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Frédéric Alexandroff

Frédéric Alexandroff

Juriste de formation, écrivain non reconnu (et sans doute non reconnaissable), je suis, pour reprendre les superbes mots que Henri Verneuil met dans la bouche de Jean Gabin dans son film Le Président,« un mélange d’anarchiste et de conservateur... dans des proportions qui restent à déterminer. » Passionné de politique, et accessoirement de littérature fantastique, histoire d’oublier la grisaille et la médiocrité de notre misérable époque, je pense aussi qu’avant l’argent, Dieu ou le sexe, ce sont les mots qui gouvernent le monde. Aussi bien tenterais-je toujours de trouver les mots justes.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/04/2007
  • Modérateur depuis le 26/10/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 28 avril 2010 13:17

    C’est une culture du laisser-aller qui s’installe, du sommet de l’échelle sociale jusqu’à ses tréfonds, favorisée, précisément, par des contre-exemples venus d’en haut : ce qui n’est pas interdit est, en quelque sorte « par défaut », moral et admissible. Les petits arrangements de Nicolas Sarkozy pour placer tel ou tel copain à un poste d’importance ou les contrats africains du droit-de-l’hommiste Kouchner sont autant de jalons posés sur la voie qui mène à l’irresponsabilité et à l’immoralité générale de toute une société.

    Alors oui, en un sens, l’électeur -pas seulement frontiste- est bien un débile mental, dans la mesure où il se plaint généralement de ses élus mais, à l’instant crucial où il exerce la parcelle de souveraineté que son droit de vote lui confère, refuse de voir ce qu’il a sous les yeux et d’agir en conséquence, renouvelant sa confiance au même personnel politique périmé.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 28 avril 2010 13:05

    « Cela fait qu’au moment de glisser son bulletin dans l’urne, il y a bien des raisons de voter contre la droite cosmopolite et friquée, il y en a de beaucoup plus solides de voter contre la gauche universaliste, et à peine moins friquée.

    Mais j’ai bien conscience que choisir entre plus ou moins contre, c’est une drôle de pratique de la démocratie... »

    Raison pour laquelle je vote blanc, bien que me déplaçant systématiquement pour voter... exception faite des dernières régionales. Là, je suis resté chez moi : c’était ça ou vomir dans l’isoloir !



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 28 avril 2010 12:12

    Tiens, revoilà la VIème République... cela faisait longtemps qu’on ne nous avait pas fait ce coup là.

    Il est malheureux que certains s’imaginent qu’un changement de nos institutions serait à même de bouleverser la vie des Français. Bien que des mécanismes institutionnels puissent exercer une influence sur la vie politique, cette influence se révèle insuffisante pour entraîner des modifications profondes des politiques menées. Par exemple, si on peut admettre que l’interdiction (hautement souhaitable) du cumul des mandats permettrait un renouvellement des élites politiques, on doit aussi, hélas, prendre en considération le fait que ce renouvellement s’opérera au sein des mêmes structures partisanes et selon des mécanismes de cooptation préexistant. Ce ne sera donc qu’un renouvellement de façade.

    Le principal problème tient en effet à la médiocrité profonde de notre personnel politique. Et il est d’autant plus chimérique de croire que le passage à la VIème République, sorte de « retour aux sources du parlementarisme » de nos aïeux , y changera quoi que ce soit : l’exemple vient d’en haut, et la masse des électeurs se cale sur cet exemple, même s’il est mauvais. La médiocrité devient la norme en même temps qu’un gage de sécurité.

    Il est donc quasiment inconcevable de croire que le « grand changement » que l’auteur appelle de ses voeux se fasse de manière pacifique et démocratique.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 23 avril 2010 12:15

    « Et puis cette image de Freud me parait trop caricaturale pour être vraie ».

    A peine caricaturale, en fait. Dit de façon moins virulente, on est obligé de constater que Freud a instillé beaucoup de ses propres névroses dans l’élaboration de ses théories... « les cordonniers sont les plus mal chaussés », dit-on, alors imaginez l’état de la psyché d’un Freud ou de ses héritiers Seigneurs du Divan.

    D’un autre côté, Bernard Dugué est dans le vrai : Onfray appartient à cette caste de « philosopheux », penseurs en vase clos et intellectuels merdiatiques, dont l’activité est commerciale plus que philosophique. La psychologie étant à la mode, tailler un costard sur mesure à son fondateur est en effet un bon moyen de vendre du papier.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 16 avril 2010 16:33

    Bonjour à l’auteur, et merci pour ce second volet qui incite une fois encore à la réflexion.

    La célèbre formule « Homo homini lupus » de Plaute avait été reprise par Hobbes dans Léviathan, et il est intéressant de voir que, d’une manière générale, toute réflexion profonde sur la société nous ramène à ses considérations sur la nécessité absolue d’un pacte social effectif, autrement dit un Etat de droit. Car l’anachorète, celui qui bâtit ses propres règles en dehors de la société, est un cas rare : l’écrasante majorité des individus est incapable de se fixer des limites, et, sans cadre, les gens reviennent donc à cet état de nature où chacun a tous les droits, y compris, en dernier recours, celui de tuer.

    Il n’est donc guère étonnant de voir ces formes de violence se développer, dans la mesure où nous sommes en réalité déjà sorti de l’Etat de droit pour retourner à l’état de nature. L’activisme législatif en matière de sécurité dissimule de plus en plus mal la triste réalité d’un régime politique qui a en réalité renoncé à combattre la criminalité « dure » au profit de tours de passe-passe statistiques.

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