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Absurde

Absurde

Bourlingueur en quête d’un absolu mêlant intelligence, optimisme, émancipation à l’endroit des pouvoirs et soif de vivre demain.

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Derniers commentaires



  • Absurde Absurde 17 novembre 2008 11:24

    Bah, commencez par oser venir rencontrer la misère sur le terrain, c’est quand même vous qui avez inoculé la peste libérale à notre merveilleux pays. 



  • Absurde Absurde 17 novembre 2008 11:20

    Ben non, moi je crois plutôt que les peuples sont d’abord ce qu’ils font d’eux-mêmes, et c’est bien ce qui me désespère. 



  • Absurde Absurde 17 novembre 2008 10:55

    Ségo, elle passe bien dans le poste, ça s’arrête là. Pour le reste, elle aligne des tonnes de divagations mystico-hystéro-masturbatoires qui n’illusionnent que ses happy fews et ses futurs éventuels aparatchiks. En fait je crois que le PS ne se cherche pas un chef ou une cheftaine mais bel est bien un(e) présidentiable histoire de se refaire une alternance au service des éternels bons copains du PS, je n’ai pas dit le populo, les classes moyennes, les petits vieux, les prolos et encore moins les exclus voués au STO... pardon, au RSA, formidable machine à fabriquer des travailleurs pauvres que le PS s’est empressé d’encenser, soucieuse comme à son habitude de marquer son intérêt pour le social... !
    Ségo ? Ben ouais, y’a qu’elle. Hamon est trop à gauche et sans doute trop intello pour convaincre les masses, Delanoë est gay (ça la fiche encore mal auprès d’un certain électorat qui hélas ne se gêne pas d’aller voter, même si par ailleurs Delanoë est pro-libéral il est d’abord et avant tout gay et chez ces gens-là, monsieur, on ne veut pas de ça chez soi), les autres sont au choix des has been de carrière, des vestiges, des momies, des moudus, des vendus, des corrompus impunis et une poignées de gouapes en devenir mais encore trop verts. Le PS c’est l’UMP qui voudrait faire l’efort de paraître sympa, mais au bout du compte c’est une même vision du monde qu’ils défendent, gerbante et antisociale. 



  • Absurde Absurde 17 novembre 2008 10:38

    C’est même Clinton (pour rester dans les citations) qui a lancé cette idée du "mieux que rien". Question Clinton, je préfère George à Bill, je crois que j’ai plutôt raison et je m’en félicite mais là n’est pas la question. 

    Je me suis longtemps dit que ce n’est pas parce pas parce qu’un zig qui passe à la télé nous invite à nous jeter par la fenêtre qu’il faut obéir aveuglément et sans poser de conditions. Je me suis dit ça jusqu’à ce que je bute sur des cadavres de défenestrés tous les jours qui se lèvent jusqu’à ce qu’ils se couchent.

    C’est pour ça que je ne partage pas ta vision politique, Monolecte, même si je la respecte (et toi avec par la même occasion). Le peuple est con, le peuple est lâche, le peuple est veule et il nous le prouve tous les jours. Croire encore à la lutte des classes, nourrir encore un restant de sensibilité de gôgôche, c’est comme se faire croire qu’on gagnera un jour au loto parce qu’on aligne les mêmes chiffres sur sa grille, deux fois par semaine, depuis vingt-deux ans qu’existe la Française des Boeufs. 



  • Absurde Absurde 17 novembre 2008 10:21

    Ton article nous démontre que Nietzsche était dans le vrai. L’espoir est le lot des esclaves, à quoi j’ajouterai qu’il n’est de véritable misère que pour les misérables. Je t’admire d’avoir tenu si longtemps dans ce marigot. A ta place, je crois que l’expérience n’aurait pas excédé deux heures et se serait soldée par quelques dégâts collatéraux. Mais il est vrai que je suis d’une autre génération.

    Sur la fin de ton article, mooouais.... La lutte des classes ça ne veut plus dire grand chose à l’heure qu’il est, et m’est d’avis que la gôche y est pour beaucoup. Après, les luttes dantesques menées par nos ancêtres, elles sont si ancestrales qu’aux yeux de beaucoup elles se confondent avec les batailles gauloises. Quant à tes ex-collègues, et là c’est Beauvoir que je paraphrase, ils ne sont pas devenus des larbins, ils sont des larbins.

    De la philo à deux balles pour éviter le désespoir. Ce n’est pas de moi que je parle, pour moi c’est résolu, je suis nihiliste. Je parle pour ceux qui suivent. Qu’ils prennent particulièrement soin d’eux, personne ne le fera à leur place.

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