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Absurde

Absurde

Bourlingueur en quête d’un absolu mêlant intelligence, optimisme, émancipation à l’endroit des pouvoirs et soif de vivre demain.

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  • Absurde Absurde 26 novembre 2008 07:55

    Témoignage. 

    Vieux routier de Windows (depuis le 3.1), j’ai adopté Ubuntu 8.10 depuis un mois après une succession de plantages inexplicables de mon XP Media Center Edition sur un laptop vieux de seulement deux ans... et après avoir dépanné les ordis de mon entourage équipés (je devrais dire affligés...) de l’invraisemblable Vista. 

    J’avais déjà par le passé tenté de sortir de Windows, mais mes tentatives d’utiliser des distributions linuxiennes telles que Red Hat, Suse ou Mandrake s’étaient soldées par des échecs. Installation compliquée, procédure de formatage ésotérique, jungle des interfaces, incompatibilités au niveau des pilotes, du matériel, chacun est passé par là. 

    Utilisateur quotidien de logiciels libres et open source aussi efficaces et ergonomiques que leurs pendants commerciaux (The Gimp, Audacity, Firefox, Abiword...) Je rêvais d’un système d’exploitation qui serait aussi facile à utiliser qu’un Windows. Pour moi ça tombait sous le sens et c’est ce que j’écrivais sur les forums ad hoc. On me répondait toujours avec condescendance, ben ouais mec, Linux faut le mériter, ça demande un petit effort de se remettre aux lignes de code... A quoi je répliquais que le principal atout des systèmes d’exploitation Windows était leur maniabilité. Une fois assimilé le principe de la barre des tâches, du menu démarrer et du bureau avec ses icônes cliquables, apparus sous Windows 95, le néophyte pouvait s’y mettre, à charge pour lui d’approfondir. Ce n’était pas si évident sous Windows 3.1 et 3.11, et n’en déplaise à certains, je pense que l’outil informatique et l’internet n’ont pu se démocratiser que grâce à Windows 95 et 98, car il n’y avait pas alors d’alternative "grand public", Apple était trop cher et encore assez underground, BeOs trop confidentiel, Linux vraiment ésotérique... Bref, on aurait tort de ne voir que du négatif chez Microsoft. Ses produits, certes coûteux et bourrés de défauts, ont permis à des tas de gens de tous les âges et de tous les milieux de s’approprier l’ordi, d’en faire un outil quotidien, de grossir par là la demande et de nous permettre aujourd’hui de trouver des machines ultra-performantes au prix d’une simple télé. A titre indicatif, ma 2CV de l’informatique d’il y a seulement dix ans, achetée en grande surface, équipée d’un DD de 30 GO, 64MO de mémoire vive et processeur Céléron bas de gamme, m’avait coûté 10.000 francs, soit 1500 euros, avec son écran de 15 kilos et son unité centrale plus bruyante qu’un groupe électrogène. Pour un laptop aux performances équivalentes, il fallait débourser la moitié du prix d’une bagnole. 

    Ubuntu 8.10, je l’ai d’abord testé sous Windows. Pas de problème pour y entrer et pour en sortir. Net progrès par rapport à mes précédentes tentatives linuxiennes. Question compatibilité, pas de problème mis à part des réglages minimes. Souplesse d’exécution, ventirad rarement sollicité alors qu’il tournait à plein régime sous Windows. J’ai en outre relevé beaucoup de points communs entre ce système d’exploitation et les produits équivalents de chez Apple. Séduit, J’ai gravé le CD d’installation d’Ubuntu. Au plantage suivant de mon XP, je n’ai plus installé que ce système d’exploitation. Je pense pouvoir dire aujourd’hui que je l’ai définitivement adopté. Mais pas question pour moi, je le répète, de renier ce que les produits Microsoft ont apporté à mon approche autodidacte de l’informatique puis du web.

    Je pense qu’Ubuntu et son petit frère Fedora 10 sorti hier vont conquérir de plus en plus d’utilisateurs, que Microsoft devra revoir sa politique autiste et Apple ses objectifs toujours aussi élitistes. Ubuntu est en train de changer la donne et ce sera une vraie lame de fond quand sera résolu le problème crucial de la compatibilité des jeux PC. En la matière, l’offre linuxienne est pauvre, et on aurait tort de négliger cet aspect. 






  • Absurde Absurde 20 novembre 2008 09:52

    Révision de la grille des salaires : on augmente les bas, on baisse les hauts. 

    Actuellement on s’arrange pour que les pauvres soient de plus en plus pauvres. On les flique même dans ce but, et ça coûte des sous à tout le monde. 

    On baigne dans une incohérence idéologique qui n’est propre qu’à créer des antagonismes.

    Payez et vous serez considéré : l’adage a valeur aussi pour le patron et ce que devrait représenter la "valeur" travail. Subir le travail ou le considérer comme une monnaie d’échange ? Or le travail ne rapporte désormais qu’à ceux qui travaillent le moins. Aux autres, elle n’autorise qu’une forme de survie dépourvue de sens. 

    On cherche en vain une cohérence dans ce système. Il n’en a d’autre que celle du chantage. 



  • Absurde Absurde 20 novembre 2008 09:29

    Bon, on se bat, on se bat, on se bat, il y a quelques résultats mais Balkany est toujours en place et il continue à sévir, soutenu par son petit électorat de braves gens ordinaires. Or le lourd passif de Balkany offre largement matière à son éviction, les dossiers ne manquent pas et la gauche ne manque pas non plus d’avocats de renom qui pourraient ressortir quelques dossiers susceptibles de débarrasser Levallois de cet individu. S’il existait une solidarité à gauche, Balkany serait à l’heure qu’il est promis aux Assises, les menottes aux poignets, cuisiné par les flics de la République. Mais il n’y a pas de solidarité à gauche et Balkany va continuer de s’appuyer sur sa légitimité électorale pour se servir de sa police municipale comme d’une milice. Et c’est pour ça qu’on n’y arrivera pas, vois-tu ? Des Balkany, on en a une collection dans ce pays, à droite comme à gauche, ils sont là et bien là à régner sans partage sur leur fief et ils le doivent au suffrage universel. Ils peuvent commettre les pires impairs, ce sera toujours une poignée d’individus qui les dénonceront et qui en prendront plein la gueule dans l’indifférence de ceux dont ils se réclament. La petite gauche française me donne envie de vomir. C’est bien de se battre, de se battre, de se battre et de dire dans Rouge ou dans l’Huma qu’on se bat, mais ça serait tellement mieux d’être devant le commissariat de Levallois quand on s’appelle Buffet, Besancenot, Laguiller ou Thibaut, quand deux ados y ont été emmenés comme des malfrats, après avoir été molestés, pour s’être opposés aux manigances d’une canaille, fusse-t-elle élue "démocratiquement". 



  • Absurde Absurde 20 novembre 2008 09:10

    Attention tout de même de ne pas prendre nos désirs pour des réalités. On est en train de s’échauffer, là, mais il suffit de regarder dehors pour voir le monde tourner comme à l’ordinaire. Il y a loin entre le râlage courant, qui est tout de même le propre des franchouilles, et le passage à l’acte que certains d’entre nous espèreraient apocalyptique. Le neuroleptique du crédit à la consommation va continuer d’agir un certain temps sur les comportements, les braves gens ne vont pas tourner le dos au petit confort auquel ils ont accédé par la magie des traites, et c’est pourquoi je ne crois pas que les patrons prendront le risque d’une baisse des salaires alors que les gens sont engagés dans des crédits, et que cela contribue à ce qu’ils se tiennent à carreau. 

    N’oublions pas, par ailleurs, que ce que nous appelons la "casse sociale" n’est rien d’autre qu’un train de mesures allant dans le sens des intérêts des multinationales et qui nous est imposé, comme aux voisins, par l’OMC via Bruxelles ; que Sarko et sa clique sont chargés de mettre en place ce train de mesures, que la gauche ferait la même chose si elle était au pouvoir, et que les syndicats jadis ouvriers ont leur rôle à jouer dans la mise en place de ce programme. 

    Ce que j’entends par là c’est que le malaise que nous connaissons est aussi patent dans les autres pays européens. Même si on ne nous en parle guère. Ici et là naissent des mouvements (je pense à la manif de Rome, le mois dernier) dont on est bien forcés de constater que s’ils peuvent rassembler, ils ne tiennent pas sur la durée, ils restent des épiphénomènes. 

    On est loin du compte. Il y a un mécontentement, il y a une impopularité du gouvernement actuel, il y a une défiance de plus en plus massive à l’endroit des partis politiques d’opposition et des syndicats, mais cela forme un ensemble désordonné qui n’a pas d’objet fédérateur, et qui jusqu’à présent ne se solde guère que par des mots. En face, je vous promets qu’ils sont tous parfaitement d’accord, soudés, organisés, solidaires et conscients de ce qui se passe et de ce qu’il pourrait se passer... et qu’ils vont faire en sorte que cela ne se passe pas, du moins à une grande échelle. Il serait naïf de les prendre pour les imbéciles qu’ils ne sont pas. Les imbéciles c’est nous, qui sommes là à défaire le monde comme autour d’un rade de bistrot pendant qu’eux se sont donné les moyens non seulement d’agir mais en outre, de se garantir une impunité quasi totale en cas de grabuge. Le pouvoir ils le détiennent, et ils le détiendront tant que nous nous contenterons de nous masturber en groupe sur ces pages web mises à notre disposition. 

    Il y a des activistes qui, probablement, sont en train de préparer un gros coup. Tout porte à croire, d’ailleurs, que quelque chose est en train de se passer. Mais c’est sous notre nez, rien à voir avec nos attentes de pères de familles trouillards d’un avenir qu’à loisir on nous promet sinistre pour achever de nous casser le moral. 

    Je suis extrêmement pessimiste quant à la réactivité de nos "concitoyens" quoi qu’il arrive. Je ne crois pas du tout à la survenue d’une lame de fond. Je crois par contre à un effondrement de la nation, lent processus entamé de longue date, et qui est en oeuvre, et dont l’élection de Sarkozy était l’un des symptômes majeurs, une espèce de pourrissement sans fin dans quoi nous allons continuer de nous enfoncer, et dans trois ans d’ici nous en serons encore à nous faire croire, dans les pages des forums, que ça pètera un jour, peut-être, que les gens vont enfin se réveiller. 

    Perso, je n’ai jamais vu de morts se réveiller. 



  • Absurde Absurde 19 novembre 2008 21:24

    On peut toujours pomper un réseau wifi non sécurisé, il est même possible de se connecter à l’oeil à longueur d’année si on habite à proximité d’un McDo ou d’un quelconque établissement disposant d’un réseau wifi ouvert... Le FAI c’est un business, disons que c’est le bouquet de chaînes, et on ne peut pas dire que ces organisations d’escrocs soient très bien vues de leur ministère de tutelle qui les a toutes, ou presque, placées sous surveillance suite aux nombreuses plaintes d’usagers pour abus. Le flic, dans l’affaire, ou si tu préfères l’homologue pour le web du CSA, c’est France-Télécom, qui détient les réseaux, qui dicte la règle du jeu en termes de dégroupage, France-Télécom grâce à qui nous disposons de connexions internet antédiluviennes à côté desquelles le wimax déployé dans certains pays d’Afrique nous renvoie au paléolithique inférieur. Mais au-dessus de France-Télécom il y a l’Autorité de Régulation des Télécommunications, qui dépend du ministère de la Défense. Ceci explique cela. 

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