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lapalette

Infographiste, photographe, informaticien, cinéphile, artiste hors de tout courant, plutôt misantrope, curieux de tout, indépendant, chevelu, père de famille, qui cherche sa voie depuis près de 60 ans.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/02/2012
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Derniers commentaires



  • lapalette 11 mars 2009 19:35

    J’ai plus de 50 ans, je connais l’informatique depuis les années 80 et j’utilisais les liaisons par téléphone (au tarif de l’international) pour me connecter avec des sites comme Compuserve pour échanger des listings de programmation avec d’autres fondus de mon espèce. Dans ces années là, les liaisons allaient à la vitesse fabuleuse de 1200 baud et il fallait du temps pour récupérer une routine ou un listing complet !. quand internet est apparu, je me souviens avoir prédit la mort du système avec l’apparition des marchands sur le réseau. J’ai fait partie de ceux qui ne croyaient pas à internet je me suis lancé dans la création multimédia sur CD Rom et je me suis trompé. point.
    Pendant des années, je me suis acquitté de ces taxes odieuses qui se sont accumulées sur les éléments de stockage pour financer la création. Je payais pour sauvegarder mon travail (qui, aujourd’hui me parait bien pauvre), j’engraissais les compagnies pour faire mon travail. J’ai engraissé des compagnies qui vendaient des logiciels qu’il ne fallait pas ouvrir sous peine de ne pouvoir être remboursé s’ils ne convenaient pas, (voir le CLUF de Microsoft, il est toujours en vigueur)
    J’ai payé, payé, payé.
    Maintenant, habitant la province profonde, je télécharge de vieux films qu’il est impossible de trouver dans les hypers parcequ’ils ne sont pas dans le hit parade des ventes mais qu’il est possible de trouver en fouinant sur les sites de peer to peer.
    Non seulement le commerce des gros m’a toujours nuit depuis l’apparition de l’informatique mais en plus, maintenant, je suis devenu un pirate !, un voleur, alors que j’ai compris depuis le premier jour que l’instruction fondamentale de l’informatique, c’est la recopie : Recopie du contenu d’une adresse mémoire à un autre endroit, recopie de l’information (terriblement volatile) d’un lieu à un autre.
    Nos idéologues au pouvoir n’ont pas compris le sens de cette révolution. C’est comme les fournisseurs de semences qui nous vendent des graines hybrides pour être sur que nous pourrons pas replanter le fruit de notre labeur la saison suivante. C’est le commerce qui est la chose anti-naturelle, c’est pas le travail, jardin ou invention délirante, le pirate c’est celui qui se pose en intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le pirate est celui qui se positionne du coté du pouvoir.
    Mais j’ai espoir. Il n’est pas possible d’arrêter le fil de l’eau, elle est toujours la plus forte et je me console en me disant que les imbéciles qui légifèrent, qui organisent LEUR pouvoir, seront inéluctablement les perdants de l’histoire parcequ’ils ont perdu le sens de la nature des choses, parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent...
    Il nous faudra sans doute courber l’échine quelque temps mais nous ganerons, nous qui ne cherchons pas à faire du profit, mais qui cherchons simplement à partager de la connaissance....

    Je demande que si cette loi scélérate est votée, que l’on supprime TOUTES les taxes qui ont été imposées au fil du temps ,sur les supports numériques car un état ne peut pas recevoir à la fois une taxe sur une activité et la rendre illégale....
    Qu’en pense le Conseil d’Etat ?
    Je signe.



  • lapalette 6 mars 2009 18:49

    J’ai pas l’habitude de m’en prendre frontalement aux agoranautes, mais là, Pallas, tu sombres dans le ridicule. Te considérer comme faisant partie de "l’Elite Politique de ce monde virtuel" et faire 15 fautes d’orthographe par ligne, tu me parais bien misérable.




  • lapalette 18 janvier 2009 19:08

    Parce que l’auteur s’imagine qu’une compagnie, dont le but assumé est de faire de l’argent va exaucer son petit plaisir en gardant ses données à travers le temps ?, va lui permettre d’exploiter le net sans bourse déliée ? Mais vous rêvez les agoreux ! Je n’ai jamais cru au cloud computing et je commence à en percevoir les limites dans la vie de tous les jours pour les autres ...
    C’est pas du cynisme, c’est la réalité. Faire confiance à une entreprise privée, à l’autre bout du monde pour un service qui ne coûte rien, mais ce n’est pas possible dans la société dans lequel nous vivons !
    Dans notre société, le don, c’est pas une finalité, c’est un appât !




  • lapalette 11 janvier 2009 10:37

    Nous somme à une période clé dans nos sociétés où le progrès technique empiète sur le pouvoir des puissants. La culture, ou plus simplement la connaissance a TOUJOURS été une activité gratuite laissée aux plus curieux, en dehors de toute contrainte, financière ou de pouvoir.
    De tout temps, le but du pouvoir a été d’enfermer le particulier dans une structure verticale qui permet :
    1) de vérifier que l’activité des hommes est contenue dans le désir de ceux qui dirigent et
    2) au passage, de faire payer les hommes pour cette activité.
     L’internet est un progrès social dans la mesure ou une liaison HORIZONTALE se crée entre les hommes (et les femmes, bien sûr, soyons pas machos !) et la puissance de ce lien, est sans commune mesure avec la repression du pouvoir, par essence verticale.
     Il faut bien vous dire que le net, par son système de propagation est un obstacle objectif à l’expression des pouvoirs. Jamais cet outil ne sera laissé en l’état dans le futur, et à terme, peu s’en faut, vous verrez apparaitre des barrières sur ces rapports hors des pouvoirs, genre coupure des lignes, ou censure à la mode chinoise. C’est inéluctable.
     Il sagit, dès à présent, de maintenir les liens horizontaux entre les humains, les seuls qui échappent au contrôle des pouvoirs car ici est la liberté de l’homme.
     De nos jours, le pouvoir tente par tous les moyens d’étouffer la liberté en instillant l’argent entre les hommes.
     De toutes manières, quand une ré-pression apparait, la pression de base, telle une force réapparait toujours sous une autre forme, nouvelle inatendue, salvatrice.
     L’échange, la gratuité est une fonction de base du rapport humain qui ne peut pas étre étouffée à moins de nous mettre tous dans des cellules.
     Notre résistance, notre liberté passe par le don. C’est l’arme la plus puissante contre la coertion. C’est le trou noir de tout pouvoir. Developpons-le.



  • lapalette 9 janvier 2009 19:19

    Il était droit, ce mec.
    Et bravo à Sandro pour son évocation. Un bon moment de plus sur Agora.

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