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Céline Ertalif

Céline Ertalif

Je suis directrice des services municipaux d'une commune de 9000 habitants. Dans le milieu des collectivités locales depuis 25 ans, j'ai cependant aussi exercé en tant que profession libérale. Mes centres d'intérêt se portent notamment sur la politique et sur la communication. J'aime les engagements concrets.

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  • Premier article le 06/09/2006
  • Modérateur depuis le 01/12/2006
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Derniers commentaires



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 26 novembre 2006 00:35

    Je trouve ce commentaire affligeant.

    Il paraît que le Maire est le seul personnage politique populaire dans ce pays. Il est vrai que la disparité des communes de France est telle qu’il est difficile de proposer une analyse d’ensemble ou de prendre une position unique sur l’attitude à adopter sans spécifier le contexte.

    Vous avouerez qu’il est particulièrement stupide de proposer d’en appeler au tribunal administratif pour un ralentisseur non-conforme (il y en a beaucoup, c’est vrai) dans une commune de moins de 1500 habitants. Et pourtant 30000 de 36700 communes ont moins de 1500 habitants dans ce pays.

    Ce commentaire est affligeant parce qu’il oublie que la procédure coûte aux contribuables. Nous sommes tous contribuables, n’est-ce pas ? Affligeant et désespérant, parce que le réflexe de nos concitoyens est ici comme trop souvent de faire appel à l’administration contre les élus. Le tribunal administratif, c’est une réunion de 3 énarques. Les élus locaux, ce sont les représentants de la démocratie locale.

    La décentralisation, lancée il y a 25 ans dans ce pays, est un échec en bonne partie... parce que les français y sont hostiles sans même le savoir. Cela fait partie des réflexes : on dit qu’on n’aime pas les énarques, mais on court les chercher dès qu’on est hostile à un ralentisseur non conforme !

    Quel malheur ! Vraiment quel malheur ! Et je ne parle pas des purs poujadistes qui croient que l’entreprise JC Decaux fait des espaces verts... Là aussi, attention aux confusions, car 480 000 des 500 000 élus locaux ne sont en rien des leaders politiques, surtout en zone rurale, ce sont nos parents, nos frères, nos cousines et nos beaux-pères ! Les élus locaux tous des pourris ? Ceux qui écrivent cela doivent l’être un peu, ou alors c’est de l’inconscience totale. A vrai dire, je crains plutôt l’indifférence de ceux qui ne prennent aucune responsabilité citoyenne à l’égard de ceux qui en acceptent de s’y coller un peu.



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 25 novembre 2006 00:43

    La privatisation des profits et la mutualisation des pertes est un principe fondamental des états industriels modernes. Les deux guerres mondiales ont été un sommet dans l’exercice de mutualisation des pertes. Les énormes pertes sont forcément mutualisés : Tchernobyl, le Tsunami, et peut être demain le Bangladesh ou un autre Pinatubo.

    Le plus discutable, c’est la responsabilité limitée des entreprises qui font des profits au regard des coûts publics qu’elles génèrent. C’est vrai aussi bien des emballages dont le traitement est une charge mutualisée pour les usagers contribuables que pour les Monsanto. On voit bien par exemple la responsabilité de l’industrie automobile dans l’épuisement de l’énergie fossile et dans la pollution atmosphèrique.

    Il fut un temps où il ne fallait pas désespérer Billancourt, maintenant il ne faut pas désespérer les fonds de pension parce que les retraités veulent mourir riches. Il y a une certitude de la nécessité de la croissance qui fait écho à la démagogie terminologique de l’assurance-vie : la mort est la seule certitude - alors que faire des enfants qui dépensent notre fric est la plus ancienne précaution qui permette la protection des vieillards.



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 24 novembre 2006 00:21

    Il me semble que cet article pose une question aussi simple que justifiée : quel est le sens de cette démocratie participative ? Je suis assez fascinée par l’excitation autour de ce thème qui semble n’avoir d’égale qu’une absence absolue du questionnement évident qu’elle mérite.

    Et avec les commentaires de candidat 007, on arrive à quelque chose de vraiment intéressant.

    Eh oui, quelles sont les modalités de la démocratie participative ? Le dernier paragraphe de l’article de 6pour1, évoquant l’exemple la peine de mort est malencontreux, parce qu’il montre, à mon sens, une relative incompréhension de la question de fond.

    Comme l’évoque parfaitement candidat 007, les modalités participatives (commission extra-municipales, comité de quartier, enquête publique...) se sont souvent abîmées dans les procédures. Nos administrations sont pleines de juristes qui n’ont pas leur pareil pour lessiver pour vélléité de mobilisation publique. Or l’intérêt véritable de la participation, sans doute le seul, c’est de partager l’élaboration d’une réflexion pour construire un débat collectif qui sorte la société d’une simple distribution des arbitrages en fonction des clivages a priori.

    Nous restons un pays jacobin qui ne comprend pas la dimension démocratique de l’élaboration des choix publics. Par exemple, l’agenda 21 représente quelque chose d’important en Allemagne. Chez nous, les politiques ne partagent leur réflexion sur l’élaboration des politiques qu’avec les fonctionnaires et ignorent totalement la mobilisation de leurs électeurs pour élaborer leurs choix de politiques publiques. Le principe d’une démocratie moderne, c’est que les décisions ne s’arbitrent pas à plat face à un rapport de force immobile mais elles doivent au contraire s’appuyer sur une maturation par l’échange de points de vue des acteurs concernés. Les décideurs modèle Villepin pose à l’évidence un sérieux problème d’intégration culturelle de notre modèle politique national dans le cadre européen et, quoiqu’on puisse en penser par ailleurs, Ségolène a au moins compris cela.



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 23 novembre 2006 00:31

    Bonjour,

    Je suis plutôt d’accord avec cet article. Sauf que le premier paragraphe après le chapeau donne une idée complètement fausse, et même si la source (Vie publique) a l’air autorisée, elle induit gravement en erreur.

    Les communes ont une compétence générale, indéfinie, contrairement aux syndicats, aux EPCI, au Conseil Général ou à la Région. C’est d’ailleurs un problème constant puisqu’un certain nombre de limites à l’intervention municipale dépend d’une jurisprudence complexe et pas toujours si constante... Toutefois, en ce qui concerne l’Etat-civil et les élections : ben non, pas de chance, ce n’est pas une compétence municipale... le Maire intervient en exécutant (et non pas en exécutif) de l’Etat. En clair, les communes sont les larbins de l’Etat quand celui-ci a besoin de services de proximité. C’est le cas aussi pour le recensement (et l’INSEE me met spécialement de mauvaise humeur - je vais peut être prendre le temps d’écrire un article sur ce sujet...).

    Alors effectivement, avec 500 habitants on ne gère rien du tout. Et donc, cela ne sert à rien, il faut fermer ces 21 000 communes d’une manière ou d’une autre. Une compétence générale sans moyens est évidemment un leurre. La solution est extrêmement simple : pas de gestion publique possible, pas de DGF ! Ce serait le minimum de cohérence de la part de l’Etat.

    Dans l’attachement des français aux maires et aux communes, il y a une part d’illusion d’optique. Les 21 000 communes évoquées regroupent moins de 3% de la population, ce qui n’empêche pas de faire la part essentielle des grands électeurs qui élisent les sénateurs dans de nombreux départements et de nourrir un mouvement très hostile à l’intercommunalité (exprimé par exemple par le mouvement CPNT). Les élus ruraux sont très réservés sur l’intercommunalité et leurs agents communaux encore plus.

    Mais le plus grave problème de la France rurale, c’est que c’est un désert de richesses et de services publics. Toutes ces petites communes sont un frein considérable à la valorisation des espaces ruraux : pas de structures de gestion, pas de cadres territoriaux qualifiés, trop d’élus et pas de leaders politiques dynamisants. On voit d’ailleurs que les régions rurales avec un maillage dense, équilibrées par la présence de communes moyennes se portent mieux (c’est le cas de la Vendée, de la Bretagne ou de l’Alsace).



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 22 novembre 2006 23:44

    Pas plus un giratoire que d’autres travaux de voirie... La pression pour obtenir un giratoire provient généralement des usagers qui disent aux élus que tel carrefour est dangereux et pas du tout des entreprises qui ont pour préoccupations de faire de faire du chiffre. Point barre.

    Quant à l’influence des entreprises de BTP, c’est une autre affaire. C’est un secteur économique très dépendant des collectivités locales effectivement.

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