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Pierre-Yves Martin

Retraité.
Né en 1943

Tableau de bord

  • Premier article le 26/05/2015
  • Modérateur depuis le 27/01/2017
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Derniers commentaires



  • Pierre-Yves Martin 28 mai 2011 19:26

    Qu’on le veuille ou non la seule candidature crédible de gauche est celle de Mr Mélenchon.

    Alors celle de Mr Chevènement :
    - Base pour la négociation avec le PS de quelques sièges de député ?
    - Candidature de diversion au profit de la droite (certains pensent qu’il a été élu sénateur à Belfort contre le PS, c’est avec l’appoint de voix de droite) ?
    - Ou simple incapacité personnelle de s’effacer  ?

    En 2002, j’ai contribué financièrement et distribué des tracts pour sa campagne. Cette fois-ci, s’il se présente vraiment, je le désapprouverai totalement.



  • Pierre-Yves Martin 19 mai 2011 20:05

    Ce texte, malgré un certain nombre de remarques percutantes, sinon très courtoises, me semble relever d’une sinistrose (ou droitose ?) assez pernicieuse.

    Rappelons d’abord qu’une élection présidentielle c’est une dynamique, et qu’elle ne se précise vraiment que lors de derniers 2 à 3 mois.

    Les sondages actuels, même en supposant ;

    • qu’ils ne soient pas bâclés (genre 800 personnes, par Internet et « par la méthode des quotas » - mais si ! -),

    • qu’ils ne soient pas faussés par des ajustements pas si mathématiques que cela,

    • qu’ils ne se trompent pas, involontairement ou non, sur la liste des candidats qui se présenteront, etc.,

    ne permettent qu’une impression très provisoire : le premier tour serait très ouvert entre Monsieur Hollande (ou Mme Aubry), Mme Le Pen et Mr Sarkozy.

    La dynamique de la campagne va changer beaucoup de choses.

    Une partie des électeurs a appris, depuis 2002, à voter utile au premier tour. Ils cherchent à placer pour le second tour un candidat acceptable pour eux et qui aie des chances de gagner.

    Côté FN, ce « vote utile » est sans incidence. Il est possible, sans plus, que Mme Le Pen arrive seconde. Dans ce cas, et contre tout adversaire vraisemblable, elle sera inexorablement battue.

    A gauche+centre gauche, léger handicap pour Mr Melenchon (que j’imagine un peu en-dessous de 10%), handicap mortifère pour le NPA et Mr Chevènement (s’il se présente vraiment) et très forte probabilité que le candidat du PS soit au second tour. Car l’impact des évènements actuels sera bien estompé dans dans quelques mois.

    A droite+ centre droit, MM. Hulot, de Villepin, Bayrou, Borloo et Sarkozy (liste non définitive) sont potentiellement en compétition pour 40 à 55 % des voix du premier tour, car leurs électorats se recouvrent largement.

    Les trois premiers ne joueront qu’un rôle marginal, s’ils sont vraiment candidats :

    • La candidature de M. Hulot sera un demi-échec en raison de son caractère atypique.

    • M. de Villepin n’a ni troupes ni argent et il n’a jamais été candidat à une élection notable.

    • M. Bayrou ne pourra pas être et avoir été.

    Là où les choses se corsent, c’est dans un duel qu’on se garde bien actuellement d’évoquer : entre Mr Sarkozy et Mr Borloo.

    Je serais curieux de savoir ce qui permet à Mr Yang d’affirmer d’abord que Mr Sarkozy peut empêcher tous ses adversaires de droite de se présenter, puis d’écarter d’une pirouette Mr Borloo s’il est candidat.

    Actuellement, c’est vrai, la candidature Borloo est peu médiatisée (exprès ?) et les sondages (toujours eux) lui donnent des chiffres ridicules. C’est que, précisément, ils sont ridicules...

    Le gros atout de Mr Borloo, c’est évidemment l’impopularité de Mr Sarkozy auprès de ceux qui ont voté pour lui dans le passé. Il est exact que cette impopularité va nettement diminuer ; tout est fait pour cela actuellement. Mon hypothèse, c’est que, dans le même temps, Mr Borloo apparaîtra progressivement comme la seule alternative crédible de M. Sarkozy par rapport à cet électorat. C’est un peu se qui s’était déjà produit entre Mr Sarkozy et Mr Bayrou.

    Celui des deux qui l’emportera dans les anticipations des électeurs écrasera l’autre. En d’autres termes, il se peut que Mr Borloo soit premier ou deuxième et Mr Sarkozy quatrième, comme il se peut que ce soit Mr Borloo qui soit quatrième.

    Qu’on me comprenne bien : je ne roule en aucune façon pour Mr Borloo (J’envisage de voter pour Mr Melenchon). Cette esquisse de scenario n’a qu’un but : mettre en garde contre des prévisions à l’emporte-pièces, qui pourraient être de nature à favoriser les pires éventualités.




  • Pierre-Yves Martin 17 mai 2011 22:40

    Je ne crois pas que Mme Aubry prendra l’avantage sur M. Hollande pour une autre raison ; c’est une femme.

    En France les hommes acceptent à la rigueur de voter pour des femmes, mais les femmes beaucoup plus rarement !



  • Pierre-Yves Martin 19 février 2011 18:09

    Bonsoir,

    Si Mr Strauss-Kahn est élu, comme l’argent international l’a manifestement décidé, il se passera en France ce qui s’est passé en Grèce et au Portugal, ou pire peut-être car nous n’avons pas la capacité de résistance des grecs.

    Si Mr Sarkozy est réélu, itou, malgré peut-être un peu plus de résistances (on a le droit de rêver un peu...).

    Personnellement, je compte voter pour J. L. Mélenchon au 1er tour et ne pas voter pour Mr Strauss-Kahn, quelle que soit la paire qu’on nous infligera au deuxième.

    Lol, comme on dit maintenant !



  • Pierre-Yves Martin 23 novembre 2010 15:09

    Ce qu’on me disait du diable quand j’étais gamin s’applique fort bien à ceux qui nous contrôlent, grand capital financier (c’est plus large que « capitalistes »), média asservis, droite politique, etc. : c’est quand on ne les voit pas faire qu’ils sont le plus dangereux.

    En termes concrets d’élection présidentielle, ceci signifie que ce sont eux qui choisissent... le candidat du PS.

    Souvenons-nous ! La dernière fois, jusqu’à ce que le PS adoube Madame Royal, c’était la candidate idéale, la wonderwoman qui allait battre presque à coup sûr Monsieur Sarkozy. Les média en étaient remplis et les sondages leur servaient de preuve, dans un parfait cercle vicieux. Lorsque sa candidature a été actée, le ton (et les sondages) ont changé du tout au tout.

    On nous refait le coup avec Monsieur Strauss-Kahn, mais avec une grande différence. Ils verraient d’un bon œil que ce soit lui qui soit élu :

    • parce que le style de Monsieur Sarkozy ne passe plus,

    • parce que son étiquette PS/« gauche » permettrait de faire avaler plus facilement l’inacceptable et freinerait les résistances politiques ou syndicales,

    • parce qu’il ferait la même politique économique et sociale et serait encore plus soumis à l’UE que l’actuel Président de la République ; cet article à le grand mérite de très bien le montrer .

    Si Monsieur Sarkozy est réélu, ils ne seront pas pour autant mécontents. Ils jouent sur les deux tableaux.

    Notre seule chance : faire comprendre à ceux qui décident au PS (les adhérents ne comptent pas) que les électeurs ne suivront pas, malgré tous les sondages possibles, et notamment que les abstentions au second tour seront mortelles. Or la carrière d’une partie de ces dirigeants du PS ne survivrait pas à un niéme échec.

    Donc je commence : je m’abstiendrai plutôt que de voter pour Monsieur Strauss-Kahn.

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