@ Jean Keim,
« ... mais que cache réellement toute cette agitation ? »
Voilà bien un questionnement judicieux et pertinent, car cette « agitation » qui s’agite de plus en plus prend des proportions inquiétantes qui vont bien au-delà de ce que vous énoncez. Ce qui témoigne à mon sens d’une crise, au sens étymologique du terme, vraiment profonde.
Crise vient du grec krisis qui signifie : 1.Action de décider, décision. 2. Ce qui est décidé, jugement, issue, dénouement, résultat. 3. Action de séparer, dissentiment, contestation.
Et cette crise est une crise de civilisation qu’inconsciemment, pour partie, et/ou plus ou moins consciemment nous ressentons tous... chacun y apportant sa solution personnelle, soit dans un jeu de pouvoir, c’est-à-dire en cherchant à l’imposer, soit en coopération, c-à-d en cherchant à en discuter. Pour le coup et malheureusement, ces deux positions sont inconciliables, car l’une même à la dictature, l’autre à la démocratie. Or, comment, en ces temps de crise, réagir face à des dictateurs autrement que par des « actes » à hauteur de leur velléité offensive pour imposer leur pouvoir (leurs idées, leur solution, etc.) ?