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Les commentaires de Pingouin094



  • Pingouin094 Pingouin094 12 décembre 2016 17:11

    @Victor : Titre de la 4ème partie du livre « Sortir des traîtés européens » . Puis dans le corps du texte « L’Europe, on la change ou on la quitte » (p83) puis p84 : « Le résultat des négociations sera soumis à référendum du peuple français, qui décidera souverainement de sa participation à l’UE ou de la sortie ».
    Ne jouons pas sur les mots. Sortir des traîtés européens ou sortir de l’UE, c’est la même chose.



  • Pingouin094 Pingouin094 12 décembre 2016 16:12

    @DanielD2 : J’ai fait une analyse du programme sous le seul aspect « anticapitalisme ». Je n’ai donc pas traité de l’immigration. En quelques mots, et de mémoire : régularisation massive des travailleurs sans papiers, facilitation à l’obtention de la nationalité française pour les travailleurs en situations régulières, développer l’aide internationale et la paix pour lutter contre les causes des migrations.

    Et le vilain mot de « protectionnisme » est bien prononcé, c’est même une tête de chapitre « 17. Instaurer un protectionnisme solidaire pour produire en France » (p46).

    Le bouquin fait 126 pages, 350 propositions. Si je devais commenter chacune des propositions, ce ne serait plus un article sur Agora Vox mais un bouquin à part entière. Donc j’ai choisit celles qui me paraissaient le plus pertinente sous l’angle anti-capitaliste.



  • Pingouin094 Pingouin094 26 septembre 2016 17:44

    @babeuf69 : 2 remarques :
    1°) Vous ne contestez pas sur le fond ce que je présente comme des contre-vérités de Jean-Luc Mélenchon.
    2°) Autour de moi, le fait est que je connais plus d’anciens militants du PG qui ont rendu leur carte en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon que de communistes qui ont fait de même en raison de leur désaccord avec la ligne politique du PCF.
    Et pourtant, je connais bien plus de militants PCF que PG.



  • Pingouin094 Pingouin094 25 septembre 2016 12:45

    @59jeannot : Le problème de la candidature de JL Mélenchon n’est pas tant d’avoir été surpris que mis devant le fait accompli. Et si les dirigeants étaient peut être informé, ce n’était pas le cas des militants qui ont eux été surpris sans aucun doute. Et comme militant du FdG, nous aurions aimé un débat interne au FdG avant qu’un de ses membres ne se déclarent sans débat de tous et notamment des adhérents et militants.



  • Pingouin094 Pingouin094 25 septembre 2016 12:41

    @Jacquesj Si on veut avancer dans l’unité, il va falloir apprendre à s’écouter (ou plutôt se lire) les uns les autres.

    Je vous invite donc à relire cet article, notamment le passage où j’explique que P. Laurent n’a pas refusété la candidature de Mélenchon.

    Je vous invite également à relire tous les passages de l’article où j’explique que JL Mélenchon semble repousser et refuser le vote des communistes.

    Et je vous invite enfin à me répondre sur la base de cette lecture, et si vous n’avez pas la même perception, à m’expliquer arguments par arguments , ce qui vous paraît réquitable dans mes propos.



  • Pingouin094 Pingouin094 2 mai 2016 16:29

    @Le Renard : Nous avons vécu chacun une manif différente, en différent points ; Je ne prétends pas donner une vision exhaustive, juste celle de ceux qui étaient derrière le cordon de CRS.

    Ensuite, j’avoue avoir été assez surpris d’avoir eu un cordon de CRS qui me bloquait le passage pour arriver à une place complètement calme place de la Nation (vers 18h15 pour être précis)

    Des échauffourés, il y’en a eu très certainement. Mais des endroits où les CRS ont gazés sans raison, il y’en a eu aussi, je peux l’attester.

    De plus, par les temps qui court, le port d’un masque protégeant des lacrymos ne suffit plus à définir le casseur. J’en porterais peut être un la prochaine fois, tout manifestant pacifique que je suis.



  • Pingouin094 Pingouin094 2 mai 2016 16:21

    @bibou1324 :

    1°) Petit cours d’histoire sur l’origine du 1er mai :

     Le 1er Mai est déclaré « Journée internationale de lutte pour la journée de 8 heures » par la 2d Internationale le 20 juillet 1889 ; en commémoration des répressions policières de la grève générale du 1er mai 1886 aux USA ( 4 syndicalistes américains condamnés à mort par pendaison) 
    Le 1er mai 1891, à Fourmies en France, l’armée Française ouvre le feu sur la foule, faisant 10 morts dont deux enfants.
    L’internationale socialiste renouvelle le caractère international du 1er mai qui deviendra à cette date ancré définitivement dans le mouvement ouvrier.

    Lorsque le Sénat Français légalise la journée de 08 heures, il fera du 1er mai 1919 (et uniquement de celui là) une journée feriée pour commémorer l’évênement.

    Voici les vraies racines syndicales du 1er mai, loin, très loin de sa « récupération » par le régime Vichyste en France.

    2°) Il ne vous aura pas échappé que nous sommes en plein mouvement social contre la Loi Travail. Donc, outre le droit de commémorer cette journée de lutte syndicale plus que centenaire, il s’agissait surtout d’une journée de plus, d’une manifestation de plus dans le cadre du mouvement contre la Loi Travail.

    Donc la revendication était claire : « retrait de la Loi Travail » 



  • Pingouin094 Pingouin094 30 mars 2016 20:40

    @Alpo47 : Non, les clients. On dit les clients désormais, dans la Novlangue de la direction de l’entreprise.

    Oui, la SNCF est une entreprise, elle cherche à faire des bénéfices, ce qui passe naturellement par le fait de faire payer ses services à ses clients....

    Ah un moment, il faut savoir ce qu’on veut. Si vous voulez que la SNCF soit une entreprise comme une autre, il faut qu’elle ait des clients comme les autres...

    (Moi, ce n’est pas ce que je veux, ceci dit)



  • Pingouin094 Pingouin094 30 mars 2016 10:54

    Merci pour ce lien, très utile.

    Je note au passage que la compensation du régime SNCF est quasi nulle, faux débat.

    Sans parler de la légitimité du système de compensation, l’exemple le plus flagrant étant les agriculteurs. Avec la baisse très importante du nombre d’agriculteur, il est évident que les agriculteurs actifs d’aujourd’hui ne peuvent à eux seuls financer les retraites des agriculteurs d’hier.



  • Pingouin094 Pingouin094 30 mars 2016 10:18

    @Alpo47 : Avant de demander aux cheminots d’être au courant de ce qui se passe dans le reste de la société, commencez déjà par savoir ce qui se passe à la SNCF.

    Donc effectivement, les cheminots ont le droit de partir à la retraite à 57 ans, ou 52 ans pour les conducteurs (et non 50 comme vous l’indiquez à tord). Mais ce droit n’est que très théorique, puisque, comme les salariés du privés, ils doivent cotiser 42 ans pour avoir droit à une retraite à taux plein. Comme tous les autres salariés, les cheminots sont soumis à une décote s’ils ne cotisent pas 42 ans. Donc, à moins d’avoir commencé à travailler à 15 ans, les cheminots ne partent pas à la retraite à 57 ans avec une retraite à taux plein. Plus encore, beaucoup de cheminots (comme moi) on commencé à travailler dans le privé ; ils ont donc cotisé plusieurs années au régime général avant de cotiser au régime de la SNCF... Le résultat se fera sentir (en négatif) à l’arrivée...

    Par ailleurs, il est entièrement faux de dire que les cotisations de retraites du privé finance celle de la SNCF (qui n’est pas la même chose que le public). La Caisse de Prévoyance et de Retraite de la SNCF est un organisme indépendant... IL n’y a pas de lien entre les deux.

    Enfin, de plus en plus de cheminots démissionnent, car les conditions de travail se révèlent souvent meilleur dans le privé, notamment avec des salaires largement supérieurs. C’est un phénomène qui commence à inquiéter la direction de l’entreprise. De même que le régime spécial de retraite ressemble de plus en plus à un « fil à la patte » pour les cheminots, compliquant la démission pour aller dans le privé (il faut racheter les années de cotisations retraites), plus qu’à un avantage....




  • Pingouin094 Pingouin094 29 mars 2016 17:40

    Le problème avec Vladimir Poutine n’est pas ce qu’il compte faire aux terroristes. Dans son langage imagé qu’on lui connaît, la réponse est clair : « les buter, jusque dans les chiottes », et tant pis pour le droit à un procès équitable, la lutte contre la peine de mort, etc...

    Le problème, c’est sa définition du terroriste : tout ce qui s’oppose à lui ou à ses amis dictateurs : les monstres de Daech, mais aussi les islamistes nationaux syriens, voir même les rares démocrates syriens, il bombarde tout de manière indiscriminé. Sans parler des indépendantistes tchétchènes ou d’autres républiques du caaucase...



  • Pingouin094 Pingouin094 14 octobre 2015 15:02

    C’est quoi cet article ? Il n’y a rien dedans.

    Aucune analyse de l’annexion russe de la Crimée, des interventions militaires russes en Ukraine ou en Syrie, dont il faudrait discuter.

    Aucune analyse du régime politique russe, où il y’aurait quand même beaucoup à redire.

    Et je ne parle même pas de l’impérialisme russe en Tchetchenie, en Georgie et dans d’autres micro-républiques à ses frontières, plus ou moins indépendantes, plus ou moins autoproclammée dont le lecteur peu averti que je suis sur la russie a souvenir d’avoir entendu parler, mais sans se rappeler les détails. Mais l’auteur n’en est visiblement même pas là.

    Sans compter la manière dont poutine va « butter jusque dans les chiottes » les différents mouvements indépendantises aux marges de son Empire, surtout quand ils sont musulmans ; c’est plus facile de les repeindre en terroristes.

    Bref, il y’aurait un vrai article de fond à faire sur la Russie, car quelque chose se joue effectivement. Pendant prêt de 25 ans, les USA ont été une hyperpuissance dans un monde unipolaire. Progressivement, la Russie est passé de pays en voie de développement à puissance - et impérialisme - régionale.
    Depuis un ou deux ans, la russie s’annonce désormais comme de nouveau une hyperpuissance au niveau mondiale.

    Le monde devient chaque jour de moins en moins unipolaire sous la coupe des USA, mais multipolaire avec un fort pôle russe. On pourrait s’en réjouir.

    Sauf que le nouvel impérialisme russe risque en réalité de ne pas être tellement meilleur que le vieil impérialisme américian. Deux impérialismes qui s’affrontent valent-ils mieux qu’un seul qui opprime seul ? Avons nous vraiment à faire un choix entre ces deux maux ?

    Voilà l’article qu’il aurait fallu écrire.



  • Pingouin094 Pingouin094 6 octobre 2015 13:08

    Quel bel article de propagande ! Vous êtes employés à plein temps par l’ambassade de Russie, ou bien c’est seulement une pige ?

    Dans quel monde absurde sommes-nous tombé, où devant le besoin de dénigrer « l’Empire », les occidentaux, les USA, l’UE... tous ceux qui s’opposent à lui deviennent automatiquement des chevaliers blancs et des parangons de vertus.
    Les USA sont une puissance impérialiste, ils agissent en Syrie au nom de leurs propres intérêts, c’est entendu. Mais la Russie est aussi une puissance impérialiste, qui agit aussi au nom de ses propres intérêts.

    En l’occurence, Vladimir Poutine, Président relativement autocratique de la Russie est persuadé que la meilleure manière d’étouffer dans l’oeuvre tout mouvement de contestation chez lui, est de faire échouer toute volonté émancipatrice ailleurs. Les printemps arabes furent un très mauvais exemple, la Syrie fut le parfait endroit pour l’arrêter.

    Avant que Daech ne commence à exister, avant même que le Front Al-Nosra ne fasse parler de lui, à l’époque où les rebelles étaient encore en grande majorité démocratique et laïc (et certes fortement influencé mais bien faiblement soutenu matériellement par par les puissances occidentales), Vladimir Poutine soutenait déjà à bout de bras la Russie.
    C’est le soutien militaire Russe qui a permis à l’armée régulière syrienne de ne pas s’effondrer, de tenir malgré les désertions importantes dans ses rangs pour fonder l’Armée Syrienne Libre. C’est le soutien militaire russe, allié à la passivité occidentale, qui a permis à l’armée régulière syrienne de l’emporter sur l’armée syrienne libre.

    Et puis, Vladimir Poutine a appliqué son « Plan Comm » déjà éprouvé en Tchetchenie. Les rebelles indépendantistes sont des « terroristes ». On extermine d’abord les plus démocratique et les plus laïque, comme ça il ne reste que les intégristes musulmans qu’on présente à l’occident pour dire qu’on lutte comme eux contre le terrorisme mondial islamique. Et ça marche.

    C’est un fait aujourd’hui, cette opposition démocratique et laïque n’existe plus guère sur le terrain et plus qu’en exil dans les puissances occidentales et ne représente plus rien en Syrie. C’est aussi un fait qu’elle représentait quelque chose, mais qu’elle a été écrasée dans le sang par l’armée syrienne et le soutien de la Russie ;

    Hélas, ce magnifique plan russe a échoué. Les rebelles démocratiques échouant, ils ont été remplacés par des rebelles intégristes, le Front Al-Nosra lié à Al Quaeda notamment. Les occidentaux sont encore restés passifs pour ne pas froisser leurs alliés intégristes comme l’Arabie Saoudite, le Qatar et j’en passe.

    Et puis, ces intégristes là on finit par se faire doubler sur leur droite par encore plus intégriste qu’eux, Daech.

    Et là, Vladimir Poutine a un problème. Daech ça marche, ça s’exporte bien, très bien même chez tous les rebelles musulmans du monde. Même les intégristes du Hamas et du Jihad Islamique commencent à être menacé par l’émergeance d’un Daech palestinien.... C’est dire.
    Et Poutine n’est pas en manque de rebellions musulmanes potentielles dans son pays. Il n’a pas du tout, mais pas du tout envie de voir la marque Daech s’exporter dans les marches de l’Empire Russe, en Tchetchenie, dans le caucase et j’en passe.
    Alors, il intervient.

    On notera cependant que Poutine ne frappe pas que Daech. Il frappe tout le monde. Les jihadistes internationalistes de Daech, les jihadistes « nationaux » du Front Al-Nosra, les rebelles de l’Armée Syrienne Libre...

    Pas de quoi applaudir Poutine, non, vraiment non. 



  • Pingouin094 Pingouin094 23 septembre 2015 14:16

    @doctorix

    Assad « d’une rare humanité » ... Non mais laissez moi rire ? Auriez-vous déjà oublier la nature du régime syrien avant que n’éclate la guerre civile, c’était tout sauf une « rare humanité ».

    Que l’expension de Daech, l’affaiblissement de la rébellion démocratique amène par « real politik » à revoir les priorités de la diplomatie française, vraisemblablement.

    Mais de là à parer Assad (et Poutine) de toutes les vertues, il ne faut pas exagérer non plus !



  • Pingouin094 Pingouin094 21 septembre 2015 17:06

    @Vipère

    En guise d’attaque du mille-feuille, François Hollande rajoute pour le moment quelques couches et une sacrée usine à gaz. Je parle bien entendu de la « Métropole du Grand Paris », ensemble technocratique, usine à gaz qui va rajouter quelques sévères couches administravies entre les citoyens et les décisions prises en leur nom.

    Et en quoi la singularité française d’avoir des parlementaires « de terrain », serait-elle un problème et non pas un exemple à suivre. Que peu connaître un parlementaire fédéral, élu par 600 000 habitants des réalités et du quotidien de sa « circonscription » ?
    Ce sont bien souvent les mêmes qui disent que les élus sont déconnectés de la réalité du terrain et nous font ce genre de calcul sans voir l’incohérence entre eux.



  • Pingouin094 Pingouin094 21 septembre 2015 17:02

    Un bel article, qui sent bon le poujadisme de bas étage. La réalité est tout autre.

    Il faut rationaliser les dépenses des communes, dîtes-vous, faire des économies pourtant évidente. Bien sûr ! Croyez-vous que ne l’avons pas déjà fait ! Le cru 2016 de baisse de la DGF ne sera pas le premier, loin s’en faut.

    Il y’avait sans doute dans certaines communes des économies à faire, des optimisations à rechercher. Peut-être fallait-il inciter les maires à le faire en baissant la DGF. Mais celà a déjà été fait les années précédentes.

    Oui, face à la stagnation puis à la légère baisse de la DGF, les communes ont déjà largement entamé depuis de nombreuses années, un mouvement de rationalisation, d’optimisation et d’économie de leur fonctionnement. Ce mouvement là, nous le faisons depuis de nombreuses années. Et dans ma commune, nous sommes arrivés au bout de ce que nous pouvions faire à ce sujet. Pour reprendre une expression bien connue, le mamouth a été dégraissé, là, on entamme l’os maintenant.

    Et en 2016, ce n’est rien de moins que 30% de la DGF, soit environs 10% de notre budget qui sont concernés. Qui peut prétendre absorber 10% de diminution de son budget en une année ? Ce n’est pas sérieux. Surtout quand parallèlement, l’Etat nous impose des dépenses supplémentaires, comme les rythmes scolaires, non compensés intégralement.

    Pour ma commune, je vais vous dire les pistes d’économies envisagées :
     -> Vente des colonies de vacances,
     -> Réduction du nombre de sorties scolaires
     -> Réduction des horaires d’acceuil périscolaire le matin et le soir,
     -> Suppression du bus municipal permettant de désservir les quartiers isolés mal desservis par la RATP,
     -> Passage au privé (ou en Délégation de Service Public) des maisons de retraites municipales,
     Et bien sûr l’abandon de la plupart des éléments de notre programme :
     -> Ouverture d’un centre social municipal,
     -> Etalement et report de nombreux programmes d’entretiens des stades, routes, réseau électrique....
     -> Maison des associations,

    Oui, le tableau est grave. Aujourd’hui, nous ne savons pas comment boucler le budget municipal. Même en supprimant des services que nous jugeons indispensables pour nos habitants, même en augmentant les impôts au-delà du raisonnable....

    Par ailleurs, vous avez raison, il y’aurait une réforme structurelle à faire sur certaines communes. Ce n’est pas la direction dans laquelle part l’Etat.

    Oui, il y’a des questions à se poser sur la multiplication des communes de moins de 1000 habitants. En lieu et place, l’Etat organise une immense machine à gaz pour forcer les communes de région parisienne, lesquelles font toute plusieurs dizaines de milliers d’habitants à fonctionner ensemble.

    Ma commune de 40 000 habitants est membre d’une communauté d’agglomération de 180 000 habitants (plus que le département de la creuse). Ca n’est pas encore assez, il faut nous intégrer dans un « territoire » de prêt de 600 000 personnes, lui même membre d’une métropole du grand paris de plusieurs millions d’habitants.

    Alors, avant de faire des supers-structures de plusieurs centaines de milliers d’habitants, oui, il faudrait s’occuper des communes de moins de 1000 habitants.

    Mais pour l’heure, ma commune de 40 000 habitants, intégrée dans une communauté d’agglomération de 180 000 habitants, ce qui est assez, je crois pour les économies d’échelles sans perdre le contact avec la réalité du vécu de nos habitants ne s’en sort pas avec les réductions de dotations de l’état.



  • Pingouin094 Pingouin094 21 septembre 2015 15:26

    Et sur les barils de TNT que ses hélicoptères larguent sur les populations civiles, qu’en pense-t-il ?

    Et sur les milliers de prisonniers politiques qui sont passés par ses prisons, y ont été torturés et tabassés, qu’en pense-t-il ?


    Ne refaisons pas l’histoire. Bachar Al-Assad est un dictateur qui a régné par la terreur pendant des années, puis a réprimé dans le sang une révolution naissante. A l’origine du conflit, il y’a la répression dans le sang du « Printemps Arabe » version syrienne. Dans toute analyse de la situation, il ne faut pas l’oublier.

    Mais il faut effectivement analyser la situation syrienne au regard de l’histoire que je viens de rappeler brièvement et au regard de la situation actuelle.
    La situation actuelle, c’est que l’opposition laïque, démocratique syrienne s’est considérablement affaiblie ses dernières années sur le plan militaire. Elle devient une force marginale de la guerre syrienne.
    La situation actuelle, c’est que d’une guerre civile entre un dictateur et un mouvement démocratique et laïque pour le renverser, on est passer à un chaos généralisé, entre un dictateur (Bachar), un mouvement rebelle profondément religieux (l’armée de la conquête), un mouvement indépendantiste (les Kurdes) et un mouvement du jihad mondial (Daech), les forces démocratiques et laïques étant plus ou moins passées sous la coupe des rebelles religieux.

    Donc effectivement, il devient impossible d’esquisser un scénario de sortie de crise en Syrie sur le principe d’une victoire militaire des forces démocratiques.
    Et par ailleurs, les priorités ont changés. Il reste certes important du point de vue de la moral et du droit de soutenir le droit légitime du peuple syrien à vivre libre (donc sans Bachar), mais la menace de Daech se fait plus impérative.

    D’où effectivement le retour enfin raisonable à l’idée d’une solution négociée avec Bachar Al-Assad, son départ non comme préalable mais comme aboutissement d’un processus entre rebelles et régime qui permette de reconstituer une syrie libre et démocratique pour s’opposer à Daech.

    Mais le légitime combat contre Daech ne doit pas servir à redonner des vertues qu’il n’a pas à un dictateur sanguinaire



  • Pingouin094 Pingouin094 21 septembre 2015 13:57

    Tsipras n’est en aucun cas un « Hollande Grec ».

    Il y’a une grande différence entre mener une bataille et la perdre dans un rapport de force défavorable et ne pas tenter de se battre du tout, voir faire cause commune avec « l’adversaire ».

    * A quel moment F. Hollande a-t-il voulu combattre la finance ? Jamais.
    * A combien de reprises A. Tsipras a-t-il proposé aux créanciers grecs des plans de relance basé sur un effort particulier des entreprises, des contribuables les plus aisés ? A chaque fois.


    La seule chose a discuter sur Tsipras et Syriza, c’est sur le fait d’avoir pour priorité de rester dans l’UE et de tenter de mener une politique anti-austérité à l’intérieur de l’UE ?

     Est-ce possible, dans quelle mesure, pour quel succès. Tel est la question.

    Mais sur les valeurs et les idéaux de Tsipras, je n’a aucun doute.



  • Pingouin094 Pingouin094 21 septembre 2015 11:21

    @Spartacus :
    Pourriez-vous détailler s’il vous plaît ?

    « Quelles libertés ont reculées ? » Je n’en connais aucune. A l’inverse, l’une des premières mesures symboliques fut de retirer les barrières de polices barricadant le parlement.

    « La TVA a augmenté jusqu’à l’absurde ? » C’est la Troïka qui a imposé l’augmentation de la TVA, contre l’avis du gouvernement Tsipras. C’est le libéralisme qui a fait augmenté cet impot.

    « 420 € maxi par semaine ... Quelle honte ! » Je me permets de rappeler que c’est la BCE qui a imposé cette limite en cessant de fournir des liquidités aux grecs... C’est le libéralisme, là encore...

    Pour le reste, je vous demande des chiffres, des détails.... Parceque je ne vois pas de quoi vous parler.



  • Pingouin094 Pingouin094 17 septembre 2015 16:24

    @njama : 

    La révolution syrienne initiale n’avait rien d’une « création facebook ». Elle s’inscrivait dans la continuité du « printemps arabes ». Oui, les réseaux sociaux y ont joué un rôle majeur, comme ils l’ont fait en Tunisie et en Egypte, ce qui ne dénigre en rien ces deux révolutions.

    Les manifestations, notamment à Homs y étaient massive. De nombreuses villes ont ainsi échappé au contrôle du pouvoir central sans violence, par le simple nombre des manifestants ; avant une reprise en main brutale.

    Et bien sûr, même si cela fut soutenu par les occidentaux, c’est leur donner trop de pouvoir que de croire que la CIA ou la DGSE peuvent mettre des centaines de milliers de citoyens arabes dans la rue en appuyant sur un bouton.

    Par ailleurs, les premières violences sont bien venus de l’armée régulière. La Syrie était une dictature, elle a réprimée dans le sang un mouvement de contestation pacifique. 

    Ensuite oui, ce qui était à l’origine un mouvement spontanné et pacifiste a été peu à peu entraîné dans la guérilla. Ce sont d’abords des éléments de l’armée syrienne régulière qui ont fait défection, refusant d’obéir et de tirer sur un peuple désarmé ; et qui ont formé l’origine de l’Armée Syrienne Libre.

    Ca c’était pour l’origine du conflit, qu’il convient de ne pas oublier :

    Bachar Al Assad est un dictateur, qui a voulu réprimé dans le sang un mouvement de contestation pacifique, l’entraînant en véritable guerre civile.

    Bon, depuis c’est devenu extrêmement complexe. L’opposition dite « modérée » est complètement morcelée, a tellement lié sa survie aux occidentaux qu’elle en a perdu beaucoup de crédibilité, les mouvements islamistes ont prospérés, sans parler des kurdes... Et puis Daech est arrivé...

    Mais si Daech est un mal à combattre, si une grande partie des rebelles sont également des intégristes religieux qui ne se différencie guère de Daech en terme idéologique mais seulement dans le fait qu’ils se concentrent sur la syrie sans vouloir faire de Jihad mondial, cela ne retire rien au fait que Bachar Al Assad soit un dictateur sanguinaire, le digne fils de son père.