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Alexandre Gerbi

Alexandre Gerbi

Ancien professeur au Lycée Lyautey de Casablanca, ancien journaliste, Alexandre Gerbi est l'auteur de Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine, Imposture, refoulements et névroses (L'Harmattan, 2006), de La République inversée, Affaire algérienne (1958-1962) et démantèlement franco-africain (avec Raphaël Tribeca, L'Harmattan, 2011), de Histoire inavouable de la Ve République, De la révolution inversée au désastre contemporain (L'Harmattan, 2015), de Le Cinquième Saut ou Le Livre blanc de Charles de Gaulle, Chronique d'une Résurrection (Editions du Plaqueminier, 2019). Membre cofondateur du Club Novation Franco-Africaine (fondé en 2007) et animateur du blog Fusionnisme, il propose une relecture à contre-courant de la décolonisation franco-africaine et des crises identitaire, économique et sociale qui minent la France contemporaine.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/08/2010
  • Modérateur depuis le 11/01/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 15 septembre 2011 16:04

    Et en complément, ce papier que j’avais publié, au sujet du combat des Harkis, sur le site Afrik.com en 2009 :

    Les Bougnoules du Palais Bourbon

    Bonne lecture...



  • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 15 septembre 2011 13:54

    Monsieur ou Madame Iren-Nao,

    Merci pour votre bonne foi.

    Pour le reste, après lecture de mes ouvrages et/ou de mes articles, il est probable que l’expression « blanciste » vous semblera opportune...

    Car, si vous me le permettez, je persiste à croire que certains aspects de la « décolonisation » gaullienne (sans rien dire de ses prédécesseurs de la IVe République...) vous ont quelque peu échappé...

    Bien cordialement,

    Alexandre Gerbi



  • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 15 septembre 2011 13:46

    Chère Hélène,

    Permettez-moi, en guise de réponse, de vous conseiller de lire mes ouvrages (par exemple Histoire occultée (Ed. L’Harmattan, 2006) et La République inversée (avec Raphaël Tribeca, Ed. L’Harmattan, 2011)) ou, si vous préférez, le blog Fusionnisme, où sont réunis, en accès gratuit, la totalité des articles que j’ai publiés depuis cinq ans, où ce thème est souvent abordé...

    En résumé, je vous dirai que dans mon esprit, le « massacre » de la France et celui de l’Afrique sont flagrants et ne font qu’un, par-delà leurs modalités parfois diverses...

    Mais il faut croire que ces « massacres » arrangent beaucoup de monde ou, pour le dire autrement, ne dérangent pas grand monde...

    Bien cordialement,

    Alexandre Gerbi



  • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 14 septembre 2011 16:12

    Et en guise de post-scriptum, concernant l’Armée française, voici ce que j’écris, par exemple, dans L’Amor est morte, De la « décolonisation » et de l’avenir franco-africain :

    " (...)

    L’Armée et l’Afrique

    Aux Africains, leaders et populations, et aux Français de métropole, pour aussi étonnant que cela puisse paraître, s’ajoutait une troisième force favorable à l’unité dans l’égalité : l’Armée. Car mère de l’Empire, l’Armée soutenait d’instinct l’unité franco-africaine.

    Il est vrai qu’historiquement, de Faidherbe à Lyautey en passant par Savorgnan de Brazza, les innombrables commandants de Cercle dont Amadou Hampâté Bâ a dressé une galerie de portraits haute en couleurs subtiles et ravageuses dans ses ouvrages de souvenirs (23), l’Empire était, dans une large mesure, le « bébé » de l’Armée (24).

    Pour cette raison, en plus de la fraternité des armes dont elle était le meilleur témoin, l’Armée des années 1950 était, par idéalisme ou par pragmatisme, ralliée sinon ouverte à l’idée d’égalité.

    Davantage encore, elle était favorable à la justice sociale au profit des « indigènes » (25). (...)

    Notes :

    (...)
    (23) Lire en particulier Oui Mon Commandant ! et L’étrange destin de Wangrin.
    (24) Au premier rang des fondateurs conquérants de l’Empire français, deux figures atypiques, Savorgnan de Brazza et Louis Faidherbe. Ce dernier, «  républicain (…), sympathisant avec les mouvements antiesclavagistes de surcroît, (...) offre une personnalité complexe, à mi-chemin entre Bugeaud dont il reprit les méthodes et V. Schœlcher avec qui il se lia d’amitié.  » in L’Afrique occidentale au temps des Français, Monique Lakroum, p. 164, La Découverte, 1992. « Louis Faidherbe (1818-1889), gouverneur du Sénégal (1854-1861 et 1863-1865), chef militaire et administrateur de haute valeur, il organisa la colonie, pacifia le haut Sénégal, où il (...) reconstruisit Saint-Louis et fut le véritable créateur de la ville et du port de Dakar (1857). » (Larousse) Faidherbe recruta des esclaves qu’il avait affranchis en les arrachant à leurs maîtres africains, et créa le corps des tirailleurs sénégalais, fer de lance de la conquête de la future AOF. Car l’Empire français en Afrique occidentale et saharienne fut en grande partie, aussi, une œuvre sinon de l’Afrique, en tous cas de très nombreux Africains, puisque les troupes qui conquirent la plus grande partie de l’AOF, jusqu’au Maroc, étaient essentiellement composées de soldats noirs.
    (25) « Nous pouvions conserver dans la France une Algérie, indépendante, sorte de dominion sans apartheid, sans exploitation de l’Arabe par l’Européen, sans favoritisme, sans paternalisme, quelque chose qui n’aurait plus été une province mais un pays libre où deux races auraient pu vivre dans l’égalité sinon dans l’identité, dans la compréhension sinon dans l’amitié, chacun étant citoyen français comme au temps d’Auguste où Grecs, Hébreux, Gaulois, Ibères et Germains étaient, au même titre qu’un Italique, citoyens romains » Raoul Salan, « Pourquoi ai-je rejoint le putsch d’Alger ? » in Historia n° 293 avril 1971. (...) « 

    A chacun de juger si cette analyse cherche à »salir" l’Armée française, ou à rendre compte, le plus objectivement possible, de ses positions de l’époque sur la question ultramarine.



  • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 14 septembre 2011 15:59

    Madame ou Monsieur Iren-Nao,

    Si vous prenez le temps de lire mes ouvrages et mes articles (par exemple, L’Amor est morte, contribution au colloque Grand Symposium Franco-Africain, organisé au théâtre du Lucernaire en janvier 2010), vous constaterez que je ne cherche ni à salir, ni à défendre l’Armée française, pas plus que qui que ce soit : je cherche simplement à être le plus objectif possible et à approcher au maximum d’une vérité historique que d’autres s’emploient, depuis bien longtemps, à travestir.

    Bien que vous posiez la question, vous avez manifestement compris ce que j’entends par « Ve République blanciste », dont l’idéologie fondamentalement anti-républicaine et, de fait, anti-démocratique (voir, outre l’Affaire algérienne, l’Affaire gabonaise ou l’effarante Loi 60-525 par exemple, sur le blog Fusionnisme) a conduit au largage des populations d’Afrique puis à leur asservissement néocolonialiste, il y a cinquante ans.

    Je ne saurais trop vous conseiller, très cordialement et comme à Catherine Ségurane, d’approfondir un sujet dont vous avez manifestement, si je puis me permettre, une connaissance quelque peu superficielle...

    Alexandre Gerbi

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