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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2009 16:37

    Je n’avais pas évoqué de manière explicite la mondialisation dans mon article, si vous le lisez bien (hormis l’aspect délocalisation qui est une conséquence du phénomène).
    Mais la liaison avec la mondialisation est intéressante.

    En effet, les principales industries à créer de la plus-value imaginaire ont toutes été « Etats-uniènes ».

    • Microsoft par ses logiciels,
    • Monsanto par ses brevets et l’impossibilité de replanter sans passer par lui,
    • Nike, en vendant très cher des chaussures fabriquées à très bas coût grâce au marketing de la marque, 
    • j’ajouterai peut être google, par le développement d’un logiciel de recherche qu’il fait payer non aux utilisateurs, mais aux clients que sont les entreprises via la pub.

    Il est clair que ces entreprises ont intérêt à développer la mondialisation, mais en fait pas trop la concurence, car cela leur permet de maintenir des prix élevés et d’assurer leur taux de profit élevé. D’ailleurs les Etats-Unis ne sont pas des vecteurs aussi assidus que l’Europe de l’Ultra-libéralisme, étant ouverts chez les autres et fermés chez eux avec une politique assez keynésienne.

    Les conséquences dramatiques, outre le fait que l’endettement remplace le salaire, ce qui ne peut pas durer, vient de la perte de la valeur humaine par l’absence de besoin de main d’œuvre. Les décideurs économique, dans leur cynisme, considèrent qu’ils n’ont plus à payer pour un stock de main d’œuvre désormais inutile quoiqu’il arrive.

    On peut partager ce cynisme si l’on est du bon côté. Mais la très grande majorité de la population ne l’est pas. Par contre, elle est désinformée sur les mécanismes en court qui la broient à plus ou moins long terme. D’autant que la plus-value imaginaire est issue de l’usurpation, de l’exploitation en tout cas, du plus intime de ce qui constitue la nature humaine, à savoir la pensée.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2009 14:09

    Désolé pour le genre. Pris pas l’histoire, j’en ai oublié que l’auteur était un homme.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2009 14:07

    Vous êtes bien sure de ne pas être allée au cinéma voir un film gore type « evolution », « pandemix », ou « Kafka aux carpates » ?



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 septembre 2009 11:17

    Article très intéressant. Court et qui va à l’essentiel.

    Car en dépit de tout, l’essentiel est bien là. Concevoir une société alternative, humaniste et vivable, qui puisse perdurer au delà des vingt prochaines années.

    Il existe des intellectuels qui réfléchissent, mais n’ont pas la parole, ou sporadiquement. Au fond, le système se défend en ne présentant que ses zélateurs. Les autres sont écartés.

    Je pense notamment à Jacques Généreux, qui démonté les tares originelles du libéralisme (un humain détaché de tout lien social) qui mène à la dissocété, mais aussi celles du soviétisme, où l’individu n’a plus sa place (hypersociété).

    Il a surtout, à mon sens, démonté l’erreur majeure du marxisme de croire à une téléologie, la dialectique de l’histoire étant censée produire le renversement du capitalisme en une forme achevée de société sans contradiction. On a vu le résultat.

    Il nous faut chercher un type de société ouverte, humaine, tout en sachant que celle-ci n’est et ne sera ni inéluctable, ni définitive, ni parfaite.

    Croire en une société idéale mène au pire, ne rien faire et laisser faire également.

    Entre Charybde et Scylla, le chemin est bien difficile, mais nous ne pouvons nous y refuser.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 septembre 2009 12:57

    C’est du néomanagement.
    L’important, ce ne sont pas les faits, mais l’image que l’on tire d’eux. Donc, on remet en cause les faits, et on met à la place une interprétation politiquement correcte. La logique de l’hyper-rentabilité délirante, aux fins de super-bonus et de super-dividendes, impossible à tenir sans écraser le salariat, n’est pas remise en cause. Ce qui est remis en cause, c’est la perception des faits, qui eux sont bien réels.
    Le résultat est un aveuglement qui tend à la catastrophe. Pour éviter celle-ci, il faut un regard lucide et critique, une analyse des faits (justement) impartiale, honnête, et qui va jusqu’au bout dans les conséquences et les conduites à tenir.
    Tout système tendant à perdurer dans son existence, la réaction de la direction est « normale », mais en cas de crise grave, cette réaction « normale » devient délétère, et peu conduire vers une telle négation de la réalité qu’elle finit par être irrationnelle.

    Comme disait Samuel Becket , « Cap au pire ».

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