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Morpheus

Morpheus

Né en 1968, j’ai suivi des études secondaires artistiques. J’ai ensuite effectué un parcours autodidacte et touché à divers domaines, tant « manuels » qu’ « intellectuels », ce qui me permet de dire que cette distinction entre l’un et l’autre est parfaitement factice, car l’un ne va pas sans l’autre.

Tableau de bord

  • Premier article le 30/11/2010
  • Modérateur depuis le 07/01/2011
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Derniers commentaires



  • Morpheus Morpheus 9 février 2014 00:35

    Mais non, ce que vous dites démontre bien que c’est un malentendu et que sur ce malentendu vous faites un procès d’intention.

    L’idée est que ceux qui ne VEULENT pas (peu importe leurs raisons) s’occuper de politique (dans le sens de politeia = gérer les affaires de la cité, et non dans le sens de politikè = lutte de pouvoir) ne doivent pas être OBLIGE d’en faire, par exemple en étant éventuellement désigné à un mandat ou une magistrature par un tirage au sort.

    Nous prenons acte que certaines personnes peuvent ne pas vouloir être obligées de « s’en mêler ». Cela peut-être par désintérêt ou pour des raisons professionnelles ou personnelles - en fait peu importe. Partant, nous considérons alors que ces personnes, non motivées, non intéressées et donc non informées, ne devraient pas influer. Elles auraient bien entendu un certain nombre de droits (égalité devant la loi, égalité économique, égalité de naissance) ; elles n’auraient pas, en revanche, l’égalité politique et l’égalité de pouvoir, qui seraient deux formes d’égalité attribuées aux citoyens actifs.

    MAIS - et c’est évidemment TRÈS IMPORTANT : si un citoyen passif décide, à n’importe quel moment, de devenir actif, il lui suffit de demander son changement de statut, de la même façon que pour demander sa carte d’électeur.

    C’est une idée avancée par machiavel1983 pour protéger le système contre d’un côté, l’ochlocratie (gouvernement de la foule, passionnel), de l’autre l’oligarchie (gouvernement du petit nombre). C’est en outre une idée adaptée à une PÉRIODE DE TRANSITION entre notre système actuel (oligarchique) et un système pleinement démocratique. La perméabilité entre le statut de citoyen passif et actif sera en outre adossé à un processus encourageant tout un chacun à devenir un citoyen actif, mais sans que cela ne soit forcé.

    Je trouve l’idée défendable et intelligente. Cela peu conforter ceux qui craignent les dérives populaires, autant que ceux qui se méfient des voleurs de pouvoir.



  • Morpheus Morpheus 8 février 2014 23:11

    @ Gros macho

    Dans le cadre d’une (vraie) démocratie, ceux qui organise les procédures (dont le tirage au sort) sont des mandataires publics (ou des magistrats) qui n’ont en réalité qu’un pouvoir limité à leur fonction, et qui sont contrôlés par diverses mesures (docimasie, mandats impératifs, courts et non renouvelables, reddition des comptes et révocabilité du mandat à tout moment). Ces mesures de contrôle assure que les mandataires agiront de manière « vertueuse » (conforme à leur mandat).

    A l’inverse du système oligarchique dans lequel nous sommes, la démocratie ne fait pas le pari que les mandataires soient vertueux ou compétents : elle s’assure, par ces mesures de contrôles, que les mandataires agiront de façon vertueuse et responsable (sinon, sanctions à la clef, comme n’importe quel employé qui abuse ou qui faute dans une entreprise).

    Le pouvoir suprême, c’est-à-dire le pouvoir de décision qui consiste dans le fait de voter les lois (le pouvoir le plus important dans un état de droit), demeure entre les mains des citoyens, de sorte que les mandataires sont et restent des administrateurs, des serviteurs, et non des maîtres politiques.

    Cela répond-il à ta question ? smiley



  • Morpheus Morpheus 8 février 2014 23:01

    Une incompréhension additionnée d’un procès d’intention, voilà tout ce dont tu es capable en matière de réflexion ?

     smiley



  • Morpheus Morpheus 8 février 2014 22:03

    Oui, je suis très content de susciter chez toi une émotion (et tant qu’à faire, que ce soit le rire smiley ), mais je préférerais susciter (et entendre) une réflexion sur le sujet.



  • Morpheus Morpheus 8 février 2014 21:06

    D’où ton idée de statut civil à deux vitesses : citoyens passifs (ceux qui délèguent et se désintéressent des affaires publiques / politiques > les athéniens les appelaient les idiotès) et citoyens actifs.

    Les premiers (passifs) n’auraient pas le droit de vote, les second oui (ce qui protège contre les poujadistes - je préfère le mot poujadiste que populiste). Dans le cadre d’une vraie démocratie, on parle essentiellement de voter les lois (et non spécifiquement voter pour des mandataires publics ou des magistrats, bien que cette possibilité soit maintenue pour certains cas spécifiques où l’on ait absolument besoin de spécialistes). Ils auraient un statut à peu près équivalent aux femmes et aux métèques athéniens de l’antiquité.

    Les seconds (actifs) auraient un statut équivalent à celui des citoyens athéniens, avec citoyenneté pleine et entière, seraient inscrits dans les listes de tirage au sort, droit de vote, etc.

    Toutefois, un citoyens passif auraient, à tout moment de sa vie, la possibilité de devenir citoyens actif (de la même façon qu’un citoyen français peut se procurer sa carte d’électeur). Et de même, un citoyen actif pourrait renoncer à tout moment à son statut et devenir citoyen passif.

    Ai-je bien résumé l’idée, cher maQiavel ? smiley

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