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Frédéric Alexandroff

Frédéric Alexandroff

Juriste de formation, écrivain non reconnu (et sans doute non reconnaissable), je suis, pour reprendre les superbes mots que Henri Verneuil met dans la bouche de Jean Gabin dans son film Le Président,« un mélange d’anarchiste et de conservateur... dans des proportions qui restent à déterminer. » Passionné de politique, et accessoirement de littérature fantastique, histoire d’oublier la grisaille et la médiocrité de notre misérable époque, je pense aussi qu’avant l’argent, Dieu ou le sexe, ce sont les mots qui gouvernent le monde. Aussi bien tenterais-je toujours de trouver les mots justes.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/04/2007
  • Modérateur depuis le 26/10/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 20 novembre 2009 18:42

    Au Péripate : auriez-vous une analyse psychologique à me fournir sur l’agressivité de Jojo ?

    A Jojo :

    Juste une petite chose... oui, seulement une, parce qu’à vrai dire je ne comprends plus bien le sens de vos critiques. Mais vous dites : « Persister à parler de « subterfuges  » c.à.d.(Google est votre ami) : de ruse, moyen détourné, échappatoire et faux-fuyant pour je vous cite : « ignorer des prescriptions coraniques jugées par trop rigoureuses » lorsqu’on s’appelle Ibn Hanbal et qu’on est le leader d’un courant de pensée qui croit que en sus de croire Dieu, estime qu’il est omniscient autant qu’omnipotent, il faut être soit idiot, soit idiot. »

    Là, on a un problème, car les subterfuges sont le fait de l’école hanafite, et non hanbalite. Si vous vous mélangez les pinceaux...



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 20 novembre 2009 15:30

    « Vous dites que votre travail n’est pas fini, allez vous nous parler de Muhammad Assad ? »

    Excellente question... j’y pensais, néanmoins je manque un peu d’informations sur le personnage. La question demeure en suspens, dans l’immédiat. Il faut dire que je n’ai pas arrêté de liste définitive. Certains personnages me posent problème. A voir !

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 20 novembre 2009 15:22

    Merci Péripate,

    Oui, j’avoue -mais cet aveu, je l’avais fait préventivement dès l’introduction du premier article- que le « portrait » n’est qu’un prétexte à une réflexion plus globale. Plus largement, il est difficile de concilier la chèvre et le chou sans pondre un papier de vingt pages qui lasserait les trois-quarts des lecteurs -sans parler de l’auteur, héhé- avant la moitié.

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 20 novembre 2009 15:18

    Bonjour Fouadraiden... et on évite d’aller plus vite que la musique, s’il vous plaît !

    Je n’ai justement pas tailler de djellaba à Ahmed ou à qui que ce soit, pas même à Ibn Taymiya qui est pourtant bien souvent, systématiquement et sans relativisation aucune, présenté comme le cerveau lointain du 11 septembre 2001. J’ai présenté Ahmed bin Hanbal, et je ne crois pas avoir commis d’exagération quant au personnage. Après, que les hanbalites -et non Hanbal lui-même- se soient très tôt illustré dans des bagarres de rue, est un fait avéré. Vous me répondrez, et vous aurez raison, qu’à cette époque les différents groupes musulmans se frittaient joyeusement entre eux, et que la violence n’était pas nécessairement consubstantielle du hanbalisme.

    Il n’en reste pas moins que, parmi les héritiers du hanbalisme, Ibn Taymiya puis, surtout, Mohammed bin Abdelwahhab, eurent l’occasion de légitimer le recours à la violence voire, dans le cas du second, de l’encourager et d’y participer plus ou moins directement. Et de fait, je ne pouvais pas, comme c’est mon objectif à long terme, évoquer l’Islam sous un maximum de coutures sans parler d’Abdelwahhab, et donc, sans parler en préambule de ses inspirateurs.

    Bref, Fouadraiden, j’ai le mensonge en horreur, et cela vaut surtout pour les crétins qui voudraient faire passer l’Islam pour une religion d’arriérés sanguinaires. Mais ne venez pas me dire qu’il n’existe aucune filiation logique du hanbalisme jusqu’au wahhabisme. Autant proclamer qu’aucun pape n’a jamais appeler à la croisade.

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 20 novembre 2009 13:08

    Bonjour Jojo,

    Quelques points intéressants :

    D’abord sur vos quelques remarques sur les écoles. Lorsque j’écris que le hanafisme est grand producteur de « subterfuges », je ne crois pas inventer quoi que ce soit. Il existe une littérature abondante sur la question. Et ça n’a rien à voir avec se « payer la gueule du patron ». Les subterfuges répondaient à une volonté de faciliter la vie du croyant.

    Sur le Musnad : «  le Musnad écrit de la main même de l’Imam Ahmed… » Ben oui... le Musnad est l’oeuvre de bin Hanbal... non pas les hadith ! Vous êtes de la famille de Cosmic Dancer pour chipoter à ce point-là ? Et sur la contradiction qu’il y a entre la défense d’une lecture littérale du Coran et le fait d’en occulter volontairement les passages lorsqu’ils ne sont pas conformes à l’idéologie qu’on professe, je n’ai pas manqué de la relever.

    Sur la notion d’obéissance inconditionnelle : en fait, il en sera question dans un autre portrait, relatif à Mohammed bin Abdelwahhab.

    Sur Ibn Taymiya et Tibehirine : niez-vous donc que le GIA s’est appuyé sur une de ses fatwa ? Ou alors vous allez nous ressortir le coup de « c’est pas les islamistes mais un coup de l’armée algérienne » ? Pitié ! Par ailleurs, j’ai précisé que le cas d’Ibn Taymiya était singulier et complexe -relisez, allez- et qu’on ne pouvait réduire sa pensée à celle d’un théoricien islamiste... quand bien même les salafistes et les wahhabites le citent et s’en réclament.

    Enfin, je vous cite :

    « Après les raccourcis s’accélèrent :
    - Frères musulmans d’Egypte selon vous descendants spirituels directs des hanbalites mais oubliant l’essentiel à savoir le devoir d’obéir au chef fût-il impie réalisent un triple exploit :
    1. Créer des émules ailleurs (dont le Hamas n’est-ce pas ?)
    2. Etre l’opposant égyptien le plus opprimé à commencer par les parlementaires du dit mouvement et surtout :
    3. Avoir un fondateur dont Tariq-Ramadan-qui-veut-enfumer-l’occident est un descendant direct
    Lequel Ramadan s’avère au vu de votre conclusion, bien plus le centre d’intérêt de votre article que l’imam Ahmed…  »

    Que les Frères Musulmans aient inspirer des mouvements ailleurs dans le monde arabe, c’est un fait, non ? Et il n’était pas question dans mon article du Hamas : si vous attendiez de moi que je balance une phrase dans le genre « le Hamas, ramassis d’islamo-fascistes antisémites et terroristes », vous risquez d’attendre TRES longtemps, car leur cas est bien plus complexe que cela.

    Quant à leur caractère d’opposant au régime égyptien... j’imagine qu’on a les opposants qu’on mérite. Et si vous voulez que je pleure sur les persécutions dont il sont victimes... permettez que je réserve ma compassion à d’autres.

    Tarik Ramadan ? J’en parle uniquement dans les derniers paragraphes, et de fait il mériterait un article à lui tout seul (mieux écrit que bouquin torche-cul de... de... comment elle s’appelle, déjà ?). Et oui, c’est un islamiste. Modéré. Mais un islamiste. Je n’en démords pas !

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff

    PS : et mon travail n’est pas fini !

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