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Pierre Mellifont

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Tableau de bord

  • Premier article le 14/05/2014
  • Modérateur depuis le 30/09/2015
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Derniers commentaires



  • Pierre Mellifont 16 mai 2014 01:44

    l’ajout « point que vous dépassez allègrement » était inutile, j’avais parfaitement perçu l’ironie du message dès la première édition, mais je découvre que vous aviez à coeur que j’y réponde, donc je réponds, avec franchise et sans ironie ni sarcasme, pour que les choses soient bien claires :

    Non seulement je ne dépasse aucun seuil de mensonge, mais je me garde bien, au contraire, de mentir, car c’est contraire à ma religion, cette religion que vous faites profession de haïr : C’est donc vous qui me calomniez

    Si je me trompe, extrayez de mon texte une citation qui soit un mensonge, et nous l’examinerons pour voir qui de nous deux a outrepassé les bornes de la franchise.




  • Pierre Mellifont 15 mai 2014 23:59
    Malgré la quasi-vacuité intellectuelle des réponses reçues, je vais tout de même prendre la peine, avant de quitter cette page, de répondre à la cohorte des détracteurs néo-bien-pensants qui ont inondé de sarcasmes et d’objections stériles mon article sans en attaquer aucun point réel, ce qui est assez édifiant : 
     
    Ils se sont contentés de projeter leur haine viscérale de l’Eglise sur un texte qui montrait que cet organisme n’est pas conforme à l’image péjorative que la propagande maçonnique en a forgée depuis maintenant plus de deux siècles, et qui a si bien pénétré les esprits.
     
    Ce texte se contente de réfuter la caricature ambiante de l’Eglise au niveau de l’instruction, et non dans les considérations morales, spirituelles ou eschatologiques, qui ne sont nulle part entrées en ligne de compte dans cet article, qui ne contient donc aucun prosélytisme : à aucun moment, je ne conclus qu’il faut se convertir ou adhérer à telle valeur spirituelle chrétienne, ou se soumettre à quelque dogme que ce soit, et pourtant ces petits démons détracteurs du web sont persuadés d’avoir entendu l’effrayant appel des anges...

    LE TEXTE NE CONTIENT QUE DES FAITS, que je récapitule :

    1- Vers l’an 800, Charlemagne a contraint l’Eglise à tenir une école gratuite pour tous dans chaque paroisse de son empire.

    2- Pour preuve de la réalité de cette action, Gerbert, un simple fils de serf, a pu, quoique sans ressources, accéder aux plus hautes études, au point de devenir pape en l’an 999.

    3- Jusqu’à la Révolution, outre la charge des paroisses, l’Eglise multiplie les confréries religieuses se vouant à l’enseignement (la plus célèbre étant d’ailleurs celle des Jésuites, non mentionnée dans l’article).

    4- La Franc-Maçonnerie, qui prend le pouvoir à l’issue de la Révolution, entrave l’action de ces confréries d’enseignants, allant jusqu’à les spolier de leurs biens et rendre désertes leurs écoles : restant développé dans les villes, l’enseignement recule dans les milieux ruraux.

    5 - Au XIXe siècle, la F.M. est plus soucieuse d’entraver l’école des campagnes que de la laisser vivre, car elle estime qu’un peuple ignorant s’avère plus malléable : voir citation de Voltaire.

    6- Ce n’est donc qu’un siècle après ces spoliations, sous la 3e République, que la F.M., disposant de moyens nouveaux, lance à son tour l’instruction pour tous, car elle peut désormais en contrôler étroitement le contenu, en propageant l’idée qu’elle vient d’inventer ce qui existait en fait depuis plus de 1000 ans avant elle.

    Voilà, c’est simple, et c’est vrai : Où est le prosélytisme là-dedans ? Où est l’intégrisme religieux ? Dans quelle idée ? 

    Où sont les mensonges ? 

    Les mensonges sont dans la tête enchaînée de ceux qui veulent à tout prix croire que l’Eglise de l’Ancien Régime « c’était l’obscurantisme et ça ne se discute pas ! », et qui sont prêts à calomnier s’il le faut ceux qui n’ont aucune raison de penser comme eux.

    Maintenant, si quelqu’un veut réfuter l’un ou l’autre des 6 alineas ci-dessus, qu’il avance ses arguments, et une discussion sérieuse pourra enfin commencer. 

    Pour ce qui est des sarcasmes, chacun aura compris que vous êtes très forts, nous sommes très impressionnés, mais vous finirez peut-être par remarquer que c’est plutôt de ce côté que se trouve, en réalité, cet « obscurantisme » qui, pourtant, soi-disant, vous répugne tellement...


  • Pierre Mellifont 15 mai 2014 11:00

    @gaijin

    Enfin une critique fondée et argumentée. Je salue votre lecture sincère et honnête, bien que nous soyons en désaccord.

    Je suis, comme vous, amoureux de la paix, sans quoi je ne vois pas comment je pourrais être chrétien : Le Christ n’a-t-il pas dit à Pierre de rengainer son glaive quand, au Mont des Oliviers, il trancha l’oreille du soldat qui avait porté la main sur son maître ? Et pour illustrer sa volonté, il remit l’oreille en place, en disant à Pierre : « Celui qui prend le glaive périra par le glaive ».

    Ce qui nous oppose, c’est la vision de l’Eglise de l’Ancien Régime : Illuminé sans doute par Marx et Freud, ces vulgaires bateleurs, vous lui prêtez des intentions mauvaises qu’elle n’avait pas : Vous ignorez ou feignez d’ignorer que l’Eglise s’est élevée patiemment sur un terreau de barbarie, travaillant sans relâche pour civiliser l’homme européen, issu d’un empire romain savant mais cruellement cynique, entouré de barbares sanguinaires pour qui la vie d’autrui n’avait aucune valeur sacrée.
     
    Ce travail, certes, en vint parfois à exalter quelque prince, Charlemagne, par exemple qui, sincèrement épris de vérité, se révolte contre la barbarie qui étouffe la parole et broie les innocents : Comme Pierre coupe l’oreille du soldat, il fait alors la guerre aux barbares. Certes, alors, il tue, mais il tue de cruels oppresseurs pour libérer les opprimés : Est-ce un crime impardonnable devant Dieu de tuer un sacrificateur d’enfants, par exemple ? 

    Mais jamais l’Eglise n’a demandé de spolier le juste et l’innocent, même s’il lui est arrivé en certaines circonstances d’être dans la plus totale incapacité de s’y opposer : Le martyr livré aux lions dans l’arène peut-il, au même instant, arrêter le glaive du légionnaire qui, aux abords de l’arène, s’apprête à tuer un homme coupable de ne pas s’être incliné au passage d’un patricien ? 

    Hormis cette incapacité matérielle, l’Eglise s’est toujours faite l’avocat des justes et des innocents. Il y aura toujours, bien sûr, des évêques Cauchon et des Tartuffe pour feindre une foi qu’ils méprisent au fond d’eux-mêmes, mais l’exception n’est que la confirmation de la règle de fraternité qui est l’indéniable fil conducteur de l’Eglise.

    Nos Charlemagne modernes, hélas, ne sont plus guidés par l’Eglise. Au contraire, ils prétendent à présent lui dicter une morale contraire à sa tradition. Et ils font la guerre, non pour redresser les tyrans, mais pour asservir les ressources des peuples. 

    Et c’est un autre triomphe de ces barbares gavés de technologie, que d’avoir appris aux enfants même de l’Eglise, grâce aux bateleurs susdits, à mépriser leur propre mère, se soumettant ainsi de leur pleine volonté à d’impitoyables oppresseurs : Ayant passé l’Eglise en mépris, nous retournons à la barbarie. C’est inéluctable : On ne peut à la fois mépriser la Vérité et se mettre à son service. 


  • Pierre Mellifont 14 mai 2014 19:25
    @benedicte_gab :
    Si je vous comprends bien, vous jugez délirant d’attribuer à la Franc-Maçonnerie la responsabilité de la Révolution française, c’est bien cela ? Dans ce cas, c’est que vous partez du postulat que ce que vous ne connaissez pas ne peut exister : C’est un parti-pris très imprudent et parfaitement improductif : 
    Ce qui est ici délirant, c’est de croire que la F.M. n’a fait que suivre la Révolution, alors qu’à la vérité, elle l’a entièrement guidée, que vous le sachiez ou non...


  • Pierre Mellifont 14 mai 2014 19:12
    Je suis catholique et ne cherche nullement à m’en cacher. Cependant, je n’ai pas écrit pour convertir les « Démosthène » et autres adeptes de la mantra « pipi-caca », je ne suis pas illuminé à ce point, sachant ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas.

    Je ne veux donc pas convertir, mais juste montrer que le cliché de « l’obscurantisme » d’avant 1789 opposé aux « lumières » d’après, procède d’une oeuvre de propagande fondée sur le mensonge, citations à l’appui : Vous n’êtes pas obligés de vous convertir pour rendre justice à l’Eglise, mais visiblement, rendre justice n’est pas pour vous un souci très prégnant. 

    Par vos réactions « indignées », vous, pourtant si persuadés d’être « libres » et « larges d’esprit », vous montrez à quel point cette propagande manichéenne lancée par les pseudo-philosophes des pseudo-lumières, quoique grossière, a pu poser en vous des verrous aussi solides que sont en moi ceux de la foi dont vous riez, et ces verrous gouvernent à votre insu votre pensée tout entière : Ne croyez pas un instant que vous soyez plus libres que moi, ce n’est que l’illusion d’une promesse que vous a faite l’école de la République, et à laquelle vous avez eu la faiblesse de croire.
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