Syrie, migrants, et si on cessait l’hypocrisie ?
« Le Vatican, combien de divisions ? » questionnait Staline. Les divisions, chez le Francesco de Rome, elle sont au sein (Oh ! Pardon) de sa curie, mais s'il n'a pas beaucoup de divisions au sens militaire du mot, il est un as de la com !
En embarquant dans son avion trois familles tirées au sort mais – le hasard serait-il guidé par la main de dieu ? - trois familles musulmanes, alors qu'il y a parmi les réfugiés des chrétiens d'Orient, des athées. Arrière-pensée diraient les « mauvais esprits » : François ne veut pas passer pour le chef des « croisés ». En attendant, il soigne sa com. Les mé(r)dias du monde entier, y compris Al Djesirah, s'étalent en images et salades de mots dégoulinants de bien-pensance destinés à faire honte à nous, salauds d'Européens, qui refusons d'ouvrir nos cœurs, nos portes et nos portefeuilles pour ces millions de malheureux qui fuient les guerres qui saccagent leurs pays. Ils sont multiples ces pays : la Syrie, mais aussi l'Irak, l'Afghanistan. Et l'Afrique avec l’Érythrée jusqu'au Mali. Mais encore le Maghreb, de l’Égypte au Maroc. Tout un arc allant du Pakistan à la Mauritanie, en passant par le Mali et la Centrafrique. Beaucoup de monde…
Et où veulent-ils aller tous ces migrants ? En Arabie saoudite ? Au Qatar ? Aux Emirats arabes unis ? Au Koweit ? Dans ces terres où l'islam est le fondement de l'état et la loi. Non. Ils préfèrent risquer leur peau pour venir « vider les poubelles à Paris » comme disait l'ami Pierrot, ou marner comme esclaves en Allemagne, attirés par les bras ouverts de Frau Merkel poussée au cul par son patronat… Ils préfèrent risquer leur paradis d'allah dans ces pays de perdition, de mécréants, ou les femmes prétendent être les égales des hommes ! Ils préfèrent où « on » les envoie ? Cette migrinvasion est-elle vraiment seulement le résultat du foutoir qui règne dans leurs pays respectifs ? Où est-ce un mouvement organisé, destiné à prendre par l'intérieur cette bonne grosse larve grasse, sans caractère et désarmée qu'est l'Europe ?
Organisé par qui ? Par quelques états du Moyen-Orient parmi lesquels cette exécrable Arabie saoudite, ces royaumes croupions genre Qatar, Emirats arabes unis tant adorés par nos « zélites » abreuvés par leur sale pognon. Et surtout la Turquie d'Erdogan, ce mégalo dérangé du plafond qui rêve de ressusciter l'empire Ottoman. Cette géopolitique a pour but la conquête de cette proie juteuse qu'est l'Europe. Ce que les Ottomans n'ont jamais réussi, le mythomane d'Ankara voudrait bien y parvenir. En forçant la porte de l'union européenne par le chantage aux migrants. « Nos minarets sont nos glaives et les coupoles de nos mosquées sont nos boucliers » pérore-t-il. Et nous, crétins bêlants, idiots au « grand coeur », nous croyons obligés d'accueillir cette invasion, de se pousser pour leur faire de la place. On ne peut évidemment pas couler les barques où ils s'entassent pour atteindre les terres promises de leur rêve européen. Alors, avec beaucoup de mauvaise conscience, on les laisse s'entasser derrière des barbelés en Grèce – qui n'a déjà pas besoin de ça. Les beaux esprits nous serinent à longueur de plateaux télé que un million de migrants par an pour cinq cents millions d'européen, ce n'est rien. Mais ils oublient que ces migrants veulent aller où sont déjà leurs frères en allah : dans quelques pays, et quelques régions et quartiers où ils créent des ghettos communautaires, ferments de tous les terrorismes, et – pire – point d'appui pour la renaissance de La Bête, cette extrême droite qui pointe dangereusement son nez partout en Europe en réaction au laxisme des dirigeants.
Oui mais alors que faire ? Arrêter cette lâcheté qui nous paralyse et faire preuve de pragmatisme. Les « réfugiés » fuient un pays en guerre. Les Français, les Belges l'on fait lors de la dernière grande boucherie européenne. C'est normal. Mais la vocation d'un réfugié n'est pas de s'installer dans le pays qui l'accueille, mais d'y attendre des temps plus propices pour regagner son pays. Pour les plus motivés, les plus courageux, organiser la résistance depuis les pays d'accueil. Ce que faisaient les Français, les Belges, les Polonais réfugiés en Angleterre. Tous ces hommes jeunes – ils représentent 70 % des migrants – qu'attendent-ils pour demander aux autorités des pays d'accueil de les entrainer et de les envoyer, en bataillons équipés et armés, à la reconquête de leur pays ? Ils attendent qu'on y envoie nos trouions s'y faire trouer la paillasse pour eux ?
La majorité des réfugiés sont aux Liban, en Jordanie, en Turquie. Normal, ce sont les voisins immédiats. Mais croyez-vous que le Liban soit partant pour « accueillir » l'équivalent du quart de sa population débarquant de force ? Ils subissent comme ils ont subi l'arrivée des Palestiniens. Idem pour la Jordanie, incapable de s'opposer à l'arrivée des Syriens, ces voisins trop envahissant. Quant à la Turquie, elle est partie prenante au premier chef dans le foutoir syrien. Son double jeu avec l’État Islamique lui retombe dessus. Et les migrants sont à la fois pour eux une main d’œuvre taillable et corvéable à merci sur place, et une arme sournoise de chantage à l'invasion vis-à-vis de l'Europe.
Quant à nous, il serait peut-être temps de cesser l'hypocrisie et de regarder les choses en face. D'abord face au migrants dont les peuples d'Europe ne veulent pas. Ensuite en faisant en sorte que les réfugiés syriens puissent retourner chez eux. Comment ? En détruisant le véritable ennemi, à savoir l’État Islamique. Et pour cela arrêter de se mentir avec la fiction des « forces démocratiques syriennes » et traiter avec les seules forces capables de vaincre l'E.I. : le régime de Bachar el Assad, les Kurdes et bien entendu les Russes. Tout le reste est du pipeau.
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