’en est pas moins un des deux leaders mondiaux de l’exportation en valeur absolue, voire le premier depuis le 3ème trimestre 2010. L’euro n’est donc pas un véritable handicap, contrairement à ce qui se raconte ici. C’est très certainement la manière de s’en servir et d’en profiter qui diffère.

              Quant à la dette gobale de l’Allemagne Fédérale elle est aussi importante que la nôtre mais le PIB étant trés supérieur et le nombre de foyers fiscaux aussi, elle pèse moins lourd sur chaque contribuable et ne fait ni trembler les marchés financiers ni perdre la confiance des porteurs d’obligations et bons du trésor.

              L’impotence de l’Union renvoyée à la face du monde est une bien jolie phrase, analysée dans le contexte économique international c’est, sauf votre respect, une élégante ineptie. Allez demander aux USA de couvrir la dette grecque ou d’un quelconque état de l’Amérique latine et rendez-nous compte du fruit de votre démarche !
              Songez aussi à l’impotence de la France. J’ai du mal à suivre un tel concept métaphorique. 
              Un peu de réalisme, de recul et la confrontation d’informations d’origine complémentaire permettent quelquefois de mieux appréhender une situation avant de subir les influences et données unilatérales qui génèrent souvent les préjugés. 

              Charité bien ordonnée commence par soi-même. Ceci est un proverbe local, pas allemand ou patagon. Le traitement réservé aux Roms dans notre pays est bien différent de celui que ceux du Kosovo ont recu pendant 12 ans en République Fédérale et recoivent encore puisque leur état d’origine refuse de reconnaître la plupart d’entre eux comme ressortissants et qu’ils sont sur le point de devenir apatrides, c’est à dire définitivement sur les bras de l’état fédéral. Environ 14.000 personnes sont concernées. Ceci constitue une preuve de solidarité indiscutable, le Kosovo n’étant pas membre de l’Union.

              Si vous m’autorisez à conclure :

              Je ne pense pas qu’il soit utile dans le cadre d’une question de droit et de bon sens : La France peut-elle quitter l’Union Européenne ? de faire le procès des comportements des uns et des autres.Mais libre à vous d’attirer l’attention sur cet aspect. En revanche, ceci me semble un excellent sujet d’un article que je vous encourage à écrire. Vous pourrez y développer à loisir avec votre talent et votre perfection lttéraire vos idées et vos arguments. Il sera, pour nous tous, d’un grand enseignement et je le lirai avec un grand intérêt et une grande attention.
               
              A bientôt et merci de votre intervention.


            • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2010 15:44

              @ emile wollf, deux choses :

              - Je ne crois pas que les deux propositions : « ...ceux qui prônent aujourd’hui, à corps et à cris la sortie de l’Union européenne, voire de la monnaie européenne ... ».

              et : « ceux qui prônent aujourd’hui, à corps et à cris la sortie de l’euro, voire de l’Union européenne ... » ?

              Soient équivalentes : sauf erreur, je ne vois pas comment on pourrait sortir de l’UE et garder l’euro.


              - La deuxième chose : il me semble que vous avez perdu de vue le fait que ce n’est pas moi qui ai écrit ce texte dont vous faites l’éloge pour la forme et la critique pour le fond.

              Je ne suis pas compétent pour répondre à la place de Frédéric Lordon. Cependant, je voudrais réagir à ceci que vous écrivez : "

              « Grâce à son potentiel de production, (l’Allemagne) profite énormément du marché européen, c’est vrai ! Elle doit ainsi beaucoup à l’Europe. Je constate pour ma part que sa contribution à l’Union Européenne est nettement plus élevée que la nôtre et que, sans elle, l’Union ne vaudrait pas cher. »

              Un tel point de vue me parait très fataliste et si je traduis, ça donne : « hors de l’UE, point de salut, et l’Allemagne y est incontournable ».


              - Vous ajoutez : « L’impotence de l’Union renvoyée à la face du monde est une bien jolie phrase, analysée dans le contexte économique international c’est, sauf votre respect, une élégante ineptie ».

              J’enfoncerai le clou en disant que cette impotence est due au fait, entre autres, que les Allemands « ne jouent pas collectif ». Et c’est un euphémisme. Voilà pour l’élégante ineptie.


            • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2010 15:57

              Juste un détail : il va de soi que, AMHA, quitter l’euro, voire l’UE n’aurait de sens que si la France était capable d’avoir la maîtrise de sa monnaie,et j’irai même jusqu’à dire, si les banques étaient nationalisées.

              La monnaie c’est avant tout de la confiance. En quelle monnaie un peuple peut-il avoir meilleure confiance sinon en celle qui lui appartient ? Je ne parle pas des capitalistes mais du peuple, tant il est vrai que les premiers ont une tendance facheusement récurrente à faire passer leurs avant ceux de la nation.

              Ce midi, il se disait sur France Culture que les propriétaires haïtiens n’exploitent pas leurs immenses propriétés agricoles parce qu’ils font de meilleurs profits en important les denrées. Peut-on trouver meilleure illustration de ce que les marchés ont de nocif ?


            • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2010 16:03

              Et un copié collé pour en rajouter une couche :

              J’ai encore en mémoire, pendant la campagne du TCE, les paroles de l’un des abrutis qui en faisaient l’apologie sur tous les médias. Répondant à une question de l’un des dirigeants de PME convoqués à la messe médiatique il lui disait : « vous vous demandez si les entreprises implantées là où les salaires sont plus bas ne vous feront pas concurrence ? Dans peu de temps, tous les salaires de l’UE auront convergé ».

              Le qualificatif d’abruti est un euphémisme.

              Je crois qu’il est opportun de citer ici « Le théorème de Guetta » : « Toute réussite s’explique par l’Europe ; tout échec est imputable au manque d’Europe ; toute réussite et tout échec appellent davantage d’Europe. » [1] Voir Le Monde Diplomatique, (nov 2008)

              Le déni, c’est notamment le tandem DSK-Aubry née Delors : il n’est rien de plus dangereux qu’un prédateur orgueilleux humilé.


            • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2010 16:11

              La social démocratie a vendu l’UE aux classes moyennes et les droites néolibérales et populistes ont détruit les classes moyennes.

              C’est ce que j’ai appelé « le pas du patineur » tel que le pratique l’oligarchie qui en France s’incarne dans l’UMPS : un coup à droite, un coup à gauche, et ça finit par « rentrer ».


            • Defrance Defrance 26 novembre 2010 17:50

              @ Emile Wolf

              L’Allemagne qui possède l’Euro n’en est pas moins un des deux leaders mondiaux de l’exportation en valeur absolue, voire le premier depuis le 3ème trimestre 2010. L’euro n’est donc pas un véritable handicap, contrairement à ce qui se raconte ici. C’est très certainement la manière de s’en servir et d’en profiter qui diffère.

               Attention , l’Allemagne avec cette idée de transparence et de respect des lois « enfume le Monde » depuis déjà pas mal de temps ?

               J’ai par exemple le cas d’emballages de canards prêts a cuire, élevés et abattus en Allemagne, qui étaient envoyés au Vietnam dans les années 90 et revenaient avec des canards vietnamiens a 10 ou 20 centimes de marks par conteneurs entiers dans un port de la Baltique.

               Il y aussi beaucoup de machines outils, voire d’armes plus récemment, fabriquées en Tchéquie et Tchécoslovaquie auparavant bien marquées Made in Germany ? 

               En France il y a probablement un peu de cela, mais a très petite échelle ?

               Par contre on ne se sent pas fliqué en Allemagne comme on peut l’être en France, on peut rentrer dans un magasin sans faire vérifier son sac par un vigile !

               De plus une bombe sociale couve en Allemagne avec les lois du Dr Hartz, la pauvreté gagne du terrain chaque jour ! 
               
               
               


            • emile wolf 26 novembre 2010 19:03

              Rebonsoir JL

              Pour ce qui concerne l’euro et l’union je comprends maintenant votre réaction. Tout est enviageable dans le domaine de la devise. Vous le savez le Vatican et Monaco qui ne sont pas des états membres de l’Union usent de cette devise en vertu d’accord , rien n’empêche d’envisager une sortie de l’Union et l’utilisation de la monnaire européenne.  

              A propos de l’Allemagne : un constat n’est pas une fatalité n’interprêtez pas mal mon propos pour moi c’est une « Herausforderung » c’est-à-dire un défi. Une remise en place de la réalité.

              Pouvez-vous me dire qui joue collectif ? Les Anglais, les Grecs, Les Irlandais, les Espagnols ? Les francais qui truquent leur bilan ? Soyons sérieux et ne nous voilons pas la face : notre responsabilité n’est pas à rejeter sur les autres.

              Vous avez mille fois raison quand vous parlez de la monnaie mais ce n’est pas seulement de la confiance, depuis Bretton Woods il faut aussi des résultats économiques et là : le bât blesse ! C’est aussi ce qui fait la différence entre les Allemands et nous.

              Je ne sais plus quel grand personnage disait que la France avait la droite la plus bête du Monde j’y ajoute volontiers, nos syndicats qu’ils soient du patronat ou des salariés et pour ne pas faire de jaloux nos Gouvernements et nos Parlementaires avec en prime la gauche et nous-mêmes.
              C’est ni du fatalisme ni de la capitulation, c’est encore un constat qui me peine. J’avais comme tout un chacun une certaine opinion de moi pas la meilleure mais pas la pire...

              Ah ! Cher JL les choses sont bien compliquées et nous n’y comprenons hélas rien ou pas grand-chose !

              Bonne soirée !
               


            • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 22:21

              Cher Emile, merci de ces très clairs éclaicissements.


            • stephanie stephanie 27 novembre 2010 05:12

              je cite :

              « Ah ! Cher JL les choses sont bien compliquées et nous n’y comprenons hélas rien ou pas grand-chose ! »


              Dans ce cas, il ne faut pas écrire d’article, et laisser ça à des personnes compétantes !


            • LE CHAT LE CHAT 26 novembre 2010 10:35

              bien sûr ! la Slovénie a bien quitté la yougoslavie et l’Estonie a quitté l’URSS ! 
              Si le peuple l’exige , just do it !


              • Catherine Segurane Catherine Segurane 26 novembre 2010 10:37

                La France est un pays souverain, et il ne tient qu’à elle de dire qu’elle est en droit de se retirer de tout traité.

                Surtout du traité de Lisbonne, qui est parfaitement illégal puisque le peuple avait voté non au référendum, et que la nomenklatura a passé outre son vote.


                • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 10:59

                  Si la France est un pays souverain et qu’il ne tient qu’à elle, comme à tout autre pays, je suppose, de se retirer de tout traité, comment se fait-il que le traité de Lisbonne (on sait ce qu’il vaut mais il existe.) précise les règles et les délais pour quitter l’Europe ? Quelle perte de temps, vraiment.

                  il y a une contradiction dans votre réponse.
                  D’un côté vous dites que la France est un pays souverain et de l’aure côté vous rappelez que ce pays souverain s’est fait baiser, après avoir dit « non », par une nomenklatura qui a imposé le « oui ».
                  Si la France quitte l’Europe, la nomenklatura leur dira : « Bravo ! Vous avez raison ! Allez-y ! Cela change un peu nos projets ,mais ce n’est pas grave ! »
                  J’en doute.
                  mais j’aimerais tellement que vous ayez raison. vous vous en doutez aussi.


                • emile wolf 26 novembre 2010 12:53

                  Bonjour Catherine Segurane

                  Vous me surprenez . Votre affirmation frise l’inexactitude le peuple qui dispose de la souveraineté nationale l’exerce dans le cadre de sa Constitution. Sans vous conseiller, vous devriez lire l’article 55, le titre 15 de la constitution et les décisions du conseil constitutionnel par exemple celle-ci : http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1992/92308dc.htm. Vous saurez quels pans entiers de la souveraineté nationale ont été transférés à l’Union Européenne.

                  Les prétendus cavaliers seuls qui sont exposés dans certaines interventions de nos gentils participants ne sont pas l’exemple serein de la responsabilité politique de leur auteur respectif. Il convient sur une telle question d’être adulte, calme et de respecter, qu’ils nous plaisent ou non, les accords ou traités apparemment régulièrement passés par nos représentants. La fuite de cette responsabilité est tout aussi honteuse que la médiocrité ou l’hypocrisie des dirigeants qui ont conduit à l’adoption du traité de Lisbonne.

                  Décidément ce mépris de la loi semble la caractéristique d’un grand nombre d’entre nous. Voilà une révélation bien décevante. Un peuple irresponsable qui viole ses engagements est un peuple qui s’exclut de la communauté internationale. A vous lire, le peuple aurait les dirigeants nuls qu’il mérite, ce dont personnelllement je ne suis pas convaincu du tout.

                  Faites parler vos sentiments, mais respectez votre pays et ne le déshonorez pas davantage, par des conclusions sentimentales hâtives qui obèrent la réflexion.

                  La Nomenklatura UMPS comme le dîtes a été élue par le peuple et l’a trompé certes. Ceci n’est pas du ressort des partenaires à un traité. C’est une question interne et constitutionnelle. En laissant agir des Mitterrand, Chirac et Sarkozy à leur guise, avec la Constitution et la séparation des pouvoirs, le peuple et ses représentants parlementaires ont conduit la France dans l’état où elle se trouve. Aujourd’hui il lui faut enfin réaliser dans quel pétrin cette inconséquence populaire le place et en accepter les effets en tentant calmement d’y remédier.

                  Ce que vous proposez est une révolution. Je ne peux vous suivre. Les conditions ne sont pas celles de 1789. La bourgeoisie est aujourd’hui aux commandes de l’état et le ruine. La France n’a pas la capacité intrinsèque de vivre mieux par le biais d’une révolution .
                  Il est de loin plus efficace et rapide de corriger cette situation par les urnes dans à peine 18 mois. Balayons le système des partis et imposons une réforme sérieuse de la Constitution. Quand la situation économique et sociale sera meilleure il sera temps d’imposer la réforme du concept peu démocratique de l’Union européenne ou d’en sortir honorablement et sans trop de dommages.

                  L’hystérie collective ne mène à rien qu’à changer de profiteurs sans améliorer la condition des citoyens. Réflechissons !

                  Bonne journée     
                         


                • Defrance Defrance 26 novembre 2010 13:02

                  Le traité, est anti-constitutionnel :
                   Seul un referendum pouvait lier les Français a une « constitution Européenne » en regard a la constitution de la V éme
                   Le President a été elu sur ces bases et la modifications voté a une Lang pres, pas deux ne pouvait rentrer en vigueur qu’apres de nouvelles élections comme l’a été par exemple la modification du septennat au quinquennat !
                   Or le Président et le gouvernement ont instaurés de nouvelles prérogatives et les ont utilisées immédiatement sans repasser par la case élections, ce qui est parfaitement anti-démocratique ?
                   Imaginez un assureur qui vous informe que des maintenant c’est votre voisin qui devra faire les déclarations a votre place, serait ce acceptable sans proposer une résiliation du contrat en cours ?
                   


                • kéké02360 26 novembre 2010 13:08

                  cet article à saper le moral ( une manie de la SARLkozy de jouer avec la peur et l’insécurité ), a au moins le mérite de rappeler que la sortie de l’euro et de l’europe ne sera pas une partie de plaisir ,mais aussi de mettre en exergue le côté versatile des citoyen(ne)s ....

                  Faut être assez gonfler ou inconséquent pour oser écrire que c’est pas le moment de quitter le radeau !!!!!!!

                  Quand aux sanctions, laissez moi rire tout çà est virtuel ( les intérêts sur la dette de la dette ,du papier cul oui !!! ) Pourquoi appliqueraient ils les textes pour une fois !?? 

                   L’europe est moribonde et si les français ont les corones pour la faire cette révolution cela ne fera que précipiter un peu la dissolution de l’europe ( d’autres pays à coup sûr suivront parceque çà n’est plus tenable cela a déjà été expliqué ....... ) Il n’y aura donc pas de sanctions mais une capitulation à l’ << amiable >> !

                  Il n’y a donc pas à avoir d’état d’âme sur les dégats colatéraux financiers occasionnés aux banques et spéculateurs ... Quand on a de la merde jusqu’en haut des bottes on attend pas qu’elle rentre dedans, on se casse .................. :->

                  P.S. Si vous êtes ( entre autres ) au débit agricole , barrez vous !!!  smiley




                • Cogno2 26 novembre 2010 15:52

                  Décidément ce mépris de la loi semble la caractéristique d’un grand nombre d’entre nous.

                  Ca n’a rien à voir, mais il faut être sot et soumis pour continuer à respecter des lois que non seulement vous n’avez pas demandé, mais qui en plus vous tuent à petit feu.
                  Vous donnez un caractère sacré à la loi, un caractère inviolable, intemporel qui frise le religieux.
                  Si les gens avaient toujours respecté les lois, rien n’aurait été fait, rien n’aurai jamais évolué.

                  Ce n’est pas la loi qui est importante, c’est l’idée qui est derrière, des lois sont enfreintes tous les jours, certaines sont abrogées, d’autres entrent en applications.

                  Enfin la dernière personne à qui l’on rends des compte, ce n’est pas l’autorité, ce n’est pas notre chef de tribu ou notre président, c’est à nous même, et il n’est pire juge que soi même.


                • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 11:05

                  @ Popu

                  Pourquoi être discourtois ? Dans la catastrophe annoncée, du moins, entre nous, restons polis.


                • Popu 26 novembre 2010 14:49

                  Si catastrophe il y a, elle changera rien de fait à la dialectique du tartufe :
                  -tartufe d’un jour, tartufe toujours.

                  Nulle solidarité en cette affaire, juste les temps qui changent, et, en cette évolution temporelle, en ce cirque chronologique, la même proportion de clowns qui sévissent, sous des masques différents.

                  De surcroît, donner sincérement son avis n’implique pas que l’on soit courtois, le consensus ne faisant pas encore totalement loi.

                  Etre dur, certes : si l’on est juste !... et je le suis !


                • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 15:24

                  @ Popu
                  Donner son avis d’une manière courtoise est le propre de la civilisation opposée à la rustrerie.

                  Votre avis est juste ? Sa justesse se suffit à elle-même.

                  Quant aux vertus d’une franchise exacerbée, elle ne peut qu’exciter les esprits en un temps où il faut rester calme.

                  Nous ne partageons pas le même avis mais du moins nous en parlons.

                  Pour conclure, je suis le conseil : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse à toi-même. » Et j’avoue que quand j’ai passé un bon moment à faire un article, même si publier est s’offrir à l’avis des autres et l’accepter, je n’aime pas que l’on me dise : « Oh ! la !la ! Vous m’avez gonflé ma bonne dame avec votre prose à deux balles ! Vous vous prenez pour Balzac, vous en êtes loin ! » (On me l’a déjà écrit dans un fil sur « Ikéa ».)
                  Quel intérêt ?

                  Avant de vouloir révolutionner l’Europe et le Monde, « révolutionnons » la conduite de nos vies privées.
                  La critique, oui. Le crachat, non.


                • emile wolf 26 novembre 2010 19:14

                  Bonsoir Popu
                   
                  A ce stade c’est irréversible l’aspirine ne vous soulagera hélas pas ! 

                  Essayez le vermifuge ou le laxatif cela est plus efficace que tout vomitif , même littéraire, vous vous sentirez mieux !
                  Surtout laissez-moi votre carte de visite. Je vous envoie par retour facture et papier de sécu pour vous essuyer.

                  Bonne toilette.


                • Popu 26 novembre 2010 20:11

                  Réponse de pitre que celle-là !

                  Infantile, sans portée aucune, ne reposant que sur le seul contentement de celui l’énonçant.

                  Satisfaction que l’on pourra dès lors définir comme telle :
                  -le contentement d’un enfant tout-puissant !

                  Alors, faisons le point :
                  -d’un côté, une petite dame mollassonne, quelque bigote écrivassière se payant de bons mots -car, verbe doucereux, mielleux, empreint de bien-pensance et destiné à emplir des pages blanches-, et de l’autre, un immature graphomaniaque, graphorrhéique.

                  Pas à dire !... l’on me gâte ce jour d’hui !



                • emile wolf 26 novembre 2010 22:17

                  Bonsoir Popu

                  Ma recette avait du bon. Vous voici soulagé ! Je savais que l’odeur de vos propos vous ferait le plus grand bien ! Après tout c’est beaucoup de vous-même n’est-ce pas ?

                  Je vous suggère maintenant d’exposer vos nobles qualités dans un article, un vrai ! Une envolée spirituelle remplie de mots choisis, colligeant les vertus de la prose à l’intérêt du sujet et la beauté du style. Vous qui avez des idées et débordez de culture nous serons ravis de pouvoir les partager.

                  Hélas ! A consulter votre pédigree pas le moindre quatrain rédigé de votre blanche main à se mettre sous la dent. Dommage ! Nous aurions pourtant été heureux d’apposer notre plante gauche sur l’ouvrage prétendu tiré à 8.000 exemplaires du grand romancier que vous êtes. Oh bien sûr ! Juste pour voir si votre prose si délicate et parfumée porte bonheur ou non. 

                  Mais voilà, frustré vous êtes aussi frustrant !

                  En somme votre radicalisme n’a dégal que l’élévation de votre pensée, à lire vos pauvres commentaires sans finesse, il atteint les sommets de la platitude. Vos parents peuvent être fiers de vous. Vous les représentez dignement. 
                   
                  Quelle est donc votre difficulté ? Vos succès littéraires qui, peuplés de goujateries fétides, vous contraignent à travailler de nuit et finissent au pilon ? 

                  De quel complexe intellectuel souffrez-vous que vous n’exprimiez que haine travestie en mépris pour camoufler votre misère ?
                  Votre solitude et votre introversion maladive aiguisent votre agressivité et révèlent une jalousie grottesque. Soyez vous-même, supportez-vous. Ceci vous évitera sans doute d’être insupportable et médiocre.

                  Certes vous n’avez ni la plume facile ni le vocabulaire émancipé, mais est-ce une raison pour vous en prendre à votre machine, à votre logiciel ou à Ariane ? Vous ne l’égalerez jamais ? Vous ne possédez ni son talent ni sa facilité et encore moins sa pratique, en un mot son métier. Son esprit est plus vif, plus brillant et, sans doute, plus fou que le vôtre. Elle possède ce charme exquis que vous n’atteindrez jamais et moi non plus. Il faut vous y résigner. En plus, au risque de vous faire de la peine, je vous trouve assez lâche puisque , votre dernier commentaire le prouve, c’est elle que, à travers mon article, vous visiez en réalité. 

                  Epargnez-nous, de grâce, ce style ampoulé et vaniteux, il vous convient mal et souligne votre médiocrité. Comment voulez-vous, avec de tels échantillons et un soupcon de vantardise, nous faire croire que vous êtes un professionnel du crayon ? Un amateur montre plus de sincérité, de naturel et de respect dans ses billets et interventions. 
                  N’étalez donc pas ainsi votre rancoeur, elle vous nuit.
                   
                  Enfin soyez convaincu que personne ne vous veut du mal ni n’écorche vive votre personnalité. Elle est insignifiante et ne dérange personne.
                  Le centre du monde vous ne l’êtes, comme tout un chacun, que pour vous seul. Ne le fuyez plus vous devez faire toute votre vie avec. Suivez cette suggestion vous verrez... vous vous sentirez beaucoup mieux. 

                  Respectez ceux qui vous amusent et ignorez ceux qui vous ennuient. Quand on veut blesser autrui, il faut viser juste et non se déconsidérer en tentant de rabaisser et de salir, sans le plus perceptible talent.
                  Défoulez-vous avec grâce et légèreté voire humour, ce qui, j’en conviens, ne semble pas votre spécialité, mais en avez-vous une ?
                    


                • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 22:45

                  @ Popu

                  J’ai lu ce que tu avais écrit à un petit jeune dont c’était le premier article.
                  Lamentable.
                  J’ai alors compris à qui j’avais affaire.
                  Plus de temps à perdre.


                • Popu 27 novembre 2010 10:35

                  Je ne vous ai pas lu -je connais par avance vos réponses, si classiques et si sottes-, mais constate que vous avez réagi !

                  Mon verdict, donc : « touchés », mes deux gaillards !

                  Mon but ici : débusquer le tartufe, le faire sortir hors de ses gonds... et je réussis à merveille !

                  Un de mes ardents désirs : parvenir à me faire virer de ces forums si citoyens qu’ils en sont proprement écoeurants de bêtises, de consensus, de bien-pensance rebattue. 

                  Je m’applique à cela, et espère y parvenir... en attendant, je m’amuse, attaque, me délectant de vos contradictions -servies sur un plateau !

                • Alpo47 Alpo47 26 novembre 2010 10:50

                  Cet effort de rhétorique, ou de « masturbation intellectuelle », certes brillant, me parait inutile et déjà dépassé, dans la mesure où l’europe en tant qu’entité politique et économique n’existera plus dans quelques jours.. semaines.. ou mois. Tout est en train de s’accélérer.
                  Dans la débandade provoquée par l’effondrement économique qui s’en vient, ce sera, et c’est déjà le cas, du « chacun pour soi ». Alors ...

                  De plus, si je veux quitter mon activité, couple, famille ... je peux négocier pour arrondir les angles en respectant règles et civilité ou ... prendre mes chaussettes en « faisant un bras d’honneur » et vivre ma vie, libéré de ces entraves. Dans le deuxième cas, je me fiche bien de récriminations de l’autre partie.


                  • Defrance Defrance 26 novembre 2010 13:10

                    Vous avez raison, l’esclavage etant interdit de maniere constitutionnelle, on est libre de faire ce que l’on veut quand on veut !

                     L’idée de l’Europe était en soi une belle chose, mais comme je le dit depuis des années, il faut y mettre le temps et le faire avec TOUS LES CITOYENS" , mais pas avec les marionnettes que l’on a l’impression d’élire pour nous représenter ?
                     
                     Une révolution Synchronisée en Grèce, Irlande, Portugal, Espagne , France peut mettre l’Europe des technocrates de Bruxelles a genou, très rapidement ?
                     


                  • COVADONGA722 COVADONGA722 26 novembre 2010 10:51

                    yep , le bonjour , et alors mr E Wolf on vous découvre raisonnable « raisonneur ? » mais nonobstant Amicus curiae témoignant de l’impossibilité de couper la tete de l’hydre bruxelloise.Que d’arguties juridiques que de preceptes économiques sensés raisonnables vous nous dispensez.Et il nous faudrait attendre des temps plus propices
                    les calendes grecques par exemple ?.Vous nous renvoyez vers l’urne nous préssant de faire des choix plus judicieux.Mon cher qu avons nous donc à perdre ? nous ne sommes rien nos voix compte pour rien . Nous les peuples d’europe, immense majorité invisible
                    inaudible sur son sol.Les états censés nous servir de boucliers ont étés démembrés vendu à l’encant par des affairistes elus et cooptés ne procédants d’aucunes souverainetés nationnales.Le vote ? serait il juste et pensé qu’il ne compterait pour rien , vienne des temps « c’est mon voeux » ou les peuples d’europe décideront que le vote n’est pas l ultime épée et ou dans une immense jacquerie se teintant d’identitaire nous reverront les mercantis affairistes boutiquiers et leurs classes collaboratrices aux « tinettes » de l histoire.


                    • asterix asterix 26 novembre 2010 10:52

                      Il vous inspire confiance le professeur Nimbus sur la photo illustrant l’article ?
                      Moi pas ! Un catholique conservateur, un thomiste, un membre émérite du groupe de Bildenberg, un ami de mes amis poussé par Sarko. Au cas où vous ne le sauriez pas, ce type de l’ombre, c’est Herman Van Rompuy, le président de la communauté.
                      Et un flamingant surtout. Un flamingant d’abord !
                      Z’avez raison de vous méfier...


                      • Defrance Defrance 26 novembre 2010 13:13

                        Restez neutres, une marionnette est une marionnette, un guignol, est un guignol, le fait qu’il soit Flamingant ou et catholique ou même athée ne change rien ?


                      • asterix asterix 26 novembre 2010 13:27

                        Dans mon théâtre de Guignol à moi, des marionnettes, il en faut de tous les goûts


                      • dup 26 novembre 2010 10:57
                        La France peut-elle quitter l’Union Européenne ?

                        OUI ET VITE  !!!

                        • Morpheus Morpheus 26 novembre 2010 11:02

                          Votre article est intéressant, mais tout de même : vous ne vous sentez pas un peu couillon, pour le coup ?

                          Certes, il n’y a pas de doute que les technocrates européens se sont bien débrouillé pour coincer les états qui se sont fourrés dans ses griffes - et parmi ces technocrates, combien de Français ? Beaucoup, à n’en pas douter, et pas des moindre. Je laisse à chacun l’opportunité d’en dresser la liste.

                          Mais alors quoi ?

                          Saisissons l’opportunité pour dénoncer ce piège à rat - comme le dit justement Ariane ci-dessus - et dans la foulée, dénoncer la trahison (le mot n’est pas trop fort) de ces hommes et femmes politiques et faire ensuite le constat que ce sont les institutions dites démocratiques de la République elles-mêmes qui sont cause de cette désillusion.

                          Lorsque l’on a été trahis, et que cette trahison porte sur des actes écrits, et même signés, pourquoi vouloir se ficeler encore en respectant des actes faits et signés par trahison ?

                          Il n’y a pas à respecter le moindre traité, le moindre acte, si l’on fait le véritable choix de recouvrer sa suprématie. La France à des institutions, des structures de gestion, une force de police, une gendarmerie et une armée. Elle est en outre - chose non négligeable - doté de l’arme nucléaire. Si elle décide de se retirer unilatéralement de l’U.E., certes, cela fera grand bruit, et la France sera vouée aux gémonies par la presse.

                          Si le principal problème est la dette, alors rejoignez le CADTM et mettez en application le plus grand des principes : on ne vous remboursera pas et on annule la dette ! C’est aussi simple que cela. Mais pour cela, c’est sûr, il faut des hommes et des femmes « qui en ont »...

                          Il y a encore ça, en France ?


                          • Augustule Augustule 26 novembre 2010 23:13

                            « on ne vous remboursera pas et on annule la dette !  »


                            C’est exactement ce que vont faire les USA !

                          • Papybom Papybom 26 novembre 2010 11:08

                            Bonjour Emile.

                            Au moment du referendum, nous avons été abreuvé d’arguments pour et contre. La majorité était contre. Mais les politiques décident …

                            Une fois la toiture posée, il est un peu tard, pour revoir les fondations de l’édifice.

                            En parcourant le site de Monsieur François Asselineau, on trouve pléthore d’arguments pour en sortir. La solution est-elle réalisable, je ne le pense pas.

                            Notre problème est avant tous, interne. Nos dirigeants n’ont pas surveillés les travaux. En délégant cette responsabilisée, ils ont fragilisé l’ouvrage. Des requins se sont rués sur le gueuleton ainsi offert.

                            Maintenant, l’argument sur la Suisse et la Norvège, qui ne sont jamais entrées de l’Europe est fallacieux. Qui en est sorti, quelle expérience  ?

                            Monsieur Asselineau est bien aimable, mais je n’oublis pas qu’il conduisit la campagne d’un parfait honnête homme : Monsieur Tibéri.

                            Un bon architecte peut restaurer une ruine. Trouvons en un pour 2012. Si la France pourvoit au« Machin », elle doit contrôler et éviter les dérives.

                            A on déjà vu un navire dirigé par un clan ? C’est le capitaine qui fixe le cap et qui doit ensuite rendre compte aux armateurs.

                            Cordialement.


                            • emile wolf 26 novembre 2010 15:31

                              Bonjour Papy,

                              La sagesse de l’expérience et du vécu, la finesse du raisonnement parlent avec votre plume. J’apprécie votre fidélité et l’intérêt que portez au débat.
                              J’ignorai le passé politique de Monsieur Asselineau ayant parcouru un récent article publié sur Agoravox j’ai cru comprendre qu’il souhaitait proposer ses services à la prochaine présidentielle. Il est évident que le candidat sait de quoi il retourne quand il s’agit de campagne électorale.
                              Merci de l’information.

                              C’est toujours très instructif d’échanger des informations. Voici une participation fort utile.

                              J’apprécie également votre otpimisme, votre clairvoyance et votre conclusion. 

                              Echangeons Papy, échangeons.

                              A bientôt. Cordialement


                            • COVADONGA722 COVADONGA722 26 novembre 2010 16:00


                              @l’auteur

                              je vous avais identifié « ami de la cour » il semble qu’ en fait j’etais un peu juste 
                              « impliqué » pour ne pas user du trop connoté « collaborateur » eu été plus judicieux. 


                            • colerix 26 novembre 2010 22:40

                              Tiens donc ! Asselineau aurait « conduit la campagne de Tibéri », selon « papybom ».
                              Remarquez, ça ne mange (à ce stade) pas de pain, pour « papy », de faire une telle affirmation.
                              Donc, « papy », vous confirmez ? Parce qu’à votre âge, il faut savoir prendre ses responsabilités…


                            • jaja jaja 26 novembre 2010 22:51

                              Asselineau a travaillé comme directeur de cabinet ou candidat à Paris pour Pasqua, Panafieu et Tibéri. Qu’un tel homme que son parcours suffit à discréditer puisse apparaître à certains comme une alternative est tout simplement à hurler de rire.


                            • jaja jaja 26 novembre 2010 22:52

                              Je laisse à Papy le soin de préciser le tout....


                            • Augustule Augustule 26 novembre 2010 23:18

                              « Asselineau a conduit la campagne de Tibéri »


                              Quelles sont vos sources svp ?

                            • jaja jaja 26 novembre 2010 23:29

                              Asselineau était candidat à Paris pour la liste du repris de justice Tibéri. Google est votre ami :

                              http://www.google.fr/search?q=asselineau+Tib%C3%A9ri&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a


                            • colerix 27 novembre 2010 01:33

                              Ce qui est sûr, c’est qu’Asselineau n’est pas un pion des USA et de la CIA (ce qui en revanche est la règle, depuis des décennies, chez les trotskistes).


                            • Morpheus Morpheus 26 novembre 2010 11:23

                              Essayons de prendre les choses sous un autre angle.

                              Vous êtes membre d’une société coopérative : la République Démocratique de France.

                              Vous élisez parmi vos membres des cadres ayant pour mission de diriger l’entreprise.

                              Vous faites confiance, et comme vous n’êtes pas trop calé en terme de gestion d’entreprise, et que vous êtes naïf, vous vous laissez enfumer, d’année en année.

                              Un jour, toutefois, il se produit une catastrophe, une crise grave, et en faisant un bilan et en vous penchant (enfin) sur le bilan de toutes ces années, vous vous apercevez que le commit d’administration que vous avez élu vous a trompé, a trompé vos intérêts. Certains l’on fait de plus ou moins bonne fois, d’autres pas du tout (même s’ils affirment le contraire, leur position est indéfendable).

                              Que faites-vous ?

                              Primo, vous licenciez pour faute grave les administrateurs félons.

                              Deuxièmement, vous dénoncer les divers contrats et règlements signés par ces administrateurs, lorsque ceux-ci sont contraires aux intérêt de la société. Vous pouvez le faire par le détail ... de façon global - quitte à renégocier ensuite chaque point.

                              Troisièmement, vous remettez en cause le système qui a permis de vous laisser enfumer - et à ce stade, vous ne pouvez pas vous permettre de négliger une remise en question personnelle : d’une façon ou l’autre, c’est aussi votre passivité qui a fait que vous vous êtes fait enfumer. De ce point de vue, la meilleure chose reste une autocritique salutaire visant à ne plus reproduire la même attitude, ce qui confinerait à la folie (la définition de la folie, c’est de reproduire sans cesse les mêmes attitudes en attendant des résultats différents).

                              Quatrièmement, vous repensez la façon de cogérer votre entreprise de façon que chacun, chaque personne qui fait partie de l’entreprise, prenne ses responsabilités. Vous réécrivez un nouveau règlement sur la façon de gérer l’entreprise (création d’une nouvelle constitution).


                              • Defrance Defrance 26 novembre 2010 13:23

                                Bien vu Morpheus,

                                 Comme une fin de guerre, le vainqueur dicte ses volontés, les perdants n’ont qu’a obéir ?

                                 Les citoyens qui n’ont pas de mandats politique ne sont pas responsables de la dette, ceux qui les ont leurrés doivent payer a leur place ?

                                 Je répète mon credo : ON NE CRÉE PAS DE RICHESSE, ON LA TRANSFÈRE quand un riche devient riche, c’est TOUJOURS au détriment d’un pauvre plus honnête que lui !

                                 En fait Bettancourt et quelques exilés bancaire peuvent facilement renflouer les finance sans pour cela retirer le caviar de leur menu ?

                                 

                                 


                              • COVADONGA722 COVADONGA722 26 novembre 2010 11:25

                                au passage , s’agissant des textes sur la grece et l irlande ils sont passé ou les libéraux libertarien les tenant de la main régulatrice du marché le Péripate , lucillo et compagnie ???


                                • Augustule Augustule 26 novembre 2010 23:20

                                  Il se sont fait plumer par Maddof !


                                • dup 26 novembre 2010 11:39

                                  regardez la video et vous savez pourquoi on le diabolise . les ’nazi’ sont pas ceux qu’on croit
                                  http://www.dailymotion.com/video/x8s520_le-pen-denonce-le-nouvel-ordre-mond_news

                                  le truc du psychopathe , c’est d’attribuer ses fautes à l’autre


                                  • emile wolf 26 novembre 2010 11:52

                                    Chère Ariane ou plutôt chère Adrénaline

                                    Merci du merci ! L’étude est un bien modeste survol. Votre empressement et ma charge d’ouvrage m’ont conduit à l’abrégé. Le labyrinthe est gigantesque. L’article est modulable. Le héros de votre « Coup de foudre » qui saute les trains de caddies, les alignements de chaises cathédrales et les menhirs peut ici enjamber les paragraphes.

                                    Nous voici donc un peuple d’escrocs !
                                    Mais pas de panique ! C’est une question de temps il est possible d’imaginer qu’un gentil Britannique, Danois voire Polonais ou Roumain, fatigué de l’arrogance de notre Hypermenteur décide d’approfondir la régularité des ratifications francaises quant aux traités communautaires et s’apercoive avec bonheur que les aimables Gaulois ont fait dans l’irrégularité totale.

                                    Ceci aurait pour conséquence d’annuler la mise en application du traité de Lisbonne puisque la ratification des 27 états membre est nécessaire à son entrée en vigueur. A ce sujet je me permets de vous renvoyer tendrement à un article de votre serviteur : Traités européens : les ratificaitons d’un état voyou ? Paru sur ce distingué forum le 20 septembre 2010...

                                    Bien entendu, une telle annulation ne peut être constatée que par la Cour de Justice européenne suite à la plainte d’un état membre. Le principe du fait accompli n’étant pas reconnu par cette juridiction (la France a déjà été condamnée pour ce motif) et notre pays n’ayant pas signé la Convention de Vienne sur les traités internationaux : aucune prescription ne saurait courir en faveur de telles malversations...

                                    Voici qui pourrait être l’objet d’une magnifique joute juridique et calmerait les ambitions de l’Union Européenne des chefs, des avides et des ovidés.... 

                                    Mais je ne suis qu’un simple citoyen ! Ni magistrat ni chef d’état, je ne pointe pas à l’horodateur de la Commission et ne vis pas de la gamelle du Conseil européen. 

                                    Bien sûr ! Si vous étiez élue et si j’étais nommé « Lumière sur les abîmes » Les choses iraient sans doute différemment.

                                    Présentez-vous ! Ce serait pour vous une autre manière d’éprouver le grand frisson et de provoquer le temps, notre rival. Il semble plus excitant pour vous de vivre sur le qui-vive au pied du grand vertige pour planer au dessus de l’abysse. Ceci aiguise votre talent et stimule votre générosité. Je vous perce, vous comprends et vous envie.

                                    Tout espoir est permis. Ne voit-on pas,dans la nature verdoyante du Pays Basque où l’autochtone festoie de pattes de poulets, des fermes où les gallinacés, amputés et heureux, picorent annélides et limaces en chaise roulante, attendant que leurs extrémités repoussent ?


                                    • xbrossard 26 novembre 2010 12:20

                                      les technocrates de Bruxelles veulent nous empêcher de sortir de l’Europe...

                                      pour paraphraser Staline : les technocrates de Bruxelles, combien de divisions ?

                                      • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 12:25

                                        @xbrossard

                                        Très drôle ! ca fait du bien de rire un peu.
                                        Autre question : « Où est Staline ? »


                                      • Defrance Defrance 26 novembre 2010 13:25

                                        A Neuilly-sur-Seine, il mesurait lui aussi 1,6 mètres, coïncidence peut être, mais plus surement mpême maladie ?


                                      • xbrossard 26 novembre 2010 15:10

                                        @Ariane Walter


                                        très drôle oui, mais très vrai aussi : pourquoi croyez vous que tout le monde suit les USA et leur dollar dans l’abîme, si ce n’est parce qu’il dispose de la première armée du monde (autant que tout les autres états réunis !).

                                        Les plus puissants garantissent leur puissance par la menace, même s’il ne l’utilise pas (et ne me parler pas de Gandhi car il avait derrière lui 700 millions d’indiens contre quelques millions d’anglais, on a vite fait dans ce cas de parler de pacifisme...)

                                        Si la Françe dit à Bruxelles : on ne paye plus rien sinon on vous rentre dedans (dis en des terme bien plus imagé bien sûr...) que coryez vous que dira Bruxelles ?

                                        De toute façon, à terme, on sait ce qu’il se passera dans le futur : quand la chine sera devenu la première puissance mondiale, un certain nombre de pays (par exemple la Grèce qui est en train de passer des accords ou de se faire acheter au choix...) se mettront sous sa protection et diront aux autres créanciers d’aller se faire voir (mais pas chez les grecs ce coup-ci...)

                                      • Traroth Traroth 26 novembre 2010 12:22

                                        La France peut aussi simplement s’appuyer sur sa constitution, qui dit qu’elle est un état souverain. En conséquence, elle a comme alternative à la procédure indiquée dans le traité de Lisbonne une autre possibilité : retirer sa signature des traités qu’elle a signée, indiquer aux institutions européennes qu’elle décide de ne plus faire partie de l’Union avec effet immédiat. Qui va l’en empêcher ?


                                        • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 12:27

                                          @ Traroth
                                          Vraiment ? Aussi facilement ? je croise les doigts !


                                        • Traroth Traroth 26 novembre 2010 15:03

                                          Ça pourrait être aussi simple. L’auteur invoque des dettes que la France aurait envers l’Union, ce qui ne tient pas debout, étant donné que la France contribue plus qu’elle ne reçoit des fonds structurels.

                                          Ensuite, je ne dis pas que ça va arriver, mais à cause de raisons politiques.


                                        • emile wolf 26 novembre 2010 15:45

                                          Bonjour Traroth

                                          Merci de votre participation. Vous avez à la fois raison et tort.

                                          Prenez connaissance de l’article 55 et du Titre XV de la Constitution. Des pans entiers de la souveraineté nationale ont été transférés à l’Union Europénne Hèlas !

                                          Veuillez lire également l’article : http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/traites-europeens-les-81551&nbsp ; Traités européens : les ratifications d’un état voyou.

                                          Ceci donnera de l’eau à votre moulin. Les ratifications de nombreux traités européens dont celui de Lisbonne sont irrégulières !
                                           


                                        • emile wolf 26 novembre 2010 19:50

                                          Rebonsoir Traroth

                                          Vous me faites un bien vilain procès où ai-je écrit que la France devait de l’argent à l’U.E ?

                                           


                                        • Imhotep Imhotep 26 novembre 2010 12:30

                                          Le retour de l’euro au franc est d’une bêtise inouïe et aurait des conséquences incalculables.

                                          1- en coût direct : fabrication billets et de pièces, rachat des euros en circulation, modfication de tous les documents comptables, de tous les documents imprimés, de toutes les téiquettes de prix, de tous les logiciels, de toutes les comptabilités publiques et privées etc… coût gigantesque bien plus lourd que dans l’autre sens
                                          2- les coût indirects induits du passage d’une monnaie à l’autres : conflits avec les commerçants, erreurs de calculs, déstabilisation des personnes qui ne font pas les bonnes conversions
                                          3- coût économique incommensurable avec une dévaluation immédiate vis-à-vis de l’euro, l’Allemagne étant alors le plus gros morceau qui nous met une claque économique. Les importations allemandes notre principal concurrent vont nous coûter beaucoup plus cher et nos importations nous rapporter beaucoup moins : on ne cessera pas d’acheter des voitures allemandes et eux ne sont pas presser de nous acheter nos Renault. Surenchérissement des coûts de transactions, c’est-à-dire le t-rétablissement des commissions bancaires de change coût direct 3 % au moins, un coût direct engendré pour nos voyages en Europe : taux de change, frais bancaires etc.
                                          4- coût financier : explosion des intérêts de la dette à cause d’un crédit international beaucoup plus couteux, coût augmenté des importations de matières premières dont l’énergie (payées en dollar, nous serons dévalués).

                                          Sortir de l’euro est une gigantesque casse économique et les illuminés ne sont pas ceux que l’on croit. S’il y a des europhiles béats, il y a des eurosceptiques dangereux qui disent n’importe quoi. Ou alors qu’ils l’assument. Qu’ils disent nous vouons sortir de l’euros par idéologie et non pour améliorer notre économie, réduire le chômage etc. la plus belle blague est cette histoire de dévaluation compétitive. Le Royaume Uni a eu sa livre qui a baissé de façon drastique et son économie est par terre. L’euro lui-même a eu sa période de baisse importante sans résoudre ni le chômage ni les difficultés économiques. Cet argument est assez médiocre dès lors que 80 % de nos échanges sont intracommunautaires. Sortir de l’euro c’est immédiatement se trouver confronté au change avec l’Europe avec les conséquences citées plus haut.

                                          • kéké02360 26 novembre 2010 13:42

                                            Arrête de te faire du mal !!!! si la France sort de l’europe vacillante , l’europe s’écroule un peu plus vite et pour de bon !!!!! Et puis chacun se réorganise point barre !!!

                                            T’aurais pas placé un peu de sous toi par hasard !!!???? smiley

                                            T’as les chocottes un smiley


                                          • Defrance Defrance 26 novembre 2010 14:33

                                            Boujour Imothep ,

                                             Pourquoi pas un EUROFRANC, avec une simple surcharge sur les Billets et un trou dans les pièces ?
                                             
                                             Pourquoi le dollars -qui ne vaut plus rien tant il en est imprimé - que la dette des USA n’a rie,n a envier à la dette Française - serait si surévalué par rapport a l’EUROFRANC ?

                                             Pour ce qui me concerne, il me semble qu’une monnaie commune ne peut survivre qu’avec une politique commune, or on en est pas là puisque la Grande Bretagne s’implique dans la Politique de l’Europe SANS être soumise a la monnaie commune ? 
                                             Le choix actuel est simple, continuer la construction Européenne AVEC les nations qui ont adoptées la Monnaie commune, soit arrêter le massacre en repartant sur des bases saines ?

                                             Avec l’Euro qui valait deux Mark, les prix ont doublé en mois de deux ans en Allemagne ! Les commerçants n’ont même pas eut a changer les étiquettes dans certains cas !

                                             Les carburants sont maintenant plus chers en Allemagne qu’en France ou en Belgique, ce sont les Frontaliers Français qui se frottent les mains maintenant ? 

                                             

                                             

                                             


                                          • emile wolf 26 novembre 2010 16:12

                                            Bonjour Imhotep

                                            Merci de vos explications. Nos medias, souvent incompétents ou a la solde des pouvoirs, ont transformé la constitution et soutenu pour la plupart les détournements opérés par les partis politiques notamment quant au mandat présidentiel.

                                            Alors vous imaginez ! Quand il s’agit d’un traité qui en réunit deux, lesquels à leur tour modifient des traités précédents et que la plaisanterie dépasse les 400 pages annexes comprises, nos compatriotes, qui ignorent tout ou presque de l’instruction civique qu’ils ont peu , mal ou point recue, sont totalement conditionnés. 

                                            Il est très délicat et difficile de corriger et compléter cette éducation. Par définition tout le monde sait mieux et chacun a raison. Les Don Quichotte et les Sancho Pansa de notre espèce ne sont pas nécessairement les bienvenus.

                                            C’est un effort colossal que nécessite l’apprentissage du b à ba des institutions européennes et des conséquences de tels traités sur la vie quotidienne et économique de la nation.

                                            Ne désespérons pas. Comme dit mon copain Gadlu : Gémissons ! Gémissons ! mais espérons.


                                          • Philou017 Philou017 26 novembre 2010 18:10

                                            Comme d’habitude, quand on parle d’économie, les gens parlent avec des tas de préjugés.
                                            Je repond à Imhotep :

                                            Le retour de l’euro au franc est d’une bêtise inouïe et aurait des conséquences incalculables.

                                            1- en coût direct : fabrication billets et de pièces, rachat des euros en circulation, modfication de tous les documents comptables, de tous les documents imprimés, de toutes les étiquettes de prix, de tous les logiciels, de toutes les comptabilités publiques et privées etc… coût gigantesque bien plus lourd que dans l’autre sens
                                            Le passage a l’Euro n’a pas couté si cher que cela. Ce qui a coûté cher est la hausse des prix que les consommateurs ont pris dans la gueule. De plus, le retour au Franc peut se faire progressivement, en gardant l’Euro comme monnaie en double. Ce qui repartit les coûts sur la durée.
                                            2- les coût indirects induits du passage d’une monnaie à l’autres : conflits avec les commerçants, erreurs de calculs, déstabilisation des personnes qui ne font pas les bonnes conversions
                                            Beaucoup de gens retrouveront leurs repères avec le retour du Franc. D’autant que ce passage peut se faire très progressivement.
                                            3- Les importations allemandes notre principal concurrent vont nous coûter beaucoup plus cher et nos importations nous rapporter beaucoup moins : on ne cessera pas d’acheter des voitures allemandes et eux ne sont pas presser de nous acheter nos Renault.
                                            On en importera moins, les gens rachèteront des voitures Françaises. Et bien d’autres choses. Les produits Chinois et autres devront être taxés, à moins d’accords bilatéraux. Il faut prévoir des difficultés dans les premiers temps, mais de toute façon on sort pas de ce merdier sans difficultés.

                                            Surenchérissement des coûts de transactions, c’est-à-dire le t-rétablissement des commissions bancaires de change coût direct 3 % au moins, un coût direct engendré pour nos voyages en Europe : taux de change, frais bancaires etc.
                                            Les gens voyageront moins, ils prendront leurs vacances de préférence en France.. Comment font les Suisses ? Beaucoup de mauvaise foi.

                                            4- coût financier : explosion des intérêts de la dette à cause d’un crédit international beaucoup plus couteux, coût augmenté des importations de matières premières dont l’énergie (payées en dollar, nous serons dévalués).

                                            Là, c’est plus juste. On peut prévoir une augmentation du coût des importations. Mais qu’est-ce qui nous empêche de continuer à payer les matieres premeres en Euro, si l’abandon de l’euro se fait progressivement , ce qui me parait évident.
                                            A moins qu’il dévalue lui aussi.
                                            Le crédit plus coûteux ? tant mieux, on vivra moins à crédit, ce qui parait inévitable vu la crise actuelle. Un problème important vient du poids de la dette. mais c’est quelque chose qu’il faudra résoudre, dans ou en dehors de l’euro. Si la finance mondiale s’écroule, on soldera tout cela tres vite....

                                            la plus belle blague est cette histoire de dévaluation compétitive. Le Royaume Uni a eu sa livre qui a baissé de façon drastique et son économie est par terre.
                                            Ca fait longtemps que l’économie de la GB est par terre. Elle repose principalement sur la finance. Comparer avec la GB est hors de propos.

                                             L’euro lui-même a eu sa période de baisse importante sans résoudre ni le chômage ni les difficultés économiques.
                                            L’euro est beaucoup trop haut. Quand il baisse, il l’est un peu moins, c’est tout.

                                            Cet argument est assez médiocre dès lors que 80 % de nos échanges sont intracommunautaires. Sortir de l’euro c’est immédiatement se trouver confronté au change avec l’Europe avec les conséquences citées plus haut.
                                            On importera moins, on exportera plus. Cela relancera les entreprises Françaises, qui seront beaucoup plus compétitives, y compris et surtout sur le marché intérieur. Bien sur cela ne se fera que progressivement.

                                            Bref, si la sortie de l’euro pose quelques difficultés, c’est à mon avis un faux oukase.

                                            Le principal problème,c’est l’état de notre économie, avec des millions de chômeurs et une partie du tissu économique sinistré. Si l’Euro est une horreur, c’est avant tout l’ensemble des politiques économiques Françaises et Européennes qui pose problème.
                                            C’est pourquoi je ne suis pas pour se précipiter de sortir de l’Euro , mais il ne faut pas en exagérer les difficultés.


                                          • Defrance Defrance 26 novembre 2010 19:23

                                            Si l’EURO pert 6,5 fois sa valeur , on retombe pile au Franc ?


                                          • Augustule Augustule 26 novembre 2010 23:25

                                            Le retour au franc est tout à fait possible, il y a a même un mode d’emploi !



                                          • dup 26 novembre 2010 12:32

                                            evidement qu’il y aura de la resistance . Ils se font des couilles en or par des abus de toutes sortes


                                            http://www.dumpert.nl/mediabase/161331/afc902e3/europarlementariers_zijn_za kkenvullers.html
                                            http://www.lepoint2.com/sons/pdf/Etude-Hauts-Fonctionnaires-Europeens.pdf

                                            OUVREZ LES YEUX

                                            http://www.dailymotion.com/video/xbm9o7_francois-asselineau-quitter-l-ue-1_news
                                            http://www.dailymotion.com/video/xbm9kb_francois-asselineau-quitter-lue-22_news

                                            qu’est ce qu’ils vous proposent en échange :

                                            http://www.whathaseuropedone.eu/


                                            vous avez pas compris qu’on s’est foutu de vous !!!!

                                              D I T E S L E U R M E R D E



                                            • non666 non666 26 novembre 2010 12:36

                                              Le contenu de l’article 50 et de ceux qui precedent est en effet un piege fort bien construit.

                                              Je l’avais denoncé sur un certain nombre de forum a l’epoque du combat contre le TCE.

                                              1) Le premier piege est d’annuler et remplacer TOUS les traités existants en les incorporant Dans le nouveau traité et en en faisant un paquet « tout ou rien » :
                                              Si on quitte l’union on quitte le CECA , la CEE , tous les accords sur le nucleaire etc etc etc....
                                              C’est lourd et cela d’autand plus qu’il faut NEGOCIER avec ceux qui restent la survie des accords.

                                              Mais nous avons une carte excellente a jouer : il suffit de regarder la carte de l’Europe et- d’y supprimer la France pour voir ce qu’il reste de cohesion geographique au moteur economique de l’Europe de l’Ouest....
                                              La negociation de ce que nous obtiendrons depends uniquement du fait que nous considerions comme interlocuteur valable une poignée de fonctionnaires europeens dirigés en debat fermé par les ministres etrangers....
                                              Or de cela il n’est pas question.
                                              C’est un debat d’Etat a Etat qu’il est question et je ne vois pas quelle force pourrait nous soumettre aux diktat d’une union illegitime.


                                              2) Le second piege est de croire que l’ultimatum europeen (si nous ne denoncons pas dans les delais le traité alors il est valide et ne plus plus etre remis en cause) est une vérité intagible .

                                              Or le traité ne respectait pas NOTRE constitution initiale et n’a pu etre validé QUE parce que ceux qui en avaient la garde se sont parjurer de leur mission.
                                              Initialement le referendum avait été imposé par le conseil constitutionel en montrant du doigt que la souveraineté nationale ne pouvait etre deleguée ,fusse aux assemblées reunis en congrès.
                                              La souveraineté du peuple appartient au peuple.
                                              En passant outre , Sarkozy a fait un coup d’etat et a obtenu l’accord de fait du PS.
                                              Si celui ci n’avait pas COLLABORE , il y aurait eu les 100 députés ou senateurs pour demander l’avis du CC et celui-ci aurait fait cassé le congres....

                                              La solution est simple : d’un mal ne peut surgir un bien.
                                              Le coup d’etat doit etre annulé purement et simplement et on doit revenir a l’etat du droit anterieur quoiqu’en pense le reste de l’Europe.
                                              Le fait qu’une pognée de juristes aient confectionné des traités nous liants , des textes compliqués suppose qu’on les consçidere comme valide.
                                              Si la sortie de ces textes suppose un processus « revolutionnaire » : alors soit.

                                              3) Il faudra juger les coupables de cette infamie.
                                              Le president de la republique actuelle , bien sur.
                                              Les membres du conseil constitutionel qui n’ont pas informé le peuple du coup d’etat en train d’etre organisé aussi.
                                              Les deputés et senateurs felons qui ont voté ce texte.

                                              Tous devront etre jugé collectivement , condamné et decoupés comme le veucx la tradition revolutionnaire française.
                                              Le message doit etre clair : le complot contre le peuple vaut peine de mort.

                                              Mais la purge , à la Libération ne dopit pas se limiter aux marionettes qui sont sur le devant de la scene.
                                              Ceux qui ont mis enscene cette comedie, les groupes médias, les francs maçons qui opèrent comme des rats, dans l’ombre, les interets economiques qui ont finacés ces operations doivent etre egalement pourchassés et detruits.
                                              N’oublions pas egalement les lobbies de puissances etrangeres hostiles et ennemies, evidemmment.

                                              Voyons ce qu’en disent les supporter de NDA et de DLR ?







                                              • Ariane Walter Ariane Walter 26 novembre 2010 15:28

                                                Un coup d’Etat. Votre expression est juste. C’était un coup d’Etat.


                                              • Daniel Roux Daniel Roux 26 novembre 2010 20:28

                                                @ Non666

                                                Salut le Diabolique. Tu es en pleine forme à ce que je lis. La guillotine va chauffer.

                                                Faut que ça saigne !

                                                Le jour du jugement arrive ! Il va y avoir foule sur le pont du Rhin pour rejoindre les émigrés félons. Strasbourg ou Nantes, même punition pour les traitres.

                                                Y aura du boudin !

                                                 


                                              • Talion Talion 29 novembre 2010 16:22

                                                @non666 : Je peux me tromper, mais il me semble que justement, NDA a clairement exprimé sa volonté de sortie de l’euro ainsi que son désir de remettre en place des barrières douanières destinées a prévenir tout dumping social et fiscal.

                                                Après c’est vrai qu’il a été invité en tant que young-leader à Washington, mais pour autant que j’ai pu le saisir il n’a pas donné suite à cette histoire et a très clairement précisé que « ce n’était pas sa tasse de thé » (je le cite de mémoire d’après une émission de radio sur RMC me semble-t’il).

                                                On pourra certes lui reprocher d’avoir a appeler pour Sarko en 2007, mais là encore il a clairement affiché son changement de point de vue en quittant l’UMP et en appelant ses anciens collègues à en faire autant.

                                                Après, traitez-moi de naïf, mais il a été celui qui a le plus décrié ces lois et accords internationaux qui visent à censurer le web et à le placer en coupe réglée (Dadvsi, Hadopi, Loppsi, ACTA, etc...).

                                                Quelle meilleure alternative ?... Les extrêmes ?... La tentation nationaliste est certes séduisante, mais leur politique utilise comme fondement la division de la population, pas son rassemblement.

                                                Je suis personnellement breton, athée, et a tendance autonomiste, mais même avec le poids de mes préjugés sur les épaules, je me rend compte que sans front commun et solidarité avec mes compatriotes (d’ethnies/confession religieuses/origines culturelle différentes de la mienne), nous sommes tous morts et que nous n’allons pas tarder à être sacrifiés sur l’autel d’une mondialisation et d’un hyper-capitalisme qui va semble parti droit pour nous couler !

                                                Je ne suis pas contre l’idée de faire le ménage et d’accrocher la tête des traitres aux grilles de l’assemblée nationale, mais uniquement lorsque nous serons à cours d’autres options crédibles.


                                              • hunter hunter 26 novembre 2010 13:16

                                                < mode humour on >

                                                « La France peut-elle quitter l’union européenne » ?

                                                J’ai envie de dire, comme un certain Barack Obama pendant sa campagne : « Yes, we can » !

                                                < mode humour off>

                                                 smiley

                                                H /


                                                • Dionysos Dionysos 26 novembre 2010 14:15

                                                  Savez-vous qu’il existe des citoyens ayant votés NON au référendum sur la constitution européenne qui restent malgré tout profondément européens ?
                                                  La sortie de l’Europe provoquerait le chaos et la guerre civile.
                                                  Elle n’est envisageable que par certains nostalgiques révolutionnaires qui feraient mieux de se plonger dans les livres d’Histoire afin de s’imprégner des conséquences, à moins d’être éventuellement, et pour une courte durée, dans le camp des « vainqueurs » ou caché au fond d’une cave !


                                                  • non666 non666 26 novembre 2010 14:27

                                                    La question est toujours la meme.
                                                    Que met on dans le mot « Europe » ?
                                                    S’il s’agit, comme le sens historique du mot l’indique, du continent situé au nord de la medieterranée, a l’ouest de l’Oural, alors il est clair que nous ne devons ni ne pouvons la quitter.
                                                    S’il s’agit de la redefinition des concepts pervertissant ce terme pour en faire le synonyme de « club a adhesion libre d’entités sous controle des etats unis » , ce qu’est l’UE aujourd’hui , alors OUI, il faut la quitter. meme s’il faudra ensuite recree une autre entité avec des objectifs clairs lisibles et transparent pour que les citoyens de cette « nouvelle europe » sachent ou ils vont.

                                                    L’Europe c’est evidemment avec la Russie....
                                                    L’Europe ce n’est evidemment pas la Turquie, Israel ou le controle militaire US sur « son » armée (l’OTAN...)


                                                  • ELCHETORIX 26 novembre 2010 15:38

                                                    bien vu non666 , oui à une Europe de l’ATLANTIQUE à l’ OURAL , NON à cette ENTITE artificielle dite UE , mais en fait , un organisme au service du système économique capitaliste ultralibéral et financier , sous la houlette de LONDRES et WASHIGTON , deux états dits démocratiques , mais en fait , deux états hégémoniques et donc impérialistes !
                                                    Oui , le GdG était un visionnaire qui voyait cette Europe de la BRETAGNE à l’ OURAL .
                                                    Conclusion , la sortie de cette entité l’EUROPE est une nécessité absolue , sans condition avec les autres états , tout en gardant la monnaie actuelle , puis si chaque état reprend sa souveraineté , on revient aux francs ou bien l’écu , en construisant une nouvelle Europe solidaire , plus respectueuse des peuples qui la composent , une vraie EUROPE au service des peuples et non sous l’emprise des banksters et des sociétés multinationales  !
                                                    Que se vayan todos , ces politiciens corrompus et traitres à la nation !
                                                    RA .


                                                  • colerix 27 novembre 2010 01:16


                                                    Mais non, voyons ! Il faudrait arrêter un peu les conneries !

                                                    Il n’y a aucune Europe à construire. Aucune.

                                                    L’Europe, c’est de la foutaise.

                                                    L’Europe, c’est un leurre pour amener les peuple naïfs à l’abattoir.

                                                    Il n’y a pas de peuple européen et il n’y en aura jamais ; à moins qu’un pays européen soit assez fort pour écraser tous les autres et les occuper suffisamment longtemps pour leur faire adopter sa langue, ses coutumes, sa religion, son mode de vie, son organisation sociale, etc, jusqu’à sa façon de penser.

                                                    C’est d’ailleurs exactement ce qu’essaient de faire les anglo-saxons avec l’UE actuelle.

                                                    Et si ça ne se fait pas au bénéfice des anglo-sasons, ça se fera au bénéfice des Allemands, ou des Russes, mais obligatoirement au détriment de tous les autres peuples européens.

                                                    Je ne comprends pas pourquoi des gens font une telle fixette sur l’élaboration d’une « Europe » (en dehors de ceux qui sont payés pour répandre cette propagande, évidemment)…

                                                    L’Europe de l’Atlantique à l’Oural ! Tu parles, Charles !


                                                  • ELCHETORIX 27 novembre 2010 13:17

                                                    @ COLERIX
                                                    Mais camarade , le monde étant ainsi fait , il y a des continents , et nous nous situons géographiquement en Europe , et inexorablement un jour tous les terriens avanceront ou non sur cette planète terre , en coopérant et non en se faisant la compétition économique ou militaire !
                                                    Bien entendu , je suis fortement attaché au concept de nation et je ne souhaite point que notre état disparaisse , c’est pourquoi , je refuse cette entité actuelle , car c’est exact , il n’y a pas un peuple Européen , il y a des peuples , avec des états souverains mais dont on doit s’associer économiquement sans renier chacun son identité et , donc , pour le moment , il faut revenir à la souveraineté nationale pour reconstruire une Europe économique plus solidaire des aspirations de tous les peuples !
                                                    Ce sera , à mon avis pour plus tard , ce sera long , mais inexorable , et les autres peuples des différends continents aspirant aussi au bien-être
                                                    et pour cela il faudra partager les ressources de la terre qui ne sont pas inépuisables , du moins celles de l’énergie .
                                                    On fait comment , tout pour soi , en Europe et donc en FRANCE ou , un partage équitable des ressources et des richesses , et ce mondialement !
                                                    Pas de la façon des impérialistes occidentaux , avec son système économique ultra-libéral et son système financier ravageur , mais de la façon de respect de chaque pays et citoyens qui les compose , sans revenir à un autre système comme l’empire économique étatique ou un communisme primaire , mais refonder un vrai socialisme étatique non aliénant pour la liberté de tout un chacun , une sorte de révolution citoyenne au niveau mondial avec des règles et des devoirs à établir selon le souhait du plus grand nombre , une utopie , non , une espérance , si chacun prend ses responsabilités de vivre sur cette planète en retenant son égo et son orgueil !
                                                    En attendant , ces irresponsables politiques au service de la finance internationale et les responsables des sociétés mutinationales , les économistes du système libéral , certains responsables des médias aux ordres des nantis , QUE SE VAYAN TODOS !
                                                    Et notre pays doit être le précurseur de cette révolution citoyenne , le reste suivra en Europe , puis en Afrique , en Amérique du Sud et les autres continents prendront le « train en marche » pour une vie sur terre enfin apaisée de guerres , de domination et sa cohorte de malheurs de toute nature pour les peuples .
                                                    RA .


                                                  • colerix 28 novembre 2010 21:18

                                                    ELCHETORIX


                                                    Sans vouloir vous faire insulte, je vous trouve désespérant et d’incohérence et de naïveté.

                                                    Vous parlez de votre attachement à la Nation mais votre discours « planétaire » mène tout droit au gouvernement mondial dont rêvent les fous-furieux de l’Empire et autres sinistres individus, mi-malades mentaux, mi-mafieux, qui se réunissent à l’abri des regards pour préparer (la plupart entre deux grotesques séances de Colin-maillard) leur nouvel ordre mondial !

                                                    Le pire, c’est que vous-même êtes très certainement sincère…

                                                  • Defrance Defrance 26 novembre 2010 14:42

                                                    A terme si rien ne change dans cette EUROPE ARTIFICIELLE, ça va finir comme en Yougoslavie, dans la douleur !
                                                     Il suffit de regarder l’échantillon du problème qui nous attend qui se déroule actuellement en Belgique, ou même le roi, reconnu a priori par les deux entités ne peut RIEN FAIRE ?

                                                     Un Europe Prospère , sans chômage, sans trop de pauvres ou de trop pauvres pourrait survivre, mais ce serait alors au détriment d’autres états qui nous apporteraient, de gré ou de force cette richesse que l’on croit manquer mais qui en fait est simplement mal distribuée ?


                                                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 novembre 2010 15:25

                                                      « la Convention de Vienne sur les traités internationaux n’ayant pas été signée par la France : aucune prescription ne saurait courir en faveur de telles malversations... »


                                                      Comme vous le dites, il faudrait que la France change sa propre constitution, dès lors qu’elle a intégré en son sein tous les traités internationaux et les modifications qu’ils ont entraînées. 
                                                      De plus,  vous poussez extrêmement loin le bouchon : si votre interprétation est la bonne , cela veut dire qui la France serait disqualifiée en droit par les autres à signer quelque traité international que ce soit , lequel exige toujours, comme condition de possibilité, le respect de la parole donnée. Cela vaut pour tout contrat, même privé.

                                                      La question de la légalité du traité de Lisbonne, comme vous le dites, est inattaquable sur un plan aussi bien constitutionnel en France qu’en Europe pour une raison simple : il a été ratifié par le congrès comme l’exige la constitution française qui ne fait du référendum ni une obligation, ni une priorité hiérarchique : le choix de la procédure reste l’apanage exclusif du président de la République élu par le suffrage universel. Quant à l’Europe elle ne peut que valider un accord constitutionnellement valide français, car elle n’a pas autorité pour modifier la constitution française par elle-même. Elle peut par contre demander que la France fasse que sa constitution soit conforme aux traités internationaux ratifiés par elle selon la constitution française ; c’est le principe dit de la hiérarchie des normes qui veut qu’un traité international ratifié s’impose au droit national, à charge pour le droit national de se modifier en conséquence...Refuser ce principe c’est refuser l’idée même d’un droit international et faire de la guerre le seul moyen de la politique étrangère !

                                                      Vous avez donc tord de « faire semblant de faire croire » que la convention de Vienne non signée par la France règle la question du respect ou non du traité de Lisbonne ratifié par la France. Les traités européens ratifiés par la France suffisent, comme vous le dites par ailleurs, à imposer en droit français le respect du traité de Lisbonne, comme de tout autre traité ratifié. Votre position sur ce point me semble peu cohérente.

                                                      • dup 26 novembre 2010 16:18

                                                         constitution française qui ne fait du référendum ni une obligation, ni une priorité hiérarchique : le choix de la procédure reste l’apanage exclusif du président de la République élu par le suffrage universel.

                                                        SI , le droit de dire merde est un droit fondamental . Le droit international existe pas , c’est le droit du plus fort. Quand la nation et la vie sont en danger ,le droit s’appelle legitime défense. Est ce que bruxelle qui se torche avec les verdicts populaires est il ’en droit’  ? . foutaises et bilvesées . Il y aura une guerre civile à cause de penseurs de ce genre


                                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 novembre 2010 16:35

                                                        Le droit de dire merde, comme vous dites, à la constitution n’est pas encore inscrit, contrairement à ce que vous dites, dans la constitution en tant que droit constitutionnel fondamental, mais vous pouvez toujours tenter de vous faire élire président de la république pour faire changer la constitution dans votre sens, afin de la rendre en effet plus merdique encore qu’elle ne l’est, mais ne compter pas trop sur moi , ni sur une majorité, pour vous faire élire sur une idée si saugrenue...


                                                      • emile wolf 26 novembre 2010 18:06

                                                        Bonjour Sylvain Reboul,

                                                        Concernant la convention de Vienne : elle règle, notamment, les irrégularités commises à l’occasion de ratification d’un traité et éponge la plupart de celles-ci. La France n’ayant pas signé cette convention n’est donc pas couverte par ces dispositions au cas où la ratification ne serait pas régulière.

                                                        Article 4 de la convention :« Sans préjudice de l’application de toutes règles énoncées dans la présente Convention auxquelles les traités seraient soumis en vertu du droit international indépendamment de ladite Convention, celle-ci s’applique uniquement aux traités conclus par des Etats après son entrée en vigueur à l’égard de ces Etats. »

                                                        L’article 8 de ladite convention dispose : « Un acte relatif à la conclusion d’un traité accompli par une personne qui ne peut en vertu de l’article 7 être considérée comme autorisée à représenter un Etat à cette fin est sans effet juridique. »

                                                        L’article 27 énonce . « Une partie ne peut invoquer les dispositions de son droit interne comme justifiant la non-exécution d’un traité. Cette règle est sans préjudice de l’art. 46. »

                                                        L’article 46 précise : « Le fait que le consentement d’un Etat à être lié par un traité a été exprimé en violation d’une disposition de son droit interne concernant la compétence pour
                                                        conclure des traités ne peut être invoqué par cet Etat comme viciant son consentement
                                                        ,
                                                        à moins que cette violation n’ait été manifeste et ne concerne une règle de son
                                                        droit interne d’importance fondamentale. »

                                                        Or, le traité de Lisbonne dispose à l’article 16  :
                                                         « 1Le Conseil exerce, conjointement avec le Parlement européen, les fonctions législative et budgétaire. Le Conseil exerce, conjointement avec le Parlement européen, les fonctions législative et budgétaire.
                                                        2 Il exerce des fonctions de définition des politiques et de coordination
                                                        conformément aux conditions prévues par les traités.

                                                        A consulter l’article 20 de la Constitution »Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation" les membres du Conseil exercent des fonctions législatives et définissent les politiques : ils cumulent donc une double casquette législative et exécutive puisqu’ils déterminent les tâches et missions de la Commission dans les domaines de compétence de l’Union. L’alinéa 8 de ce même article 16 du traité confirme ces deux fonctions.

                                                        Ce cumul des pouvoirs propre au Conseil, composé de représentants du Gouvernement,
                                                        s’oppose à l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 proclamant le principe de la séparation des pouvoirs et à l’article 23 de la Constitution : «  Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle. ». Un mandat parlementaire permet de voter les lois que le traité de Lisbonne appelle acte législatif.

                                                        En vertu de l’article 54 de la Constitution : « Si le Conseil Constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le président de l’une ou l’autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu’un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l’autorisation de ratifier ou d’approuver l’engagement international en cause ne peut intervenir qu’après révision de la Constitution. »

                                                        La double casquette du représentant au Conseil, selon le traité de Lisbonne, est contraire à la Constitution. Or aucune modification de la Constitution n’a modifié l’article 16 de la déclaration de 1789 concernant la séparation des pouvoirs, pas plus que l’article 23 de la Constitution qui interdit l’exercice de tout mandat parlementaire au membre du Gouvernement. Et cependant le rôle du représentant du Gouvernement au Conseil de l’U.E. est de coordonner les décisions législatives et politiques adoptées et donc de faire exécuter les lois à l’adoption desquelles il a participée dans son propre état.

                                                        En ce sens la Constitution est toujours incompatible avec le traité de Lisbonne. En conséquence la ratification du traité n’est pas régulière et l’on ne peut opposer la convention de Vienne pour éponger cette irrégularité. 

                                                        Quand bien même la France signerait aujourd’hui cette convention et que cette irrégularité ne serait pas considérée comme d’une importance fondamentale - ce qui est pourtant le cas puisque « sans séparation des pouvoirs il n’est point de constitution » (article 16 déclaration 1789) - cette adhésion à la Convention n’est pas rétroactive.

                                                        En conséquence je maintiens que la ratification de ce traité, bien qu’il ait été éxaminé par le Consiel Constitutionnel, est irrégulière en vertu de l’article 54 de la Constitution.

                                                        Il faut ici comprendre que si la construction des institutions de l’Union s’inspire du modèle de la Bundesrepublik, elle s’en distingue. Le Bundesrat ne détermine pas les politiques du Bund, il se borne à l’examen et à l’adoption ou au refus des textes législatifs proposés. Ceci n’est pas le cas du Conseil de l’U.E. Il élabore les politiques et adopte les lois. C’est cette nuance qui nous a opposés si ma mémoire ne me fait défaut.

                                                        Bonne soirée en Basse Saxe.


                                                      • aveclotanvatoutsenva 26 novembre 2010 15:36

                                                        Merci Emile pour cet article et particulièrement pour cette phrase, que malgré votre courageuse (et laborieuse) tentative de défendre la « Construction » européenne, vous avez laissé échapper :

                                                        «  En supplément, si un miracle se produit et que la France parvient, très rapidement, à retrouver sa souveraineté pleine et entière…  »

                                                        Effectivement, Emile, la France dans l’UE, c’est la France sans souveraineté et c’est donc la fin de la France…

                                                        Cela dit, mon pauvre Emile, vous et vos amis de Bruxelles (et leur patrons de Washington) avez un gros problème : le temps joue contre vous…

                                                        En effet, vous pouvez toujours essayer de détourner le discours en faveur de la sortie de l’UE de manière « ringardisante » ou caricaturale (« Renault et quelques autres réintègrent le clapier natal », « Les sans-abri investissent les pullmans à la bonne étoile », « Les retraités doublent leur épargne sur le tapis vert des banques agricoles », etc…), vous pouvez essayer (avec la rage du désespoir) de faire peur au Français, (ce qui fait peur aux français, Emile, ce sont les conséquences de la « Construction » européenne) ça n’y changera rien, strictement rien.

                                                        Vous et vos amis, n’êtes pas crédibles, plus crédibles. Et la Construction européenne peut toujours, avec le concours de gens comme vous, essayer de se refaire une beauté à coup de botox sémantique et fond de teint médiatique, ça n’empêche pas le temps de faire, implacablement, son ouvrage, et ça empêche de moins en moins les gens de voir son vrai visage.

                                                        Quant à vos pseudo objections techniques, même à Bruxelles, on sait très bien qu’elles ne pèsent rien et que le jour où la France décidera de sortir de l’UE, elle le fera, comme elle l’entend, et que ce départ de la France signera de facto l’arrêt de mort de l’UE (et le retour de la démocratie en Europe).

                                                        Bon courage pour la suite.


                                                        • La Botte secrète 26 novembre 2010 16:46

                                                          Tout est dit et dénoncé.

                                                          Les ficelles de l’article visant à ringardiser une sortie de l’UE.

                                                          Les lapsus européistes.

                                                          Les soit-disant arguments techniques qui pèsent un misérable gramme face à l’Histoire et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

                                                          L’auteur de cet article est un fumiste.


                                                        • galien 26 novembre 2010 17:06

                                                          Emilie Wolf doit être une sorte d’hybride boborocrate, car à l’heure où l’euro s’effondre littéralement, où des millions d’Européens risquent de sombrer dans la misère et la pauvreté, v’la t’y pas qu’elle nous sort l’alinéa 4 de l’article 234, du tome 12, du traité 448.

                                                          Vous n’êtes pas de votre temps Emile, votre destin était 40 années plus tôt un peu plus à l’Est.


                                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 novembre 2010 17:12

                                                          à l’heure où l’euro s’effondre littéralement et que le dollar monte vertigineusement ... !


                                                        • galien 26 novembre 2010 17:23

                                                          Bouh, le méchant dollars !
                                                          Avant de désigner le dollar grand responsable, il aurait peut être fallu pensé à construire une assise militaire à l’Europe.
                                                          Le Dollar étant la monnaie unique des transactions de matière première, il aurait fallu peut être se demander pourquoi avant, c’est pas en vomissant des tonnes de paperasse que l’on devient maître du monde, surtout quand on demande la protection de celui qui est en place.


                                                        • Defrance Defrance 26 novembre 2010 19:17

                                                          Quel dollar monte , le papier vert imprimé que je peux imprimer moi même sur mon imprimante couleur ou son hypothétique équivalent OR dont on n’arrive même plus a avoir un inventaire ?


                                                        • stephanie stephanie 27 novembre 2010 05:36


                                                          @ aveclotanvatoutsenva,

                                                          +1

                                                          C’est vraiment le premier et excellent commentaire de tout ce galimatias



                                                        • TSS 26 novembre 2010 15:40

                                                          Tous les experts ès economie français(Hi,hi) nous serinent à longueur de tele qu’il est

                                                          impossible de quitter l’euro et l’Europe  !!

                                                          le president tchèque n’a pas ces problèmes ,il vient de demander une réunion pour négocier le

                                                           retrait de la Tchéquie de l’union européenne !!

                                                          il y a peu de temps qu’il a adheré mais il s’est vite rendu compte du « bordel »... !!


                                                          • aveclotanvatoutsenva 26 novembre 2010 16:40

                                                            Sûr que s’il n’y avait que des Gaston Lagaffe en pleine sieste (n’est-ce pas, « soulmanfred » ?) pour libérer notre pays, il y aurait de grandes chances pour que les USA réussissent à phagocyter la France et les autres nations européennes par le biais de la « Construction » européenne puis du Grand marché euro-atlantique…

                                                            Mais heureusement, il y a de plus en plus de gens qui refusent de penser et de dire « nous sommes cuits », ou « le Grand marché euro-atlantique est inéluctable », car ils réalisent que s’il y a une chose d’inéluctable, c’est bien la fin de l’UE et au delà, le déclin de l’empire US.

                                                            Mais, curieusement, cette fin inéluctable là, les Gaston Lagaffe des forums n’en parlent jamais…

                                                            Étonnant, non ?


                                                          • Pyrathome pyralene 26 novembre 2010 15:53
                                                            Voilà, succinctement, pour le volet européen du retrait, mais avant même de considérer celui-ci, il est un autre volet qui doit être réglé : la mise à jour de la Constitution, dont le titre 15 consacré à l’U.E doit être abrogé pour faire acte de retrait.
                                                            Ceci nécessite une révision constitutionnelle autant dire un référendum ou un Congrès pour décider de l’opportunité de sortir ou non de l’Union européenne. Sans cette modification constitutionnelle aucune notification d’intention ne saurait être légitime et prise en considération par l’Union Européenne.....

                                                             Je vous rappelle que les Français , comme d’autres pays ( dont l’Irlande..... mise maintenant sous esclavage)) , ont voté NON à plus de 55% à la constitution Européenne.....voyez ce qu’il en est advenu !!
                                                            Se tirer de ce merdier infâme ne serait donc que la juste décision du peuple...
                                                            Que people premier fasse donc un référendum sur la pertinence de se retirer de l’Europe !!
                                                            qu’on rigole pour voir...... smiley ce sera 75 % sur cette fois-ci....
                                                            Et si De Gaulle revenait , il en sortirait illico....c’est évident !!!

                                                            Quant aux banques, leur dire tout simplement d’aller se faire foutre profondément et de ne pas oublier de rembourser ce qu’elles ont pillé depuis bien trop longtemps.......
                                                            Quoi qu’il en coûte , c’est briser ses chaines  !!! l’exemple pour faire suivre tous les autres , et mettre à mort les terroristes de Wallstreet et de la City’s pour qu’ils se noient sous leur montagnes de papier sans valeur hormis le sang de leurs victimes....
                                                            Mais pour ça, il ne faut pas compter sur le petit télégraphiste de Washington, il faut d’abord lui botter le cul sévèrement....


                                                            • alberto alberto 26 novembre 2010 16:40

                                                              Bonjour Emile Wolf :

                                                              Bien que pas d’accord avec tout, je vous ai plussé sans réserve du fait notamment de la qualité des débats qu’a suscité votre article.

                                                              Nota : d’accord avec ceux qui demandent à nationaliser les banques et « renationaliser » la Banque de France.

                                                              Bien à vous.


                                                              • emile wolf 27 novembre 2010 00:39

                                                                Bonsoir Alberto,

                                                                Merci de votre franchise et soyez assuré que votre opinion vaut certainement la mienne ! Cette question est l’une des plus délicates car les options sont multiples et les conséquences pour certaines imprévisibles. 

                                                                La banque de France étant nationale j’ai du mal à suivre la « renationalisation » Peut-être souhaitez vous également renationaliser la Caisse des dépôts et le Château de Versailles dans la foulée ? On pourrait aussi hypothèquer deux fois Chambord et vendre les fontaines Wallace à Perrier bien entendu avec l’accord du Maire de PAris, mais pour sauver la France on peut toujours compter sur Delanoé.
                                                                 
                                                                 
                                                                Cordialement. 


                                                              • galien 26 novembre 2010 16:54

                                                                L’auteur argue qu’on l’on ne peut quitter l’UE qu’en suivant la règle de retrait de cette même UE.
                                                                Question idiote, a quoi ça sert de se retirer si l’on suit les modalités de retrait ?

                                                                1. Retrait unilatéral, on ne demande à personne l’autorisation.

                                                                2. On coup tous les budgets y afférant, point de scrupules à avoir, nous avons toujours été débiteurs.

                                                                3. Payer une amende pour le retrait ? Que nenni, la bonne question à se poser dans ce genre de situation est en effet combien de division en face.

                                                                4. Pour l’euro...ah non j’oubliais, il sera déjà mort et enterré depuis belle lurette.

                                                                Après l’argumentaire europhile, on doit forcément s’attendre à un discours menaçant, dont vous vous faite le porte voix, parsemé de la litanie habituelle sur le peuple beauf, qui comprend rien etc
                                                                On est habitué depuis 2005 à être des beaufs incultes xénophobes, allez au diable.


                                                                • emile wolf 27 novembre 2010 02:12

                                                                  Bonsoir Galien

                                                                  L’auteur que je connais bien, puisque je partage sa vie, est assurèment tel que vous l’imaginez !

                                                                  Un peu bêta voir complétement upsilon. L’ennui c’est que les contrats et les traités sont ainsi ficelés qu’ils incluent souvent une clause de rupture et en détaillent les modalités. Le titre XV de la Consitution est aujourd’hui entièrement consacré à L’Union Européenne, elle se présente comme institution appartenant à notre patrimoine constitutionnel. Il faut donc faire disparaître ce Titre 15. Ceci nécessite une révision constitutionnelle. Ensuite vous pouvez faire, si la modification est adoptée par voie de référendum ou de Congrès, un bras d’honneur à l’Union Européenne dans les conditions prévues au contrat ou plutôt au traité.

                                                                  Pour information : la France et l’Union Européenne ne sont pas partie à la Convention de Vienne régissant les traités Internationaux. C’est pourquoi chacune des parties au traité doit respecter les engagements contractés vis à vis de l’autre. L’article 50 du traité de Lisbonne entre alors en jeu. Si la France ou l’Union ne respectait pas ses engagements L’une ou l’autre ferait l’objet d’une mise à l’écart, de l’ensemble des nations, tel un mouton noir et risquerait des sanctions économiques qui la priveraient et l’affaibliraient.

                                                                  Regardez les résultats que peuvent avoir les sanctions économiques à l’encontre des états déclarés voyous comme la Corée du Nord, par exemple. Quand je lis certains participants qui s’en foutent parce que nous avons la bombe atomique je pense qu’il s’agit de joyeux farceurs ou de dangereux irresponsables. 
                                                                   
                                                                  Je crois qu’un changement de politique peut entraîner une renégociation du traité de Lisbonne . C’est l’ acte le plus antidémocratique possible pour un Francais convaincu de la nécessité de la séparation des pouvoirs.

                                                                  Nul citoyen, chez nous, ne souhaite voir la souveraineté populaire piétinée par un système européen faisant du Conseil européen et du Conseil de l’UE (une poignée d’hommes dont la plupart n’ont pas l’obligation d’être élus), les maîtres de 500 millions d’hommes. 

                                                                  Quand bien même le peuple déciderait du retrait total, l’état doit se conformer à ses engagements internationaux. Il ne s’agit pas, dans l’article 50, d’empêcher un retrait mais de le négocier afin que chacune des parties y retrouve son compte sans porter préjudice à l’autre selon la procédure prévue par le traité. 

                                                                  C’est une question juridique mais aussi économique. Il ne suffit pas de dire on divorce, encore faut-il régler les détails de celui-ci et savoir s’accorder à l’amiable. Cet article est donc composé d’une partie vaguement juridique et d’une autre où il tente de prévoir les éventuelles réactions des marchés financiers sur lesquels l’état a émis des obligations et des bons du Trésor pour couvrir sa dette globale. Plus de 70% de ces titres, garantis par l’Etat, sont dans les mains de détenteurs étrangers. Si ceux -ci perdent confiance dans la capacité de la France de faire face à ses engagements vis à vis d’eux parce que, par exemple nous abandonnons l’Euro, nous nous retrouverons dans la situation de la Grèce. A cette différence : notre dette réelle est bien supérieure. Nous ne trouverons aucun soutien financier sur le marché international, même pas le FMI ! Nos banques s’écrouleront et vos économies, votre salaire ou votre retraite ne seront plus payés.   

                                                                  Voici un des risques probables. Il est donc mille fois préférable de ne pas affoler la planète et de maîtriser, calmement et légalement, les phases de notre divorce.

                                                                  L’auteur n’a pas commis de blasphème. Il ne mérite pas d’être lapidé.

                                                                  Le traité de Lisbonne est contraire à la démocratie cependant il n’est pas responsable de tous nos maux financiers. Les politiques menées par les différents Gouvernements depuis 1974 ont accumulé les déficits augmentant chaque année la dette et les charges correspondantes à celles-ci. En 3,5 ans avec les Gouvernements Fillon cette dette globale a cru de presque 35%. En 2013, selon les estimations de la Cour des comptes, elle équivaudra au PIB national, soit 2.000 milliards €.

                                                                  A lui seul le quinquennat Sarkozy aura à son actif pour plus de 650 Milliards €. de dette . Monsieur Fillon a toutes les raisons d’être satisfait de son bilan. Il bat tous les records de déficit jamais atteint avec plus de 150 milliards rien que pour 2010.
                                                                  Il en prévoit 96 milliards pour 2011, avec une émission de 186 milliards d’OAT (obligations assimilables du Trésor) pour faire face aux 189 milliards de besoin de financement de l’état. Autant dire que les prochaines lois de finances rectificatives, qui interviennent en cours d’exercice, porteront ce déficit aux environs de 125 Milliards si tout se passe bien et beaucoup plus s’il faut soutenir nos banques et nos associés de l’Irlande et du Portugal.


                                                                • victor latent 29 novembre 2010 18:48

                                                                  @ emile

                                                                  Vous avez une position paradoxale. A juste titre vous trouvez anormal qu’il soit antidémocratique qu’une poignée d’homme non élus gouvernent 500 millions d’individus, mais vous trouvez normal que ces individus restent prisonniers de traités inextricables afin qu’ils respectent des procédures qui dans notre cas ont été refusées par référendum.

                                                                  Vous voulez faire peur en avançant des sanctions économiques en cas de retrait unilatéral, mais le voyou donne environ 7 milliards d’euros par an à cette Europe. Si la France quitte l’Europe, l’Allemagne fait de même à moins qu’elle veuille reprendre cette somme à sa charge. Si la France quitte l’Europe, alors cette dernière s’écroule.

                                                                  Aussi le fait de quitter l’Europe ne remet pas en cause les traités bilatéraux, accords commerciaux  que la France a signés avec d’autres pays en dehors de cette Europe.

                                                                  Il est curieux de nous faire croire que le monde se limite à l’Europe !

                                                                  Vous dites que la France ne peut quitter l’Europe sans affoler les marchés. Mais à ce jour la France est toujours dans l’Europe et les marchés sont complètement instables. C’est la crise et L’Europe n’y peut rien sans s’allier avec le FMI.. Démonstration de l’Europe incapable.

                                                                  Vous dites que depuis 1974 le déficit augmente et la faute repose sur les différents gouvernements successifs. Faux, le déficit a commencé le 3 janvier 1973 en obligeant l’Etat a emprunter auprès de banques privées.

                                                                  Vous pensez qu’un changement de politique peut entraîner une négociation du traité de Lisbonne. Je suppose que vous évoquer un changement politique au niveau national lors des prochaines présidentielles. Dites moi comment cet élu pourra renégocier ce traité face à 26 pays ? Quel poids aura-t-il face à cette « union » ? Espérer une renégociation, « une autre Europe » relève de l’illusion, voir de la farce.  

                                                                   


                                                                • Dominique TONIN dume 26 novembre 2010 17:39

                                                                  Salut l’Emile,
                                                                  Dites, qd vs renseignez votre fiche, faites pas semblant vs !
                                                                  Sympa cet article, d’abord pris par une certaine dérision, il s’étoffe d’une véritable recherche appuyée de bon sens. Oui, pas facile de quitter l’UE, même par voie référendaire, il conviendrait de ne pas se planter ! Peut être sera-ce le point phare du prochain quinquenat ! J’avoue y avoir déja pensé ! A quoi ? Et au quinquenat et au retrait de l’UE ! Pas moins !
                                                                  Mais puisque vs parlez de souveraineté, il faudrait déja la retrouver sur notre sol. Je suis tt à fait d’accord avec vs pr tt ce qui concerne nos parlementaires. Il y a un grand coup de balais à passer à ce niveau, et il ne serait pas impossible que cela devienne un des grands thèmes de campagnes présidentielle, car aucun des candidats en lice n’osera s’y attaquer (of Corse ! ), moi si !
                                                                  Du reste, ns l’entendons à chaque fois que des peuples st pris en otages et tenaillés par les récessions et autres mesures de rigueur ; « Ns ne sommes pas responsables de la faillitte de l’Etat, pourquoi devrions ns payer , »
                                                                  Ns aurons peut-être un jour, en France, à résoudre cet énigme si d’aventure les trois hypothétiques A n’étaient que leurres !
                                                                  Mes remerciements pour m’avoir cité parmi vs « politiciens chéris », sincèrement.
                                                                  A ++++++++


                                                                  • victor latent 26 novembre 2010 20:38

                                                                    Quitter l’Europe n’est pas un problème de traités frauduleux, c’est un défis purement FRANCAIS.

                                                                    Quitter l’Europe c’est :

                                                                    - avoir un candidat intègre qui annonce clairement cette intention.

                                                                    - les signatures de 500 MAIRES.

                                                                    - de le protéger des mal-intentionnés, qu’il ait le même droit aux médias que la machinerie UMPS.

                                                                    - qu’il soit élu, biensur.

                                                                    Alors la France peut quitter l’Europe unilatéralement sans préavis. Et si on lui conteste cette attitude cavalière, elle peut faire remarquer qu’elle possède l’arme atomique, ELLE.


                                                                    • COVADONGA722 COVADONGA722 26 novembre 2010 23:00

                                                                      Vrai : personne ne peut nous interdire d’élire un clown !


                                                                      trop tard déja fait !


                                                                    • La Botte secrète 27 novembre 2010 00:22

                                                                      NDA ne prône pas la sortie de l’UE.

                                                                      En plus il est à la *** non je ne prononce pas le mot sinon Tythan va débarquer comme par magie xD


                                                                    • emile wolf 27 novembre 2010 00:22

                                                                      Bonsoir Alchimie,

                                                                      en lisant votre texte par dessus mon épaule une mauvaise langue qui prétend bien connaître DPA s’est exclamée : c’est vrai !

                                                                      C’est vrai quoi ? Les lunettes ! Les lunettes.. C’est le modèle Grand Charles d’Affel Louche !

                                                                      Je ne cautionne pas. Je transmets. Je trouve cette comparaison stupide et de mauvais goût un peu comme l’article de l’auteur qui n’est hélas pas sans saveur.


                                                                    • franc 26 novembre 2010 21:18

                                                                      Oui la France peut quitter l’Europe si elle le veut vraiment et elle le peut s’il ya un homme comme De gaule qui dirige la France

                                                                      Et pourquoi quitter l’Europe ?

                                                                      Il ne s’agit pas de quitter l’Europe pour quitter l’Europe ou par fanfaronnade,mais il faut quitter l’Europe si les institutions de l’Europe sont pourries et qu’on ne peut pas les changer en restant dans l’Europe

                                                                      or les institutions de l’Europe sont effectivement pourries en livrant tous les pouvoirs aux puissances financières du capitalisme mondialiste maffieux trahissant et détruisant les peuples ,les cultures et la nature ,et il est impossible de changer quoi que ce soit puisque tout est verrouillé ,l’affaire du non respect du référendum du TCE le montre ------------------------------------------------le symbole de cette Europe maffieuse ,c’est CLEARSTREAM,la banque des banques qui lave plus blanc que blanc l’argent sale de toute la corruption mondiale ,courroné du Gand prix de l’Europe.

                                                                      dans ce cas la sortie de l’Europe est nécessaire pour tout remettre à zéro et rebâtir sur des bases saines ---------------------------------------Oui l’Europe est une belle idée ,mais pour construire cet idéal il faut être humble et patient et appliquer la méthode cartésienne :diviser un grand problème compliqué ,l’Europe ,en petits problèmes simples plus faciles à résoudre que sont les nations .Il faut d’abord que chaque nation se dote d’institutions correctes et honnêtes au service entièrement de chaque peuple ,et c’est seulement après avoir construit des nations solides et justes qu’on pourra raccorder toutes ces nations europpéennes pour en faire une entité supérieure qu’est l’Europe ,et une Europe juste et prospère au service de chaque peuple et du bonheur de chaque individu , pas avant .


                                                                      • emile wolf 27 novembre 2010 00:25

                                                                        Bonjour Franc,

                                                                        Et vous connaissez un Gaulois de cette trempe ? 

                                                                        Je crains qu’il ne faille faire sans, hélas !


                                                                      • BA 26 novembre 2010 22:49

                                                                        Vendredi 26 novembre 2010 :

                                                                        Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Grèce : plus les jours passent, plus ces cinq Etats empruntent à des taux d’intérêt exorbitants.

                                                                        Les marchés internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de ces cinq Etats à rembourser leurs dettes.

                                                                        Les taux d’intérêt de ces cinq Etats explosent.

                                                                        Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,417 %.

                                                                        http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

                                                                        Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,178 %.

                                                                        http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

                                                                        Ce qui se passe en ce moment même en Espagne est très important.

                                                                        Les marchés internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.


                                                                        Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 6,987 %.

                                                                        http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

                                                                        Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 9,196 %.

                                                                        http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

                                                                        Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 11,773 %.

                                                                        http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND


                                                                        • emile wolf 27 novembre 2010 00:14

                                                                          Bonsoir BA,

                                                                          Excellente participation ! Voici des chiffres qui en disent long sur le sérieux de la situation de l’Irlande et la très grande fragilité du Portugal.

                                                                          Merci de votre intervention.


                                                                          • moebius 27 novembre 2010 00:29

                                                                             Pour ma part, en tant que tibétain, et seulement en tant que tibétain Je préferrerai de loin quitter la France plutot que l’Europe... je dirais méme plus, je préferrerais plutot quitter en tant qu’etre vivant l ’Europe que quitter ce monde qui fait si plaisir à vivre et a mourrir


                                                                            • Arafel Arafel 27 novembre 2010 00:56

                                                                              Dans les Révolutions de Corse, qui ont duré 50 ans, il est dit que « lorsque le Prince (l’état national, mais là, nous dirons l’UE) devient tyrannique, les citoyens sont en droit de faire respecter leurs droit les armes à la main. »
                                                                              C’est ce qu’ils ont fait, et les Génois ont pris la porte.

                                                                              Ce qui s’est passé par la suite est une autre histoire.


                                                                              • loadmaster 27 novembre 2010 12:33

                                                                                Merci pour cet article fort bien fait .
                                                                                Je suis déjà pour taxer les produits des entreprises qui ont délocalisées leur activitées dans des pays ou la journée ne leur coutte pas plus qu’un sandwish , et qui même à rajouter les frais de transport gagne à tous les coups .

                                                                                cela ferait peut être penser à dabord penser Français , l’économie ne tiens que par la consomation locale ( France ) plus vous êtes à l’aise pour consommer normalement mieux les entreprises ce portent ...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès