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Naja

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  • Premier article le 16/04/2009
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Derniers commentaires



  • Naja Naja 24 février 2010 10:57

    « Victimes qui sont bien fondées dans leur souffrance, mais ce n’est pas d’elles qu’il faille attendre une clarté de jugement, car lorsqu’elle réclame justice il faut entendre vengeance. »

    Vous parlez ici au nom d’un ensemble de citoyens que vous regroupez dans une unique catégorie « Victime » pour asséner des généralités sur ce que chacune d’entre elles penseraient... autrement dit, sur ce que vous pensez qu’elles pensent, sans les connaître. Et ces généralités ne manquent pas de les rabaisser, à vos yeux tout au moins, en discréditant par avance tout ce qu’elles pourraient faire valoir (« ce n’est pas d’elles qu’il faut attendre une clarté de jugement »).
    Il serait intéressant de s’interroger sur la fonction que remplit la déclaration d’empathie de pure forme dont vous vous fendez au préalable (« Victimes qui sont bien fondées dans leur souffrance, mais »). S’agit-il ici de l’hypocrisie dont vous parlez plus loin ? Ou du procédé rhétorique équivalent à « avec tout le respect que j’ai pour vous... » ?

    " De la sorte l’auditeur ou lecteur reconstitue ce qui l’arrange à la hauteur des ses connaissances ou de ses ignorances, à hauteur de son « moi » »

    Tout à fait d’accord avec vous. C’est d’abord dans votre « moi » qu’existe cette image de la victime que la souffrance a rendu débile et qui ne peut que hurler vengeance, même quand elle demande justice et distingue bien les deux.

    Un tel jeu de projections et dénigrement porte le nom de racisme quand la catégorie de population visée est caractérisée par son origine ethnique.



  • Naja Naja 14 octobre 2009 19:18

    Je reprends ma deuxième phrase avec tous les mots dans le bon ordre...

    "Or en justice, la circonstance atténuante module la sévérité de la condamnation par le tribunal, elle ne décide pas de l’opportunité d’une poursuite ni de la culpabilité de l’accusé."



  • Naja Naja 14 octobre 2009 19:15

    Si je ne m’abuse, les propos de M. Mitterrand n’ont pas fait valoir de circonstance atténuante, mais des excuses supposées légitimer une impunité (= abandon de poursuite).
    Or dans en justice, la circonstance atténuante module la sévérité de la condamnation par le tribunal, elle ne décide de l’opportunité d’une poursuite ni de la culpabilité de l’accusé.



  • Naja Naja 24 août 2009 11:50

    Article terrifiant.

    "Le problème c’est l’africain qui accepte cet état de chose et qui va jusqu’à le justifier..

    Le problème de l’Afrique est à la fois simple et profond.. Elle refuse d’évoluer vers une société responsable.. Après des siècles d’aliénation, elle continue à se plaire dans cette infériorité suscitant le mépris affligeant des autres continents..« 

    Si j’ai bien compris, l’Afrique se »victimiserait« ... comme les pauvres, les exclus, les immigrés, les victimes se »victimiseraient« partout dans le monde ?

    Il crève de faim ? Il s’y plait !
    On le piétine ? C’est qu’il se laisse faire, c’est son problème, sa responsabilité. 

     »La communauté permet aux africains d’échapper à leurs responsabilités individuelles.. L’irresponsabilité est érigée en dogme, d’où une faible inventivité des sociétés africaines et la persistance du sous-développement"

    En somme, ce qui est digne de respect en l’autre, ce n’est pas son humanité mais d’abord sa richesse, sa rentabilité, son taux de développement... en un mot : sa ressemblance avec soi.
    On se doit alors d’écraser de son mépris tout ce qui est inférieur à soi selon ces critères. Pour lui montrer la voie, la seule et l’unique : la notre. Sans quoi il va se complaire honteusement dans ses insuffisances pour se vautrer délicieusement dans la famine et la guerre.

    Finalement, la solidarité et le respect de la dignité humaine ne sont que des poisons de condescendance infantilisante. Le vrai respect, c’est cracher sur l’autre quand il est à terre pour lui montrer qu’on le considère comme son égal !



  • Naja Naja 11 août 2009 11:37

    Duralex (Xa ?),

    Comme cela vous a été expliqué dans le texte initial (après j’arrête la pollution de ce débat, qui est pour sa part terminé), personne ne demande une quelconque rétroaction.
    Vous avez répondu à cette précision par la moquerie en rappelant qu’un allongement de délai de prescription (imprescribilité comprise, donc) s’applique à tous les faits non prescrits au moment du passage de la loi, et qu’un ce sens il est rétroactif.
    Ce n’est pas la première fois que vous donnez à constater votre mauvaise foi. Je ne doute pas un seul instant que vous ayez parfaitement conscience qu’il ne s’agit pas ici de rétroaction, puisqu’une fois tel ou tel fait prescrit, il l’est à jamais, qu’importe les modifications de la loi à ce propos. Sans doute avez-vous cru opportun de profiter de la confusion qui peut naitre chez le lecteur, dans la mesure où un délai est relatif au passé ?
    Bref. Soit les faits concernant mes « amis », comme vous dites, ou moi sont prescrits et personne ne demande à ce qu’ils ne le soient plus, comme l’auteur l’avait précisé. Soit ils ne le sont pas (c’est mon cas) et il ne s’agit donc pas non plus de vouloir changer la loi pour soi.
    D’où il ressort qu’à nouveau, votre interprétation - tournée une fois de plus en attaque personnelle - est fallacieuse.

    Pour le reste... les citoyens ayant été victimes ne sont pas des citoyens ? Faire valoir leur point de vue n’est pas légitime ? Ils devraient masquer leur expérience ?
    Désolée, je ne trouve pas cela très honnête. Mon avis sur l’imprescribilité se fonde aussi sur mon expérience du déni et de l’amnésie post traumatique, sur la connaissance de l’absence d’amendement spontané de mes agresseurs.
    Alors je prends sur moi de le dire et d’expliquer à mes concitoyens de quoi il retourne dans ce que vous concevez comme un choix conscient (ne pas porter plainte dans le délai imparti) et qui peut ne pas en être un.
    Je pars du du principe que tout le monde n’a pas conscience de ces aspects là du problème et que rien ne vaut l’information pour casser les préjugés.

    Vous, vous ne voulez rien en savoir, car il vous importe davantage de vous réfugiez loin de cette réalité, dans votre tour d’ivoire de juriste tout puissant, pense-t-il. Fort bien. Je n’ai jamais cherché à vous convaincre, encore moins à gagner votre estime d’aristocrate méprisant.
    En revanche, vous m’aidez à affiner mes raisonnements, à creuser les objections de principes comme les vôtres et en ce sens, vous enrichissez ma réflexion sur le déni collectif.

    Savez-vous que ce sont, en bonne partie, les gens qui comme vous vocifèrent « ta gueule » qui m’incitent à prendre ainsi la parole ?

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