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Fanny

Ingénieur retraité

Tableau de bord

  • Premier article le 14/04/2015
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Derniers commentaires



  • Fanny 16 janvier 21:32

     

    Article astucieux avec des remarques très justes.

    Mais le balancier est allé un peu trop loin dans l’appui à une thèse paradoxale (les USA seraient satisfaits de « perdre » en Ukraine).

    Le commerce des armes est crucial pour les USA. Une défaite en Ukraine ferait mauvais effet, même s’il s’agit d’armes obsolètes.

    Les Chinois suivent avec attention ce qui se passe en Ukraine, en pensant à Taiwan. De ce point de vue, une « défaite » en Ukraine, ce n’est pas bon pour les USA.

    La déception des USA quant à l’application des sanctions par le sud global fait contre poids à l’alignement de l’Europe.

    Gaza n’était pas prévu. Mais la comparaison de l’attitude américaine vis-à-vis des deux conflits en cours ne profite pas à l’autorité morale de l’Occident, bien au contraire (la morale, ne serait-ce qu’en termes de cohérence, ça compte quand même pour l’image d’une grande puissance).

    Le déclin relatif des USA est inévitable, mais cette guerre d’Ukraine a accéléré le processus (E.Todd).

    Le long terme éclairera la question de savoir si les USA ont fait un bon calcul. Il n’est pas évident que l’Allemagne ne réagisse pas, d’une façon ou d’une autre, après s’être rendu compte qu’elle s’est faite avoir par les USA avec NSII (au contraire de la guerre de Yougoslavie qui fut pour elle tout bénef).

    Jacques Baud dit un peu la même chose que l’auteur, à savoir que les Ukrainiens se sont fait avoir par les Occidentaux qui ont interdit par trois fois les négociations, pour faire durer la guerre tout en sachant que l’Ukraine ne pouvait pas la gagner. Avec l’idée d’affaiblir la Russie plus que l’Europe, il est vrai. Le discours de Baud est surtout de critiquer la faiblesse du renseignement (son ex métier) en Europe, ce en quoi il n’a pas tort, rejoignant l’article sur le bilan négatif pour l’Europe.

    En prenant beaucoup de recul, ça me paraît beaucoup trop tôt pour dire quels seront les gagnants/perdants de cette guerre d’Ukraine dans 15 ans. Il peut se passer plein de choses inattendues.

    Que les USA aient cherché à arrimer l’Ukraine à l’OTAN et le régime de Kiev à l’UE (Maïdan), c’est plus que probable. En cas de succès, l’allié européen, l’UE, serait devenu un peu plus puissant : ça contredit l’article. Que les USA aient calculé un plan B pour le cas où la Russie réagirait brutalement, c’est tout aussi probable, donnant cette fois raison à l’article en affaiblissant l’Europe. Pas simple.

     

     

     




  • Fanny 16 janvier 09:10

    @Com une outre
     et une « off », bien vivante mais dont la diffusion est contrée par l’Etat

    C’est au Rap que vous pensez ? Sinon à quoi ?

    Il y eut après guerre un élan, un désir d’enfants, un espoir en l’avenir, une créativité avec des chansons françaises et des films. De Gaulle a fait la synthèse en vociférant et en agitant ses grands bras : la France existe à nouveau, malgré 40 !

    Et puis on a viré De Gaulle. Mai 68, la révolution des marchands et du monde de la pub a imposé son idéologie d’origine anglo-saxonne. On a cessé de chanter en Français. On n’a plus fait d’enfants. On a cessé d’aller à l’église. On a cru que ce qu’on pouvait faire de mieux était de devenir des sous-américains. Nos Young Leaders ouvraient la voie. Le peuple a suivi avec ses Jordan et Jennifer, remplaçant la messe par le McDo.

    En dépression, on s’est mis à consommer des tonnes d’anxiolitiques et à inviter chez nous des gens d’autres cultures, d’autres religions qui se sont mis à faire chez nous 3,5 enfants par femme (chez eux, ils n’en faisaient que 2,5), et pas 1,5 comme nous. On importe la vitalité qui nous fait défaut, et tout le reste, la quincaillerie, on l’importe de Chine.

    Une culture renaîtra, mais elle sera très différente, issue des familles nombreuses venues d’ailleurs et de ce qui subsiste de culture française. J’ai mentionné le Rap mais c’est encore de la sous-culture importée. Quelque chose de mixte, de local, de nouveau doit émerger, fondé sur une langue française en (r)évolution.

    Le ministre de la culture n’a rien à voir avec ce processus, on pourrait le supprimer sans inconvénient et le remplacer par un secrétaire d’Etat au patrimoine, pour simplement entretenir les vieilles pierres.



  • Fanny 16 janvier 01:25

    @Com une outre

    Reste que nous n’avons toujours pas de ministre à la hauteur.

     

    Il n’y a plus de hauteur. Comment un ministre pourrait atteindre ce qui n’existe plus.

    Emmanuel Todd défend l’idée que l’Etat nation européen est remplacé par autre chose.

    Je vais plus loin que Todd et pense que dans ce passage de l’Etat nation à « autre chose », on a perdu la culture. Je crois que la culture est intimement liée à l’Etat nation.

    J’ai deux indicateurs simples :

    Indicateur du niveau démocratique de notre société = taux de participation aux élections européennes. Si moins de 50%, on n’est plus tout à fait en démocratie, les gens s’en fichent, n’y croient plus. On est passés en oligarchie.

    Indicateur de culture = capacité du citoyen lambda arrêté dans la rue de chanter une chanson française récente d’un jeune artiste. S’il chante du Brel, Ferré, Brassens, Cabrel ou Gainsbourg, c’est qu’il n’y a plus de chanson française aujourd’hui.

    Plus de démocratie, plus de politique étrangère, plus de chanson française et donc de culture française. Reste une sorte de nihilisme habité par la marchandise. A quoi bon un gouvernement ? Dati ou n’importe qui, c’est tout bon pour faire semblant qu’il y a encore quelque chose, une substance qui a disparu.



  • Fanny 12 janvier 12:20

    Les conquêtes coloniales ne sont plus d’actualité. 

    Pourquoi notre système occidental prend du gite, est sur le déclin ?

    Parce que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.

    Parce que la vie est un processus qui se termine par la mort.

    Rien de décliniste dans ce constat, c’est la réalité.

    La grande époque coloniale, que certains aujourd’hui qualifient de criminelle, était inévitable. Le monde le plus développé, en particulier au plan technique et militaire, ne pouvait pas être tenu à l’écart du reste de la planète, moins développé : physiquement impossible.

    Cette phase de l’histoire de l’humanité, la grande colonisation, s’est terminée au XXème siècle. On est passé à autre chose : à l’épisode colonial a succédé le néocolonialisme, tout aussi inévitable que l’épisode colonial.

    Il s’agit toujours de la domination du fort sur le faible, du riche sur le pauvre, du plus développé au plan technique et militaire sur les « retardataires ».

    Le colonialisme était militaire, politique et économique : domination totale.

    Le néocolonialisme est surtout économique, financier, monétaire, avec le militaire en arrière-plan garantissant le respect des règles des échanges et appuyant des structures politiques compatibles avec le commerce. La domination subsiste, mais elle s’exerce à distance sans transfert de populations du centre vers la périphérie, elle n’est plus totale.

    Ces deux épisodes, colonialisme et néocolonialisme, c’est ce qu’on appelle à juste titre le progrès, une grande partie de l’humanité accédant à la médecine, à l’eau courante, à l’électricité … On en est là à l’aube du XXIème siècle.

    Le monde s’engage actuellement dans une 3ème phase, le dépassement du néocolonialisme. Ce nouvel épisode se caractérise principalement par la mise en cause de la suprématie militaire du cœur de l’ordre néocolonial (guerre Russie/OTAN), par la mise en cause du dollar, par la tentation isolationniste des Etats-Unis suite aux déboires en Asie Centrale (Trump), par une dégénérescence idéologique du centre (protestantisme -> wokisme) et par l’émergence d’un pôle de puissance alternatif (la Chine).

    Comment situer dans ce contexte les deux guerres auxquelles est confronté le coeur du monde néocolonial, l’Occident/OTAN ?

    La guerre menée par la Russie en Ukraine s’inscrit clairement dans la 3ème phase qui émerge. La Russie défie frontalement le cœur du monde néocolonial et s’affirme et tant que pôle alternatif (Secrétaire des Brics). Son faible poids économique et démographique ne devrait pas lui autoriser un tel défi, mais la Russie est adossée au reste du monde qui la soutient, ouvertement ou silencieusement. On va vers un compromis en Ukraine.

    La guerre en Palestine relève plutôt de la préhistoire ou de l’antiquité, quand une tribu, une ethnie en chassait une autre sur un territoire disputé. La paix dans 5000 ans … ou la fin tragique de l’Histoire, car le nettoyage ethnique de la Palestine conduit à une situation instable compte tenu de la puissance potentielle du monde musulman, et d’une mosquée mal placée sur le mont du temple : l’effet papillion.



  • Fanny 12 janvier 10:48

    @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

    détruire définitivement la France et les Français.

     

    Vous n’avez pas confiance en la France et les Français.

    La France, sa culture, ses paysages, ses villages, ses peintres, son amour de la liberté sont indestructibles. Comme un diamant.

    C’est justement parce qu’elle est indestructible qu’elle est attaquée de toutes parts, par toutes sortes d’ambitions, par Mélenchon, par des adeptes fanatiques des religions du Livre (Mélenchon Talmudiste, apprenti Imam ?).

    La France a besoin de ces défis, ça la renforce.

    Le monde entier le sait bien, qui se précipite à Paris déguisé en touriste (malgré Hidalgo), et n’attend qu’une chose : entendre la voix de la France à nouveau.

    Ayez confiance, n’ayez pas peur ...

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