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Pierre-Yves Martin

Retraité.
Né en 1943

Tableau de bord

  • Premier article le 26/05/2015
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Derniers commentaires



  • Pierre-Yves Martin 4 février 2012 12:16

    Je crois qu’il y a surtout des problèmes entre :

    • les dirigeants de l’est, venus de la mouvance ex-communiste et, surtout, qui peuvent obtenir des postes,
    • et ceux de l’ouest, dissidents du SPD et plus contestataires, parce que sans grands espoirs d’arriver aux pouvoir, même localement.

    Une situation qu existe potentiellement en France entre PCF et parti de gauche. Nous risquons d’ailleurs de nous apercevoir assez vite.


  • Pierre-Yves Martin 4 février 2012 11:57

    Bonjour,

    Sur un point particulier, l’importance électorale de Die linke, j’aimerais bien que ce que vous dites soit exact. Malheureusement, ce ne l’est pas. Die Linke a beaucoup reculé depuis quelques années, tant aux élections aux landtags qu’aux intentions de vote pour le Bundestag.

    Les derniers sondages le placent aux alentours de 7% globalement

    En réalité ce sont les verts, et plus surprenant le, parti « Piraten » qui progressent. On ne peut pas classer les verts à gauche ; ce sont ds opportunistes qui s’allient tantôt avec la CDU, tantôt avec le SPD. Ils sont à leur zénith, mais je pense qu’ils commenceront bientôt à décliner. Quant aux pirates, je ne sais rien d’eux.

    Tout se passe comme si certains allemands essayaient tour à tour tous les nouveaux partis qui émergent, puis s’en détournaient. Signe sans doute d’une perte de confiance profonde d’une minorité d’entre eux, qui n’est pas sans rappeler les intentions de vote élevées pour le FN chez nous, mais pas poussée de gauche.



  • Pierre-Yves Martin 24 janvier 2012 22:49

    Parce que vous croyez que d’avoir quelques ministres de second rang permet d’avoir une influence quelconque sur les vraies décisions ?

    Parce que vous croyez que les députés PS, PRG, etc. voteront contre les ordres qu’on leur donnera, au risque de compromettre leur sacrée investiture ?



  • Pierre-Yves Martin 24 janvier 2012 20:31

    D’abord, je ne parle pas principalement des élections législatives. Pour le PCF, ce sont les mairies qu’il contrôle qui comptent avant tout.

    Quant aux élections législatives elles-mêmes, compte-tenu du nombre de sortants PG (2 si je ne m’abuse), celui-ci a bien besoin de l’accord avec le PCF pour ne pas se retrouver sans député, comme il vient de se retrouver sans sénateur. Et le PCF a bien besoin que le PS ne lui oppose pas de trop « gros » candidats dans certaines circonscriptions. Même si le PCF n’a pas signé l’accord PS-EELV, il a eu son mot à dire dans la négociation, en coulisse.

    Quant à l’idée que le PCF aurait besoin d’un accord de sa base pour aller au gouvernement, j’espère que ce n’est que de la naîveté de votre part : la direction du PCF obtient toujours l’accord de sa base, comme c’est le cas d’ailleurs dans presque tous les partis politiques. En effet, une partie de ses adhérents sont des employés de collectivités locales PCF ou des « clients », au sens romain du terme (il en va de même au PS, à l’UMP, etc.). Il lui reste certes des militants sincères, mais ce ne sont pas eux qui font les majorités, et probablement de moins en moins.



  • Pierre-Yves Martin 24 janvier 2012 17:10

    « …Mensonge d’une gauche idéologiquement homogène », tout-à-fait d’accord !

    Il n’y a pas d’union « automatique » de la gauche, c’est bien le moins.

    Mais nous touchons peut-être là à un aspect le très ambigu de la candidature de J. L Mélenchon.

    Il paraît qu’il vient de souligner (déplorer ?) que F. Hollande, au Bourget, n’aie pas dit « un mot sur le rassemblement de la gauche ».

    Électoralement, le parti de gauche ne peut avoir aucun élu sans l’alliance avec le PCF. Électoralement, le PCF n’est pas grand’chose sans les voix du reste de la gauche, mais surtout la tolérance du PS. Or le premier souci du PCF, c’est de sauver, voire d’augmenter les places qu’il détient (et les ressources qui en découlent).

    Cette ambiguïté se retrouve dans le programme du FDG, au moins sur un aspect essentiel : les rapports avec l’Union Européenne et, à court terme, avec l’Euro. Sans développer le débat :

    • l’Union Européenne n’est pas améliorable ; elle ne peut évoluer que dans le sens du encore pire ;
    • la plus grande partie du programme du FDG est irréalisable, sauf à se positionner en contradiction frontale avec les règles de l’U.E. et en conflit ouvert avec ses institutions.

    Or ce programme ne prévoit que la possibilité illusoire de négocier avec l’U.E. en l’absence de tout rapport de force ; il n’évoque qu’une seule fois l’idée de désobéissance, et seulement sur un point particulier. C’est le PCF qui a voulu cela, le PG étant probablement plus pugnace.

    Pourquoi cela, sinon pour rester « socialo-compatible » ?

    Quelle sera la véritable attitude du Front de Gauche (s’il n’éclate pas) après la probable victoire du PS ? On aimerait être sûrs qu’ils ne se vendront pas pour 4 postes de ministres PCF (sans pouvoir), 1 poste de ministre PG (idem) et pas mal d’avantages annexes. Le passé autorise au moins à se poser la question.

    Je voterai pour J. L . Mélenchon dans l’optique du meilleur, ou plutôt du moins mauvais, rapport de force. Mais je ne suis pas sûr que j’aurai vraiment voté « pour mes idées ». Et sans engagement pour la suite...


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