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Rage

Rage

32 ans, originaire de Lyon et vivant à Poitiers
Ingénieur territorial en Région Poitou-Charentes (chez une certaine Ségolène R), diplômé du DESS Aménagement de Lyon III, je m'intéresse particulièrement aux questions qui animent notre société. 
"Spécialiste" des questions liées aux transports et à l'urbanisme, ma vision est forgée par de multiples expériences en entreprises et une curiosité personnelle : j'essaye modestement d'analyser les décisions et faits majeurs de notre monde dans leur globalité.
Je pense que mes propositions peuvent apporter des éléments intéressant pour ce type d'initiative louable qu'est Agoravox !
Contactez moi : [email protected] ou 06.24.21.40.37

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  • Premier article le 20/10/2005
  • Modérateur depuis le 07/11/2005
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Derniers commentaires



  • Rage Rage 11 juin 2013 13:54

    Bonjour,

    L’article en « tribune libre » a surtout vocation a « acter à date » un sentiment et une analyse.
    Ce que je peux en « lire » - et c’est d’une façon rassurant - c’est que globalement une large partie des lecteurs, mais aussi au delà, partage les quelques lignes d’analyses ci-dessus.

    Autrement dit : les constats sont là et le temps de l’action est venu.

    Dans ce pays, beaucoup de gens « constatent » et trop peu « embrayent la seconde » en proposant des pistes d’actions, puis la troisième en « agissant ». C’est ce qu’on demande aux gouvernements. Le temps des diagnostics est dépassé depuis longtemps : il est urgent d’engager des réformes structurelles de fond, juste et rationnelles, seules manières qu’elles puissent être acceptées et surtout qu’elles soient durables.

    En premier lieu, à l’origine de l’impulsion que j’évoque, il est incontournable qu’une exemplarité au sommet de l’Etat soit actée. Le cas « Cahuzac » en offrait une opportunité unique qui a été ratée pour sauver les intérêts de certains.

    La future archi-réforme des retraites ne pourra se faire que si, au sommet de l’Etat des sacrifices réels et concrets sont opérés pour « donner l’exemple ».

    En clair, le temps des artifices est révolu. Il ne faudra pas pleurer en 2014 d’avoir 40% de votants et un FN à 40% (si ce n’est plus) en se la jouant « c’était dur, on ne savait pas ».

    Le courage, c’est maintenant, sinon, la porte, c’est demain, et on risque de le payer tous très cher.



  • Rage Rage 19 février 2013 09:43

    Vous avez parfaitement raison. Et à plus d’un titre.
    La France est « sur-administré » mais surtout « sur-politisé » : trop d’élus, trop de coûts.

    Pendant qu’on en est à débattre sur taxe ou non les allocs, le débat sur les élus n’est jamais abordé. Il est pourtant brûlant quand on sait qu’un élu touche des « indemnités » non soumises à l’impôt, qu’un élu est « tous frais payés », qu’un élu s’adjoint le plus souvent une équipe de « collcab » c’est à dire 4 ou 5 personnes qui gravitent autour et dépendent de lui, le plus souvent avec des rémunérations « hors grilles fonction publique ».

    Tout cela mis bout à bout c’est 20 milliards d’euros par an d’économies possibles. R.Dosière l’a chiffré et il a même été « modeste ».

    20 milliards, c’est une BASE. Car derrière, moins d’élus, c’est moins de réunionnite pour défendre des prés carrés, moins de financements croisés, moins de complexité, moins de collcabs inutiles, moins d’indemnités « retraites », moins de frais afférents et j’en passe.

    Il faut savoir que sur les 250 milliards des collectivités locales, les frais de fonctionnement « assemblée » (hors agents) c’est quasiment 4% soit 10 milliards. Les 10 autres s’obtiennent en supprimant les CG et en fusionnant les communes. On peut même en espérer beaucoup plus et c’est une économie ANNUELLE.

    A mon sens, une réforme VITALE de l’organisation publique via les 5 points ci-dessus (ce que Monti a engagé en Italie) c’est au bas mot 60 milliards d’économies par an... sans toucher à un seul fonctionnaire.

    Arretons alors de taxer tout ce qui bouge, entrainant par voie de fait une récession.

    Exigeons le changement, le vrai, celui que la gauche n’a pas les roubignolles de faire parce que trop redevable de la république des baronnies !



  • Rage Rage 17 février 2013 19:19

    Le non cumul des mandats n’est pas une escroquerie intellectuelle quand bien même les électeurs ont le dernier mot. En effet, que peuvent les électeurs quand en face d’eux se présentent toujours les mêmes candidats ?

    Comment peut-il y avoir de diversité quand n’importe quel clampin estampillé PS ou UMP fait 20% de base pour la simple et bonne raison qu’on sait très bien que pour agir un élu doit avoir des réseaux auprès d’autres élus : dans le système bipartite de la Vème République, cela ne laisse donc quasi aucune chance à un autre candidat sauf « célébrité locale » ou exception.

    Ceci étant dit, je confirme qu’il y a trop d’élus, trop de frais, trop de dépenses inutiles, trop d’excès et ce, alors qu’aujourd’hui même on nous parle de taxer les allocs’ : c’est toujours facile de flinguer le commun des mortels avec des taxes et contraventions immédiates. En revanche, pour cesser les abus des copains, là, il n’y a plus personne.

    Qu’on chuchote un truc à F.Hollande : il n’a pas été élu pour sabrer la classe moyenne mais bel et bien pour tenter de la sauver. Or, il s’avère à l’usage, qu’au lieu de faire du bling bling, il développe à sa façon la méthode du « non choix » et du « changement de la continuité », ce qui revient in fine à maintenir la défaillance structurelle de notre Etat et plus encore à reproduire voire soutenir ses excès.

    Marre de tout cela. Marre car il y a plus de 30 ans déjà (j’ai 31 ans), un certain Coluche le dénonçait déjà avec une justesse d’une brulante acuité.



  • Rage Rage 16 février 2013 19:22

    Bonsoir,

    Merci pour votre remarque mais...
    je pense que l’argument de M.Valls ne tient pas. Et ce pour au moins 3 raisons :
    1 : les élus auraient alors le choix entre local et national : on saurait alors vers quoi leur intérêt penche... ce qui serait aussi valable pour les élus de droite !
    Ce que craint la gauche, c’est qu’après un début de mandat foiré, la sanction ne soit terrible ce qui la conduit à « repousser ».
    2 : Repousser en timing, pourquoi pas, mais l’adoption de la loi elle, pourrait se faire dès aujourd’hui. Et ça, repousser ne permettra pas de mieux sauter, bien au contraire...
    3 : Je ne connais pas beaucoup de présidents qui ont lancé en fin de mandat une réforme « calibrante » de ce type. En clair, si ça ne se fait pas maintenant, ça ne se fera pas sur ce quinquennat.

    Sur le fond, c’est un loupé historique, car, avec la convergence des dates d’ élections locales, il était possible de réformer.

    Surtout, la gauche ne mesure pas que si elle ne fait pas cela et qui si elle continue - comme Najat VB par exemple - à fermer les yeux sur les cumulards, c’est une déroute politique mais aussi de confiance qui l’attend au tournant.

    Pour en convenir, aujourd’hui encore, l’ami Raffarin disait dans ma Région « Youpi, en 2014/15 (d’ailleurs on ne sait pas), avec le rejet de la politique nationale, il y aura l’alternance ».

    Étonnant concept que cette « alternance » qui alterne entre des nuls et d’autres nuls entrecoupés de votes de rejets. Ce qui risque surtout de se passer c’est que le FN fasse une percée, et ça, on le paiera tous très cher. Mais quelle alternative si « UMPS » font la même chose, c’est à dire les mauvais choix ?

    N’oublions pas, une fois encore, que sans les votes blancs FN et la mobilisation de l’extrême gauche par Mélanchon, F.Hollande ne passait pas...

    Il est donc urgent à gauche de RÉAGIR.



  • Rage Rage 18 septembre 2012 12:29

    L’idée n’est pas de virer pour virer. C’est d’ailleurs toute la nuance avec la politique aveugle de la droite qui n’a fait qu’aggraver la situation.

    Je partage votre avis sur le fait de « mutualiser » départements et régions. Je partage aussi l’idée qu’il y a des économies à faire.

    En revanche, je m’inscris en faux sur votre point de vu sur les fonctionnaires. En effet, ces derniers font ce qu’on leur dit de faire. Et si les élus ou l’executif leur disent des injections contradictoires, ils ne peuvent que se démerder là dedans.
    En clair, le vrai problème, c’est le pilotage de ces institutions par « trop d’élus » et « trop de politique politicienne ». Si un agent pouvait de lui même gérer certaines dispositions en lien direct avec un élu, cela irait beaucoup plus vite et serait beaucoup plus efficace que le système actuel qui consiste à mettre 20 acteurs autour d’une table pour être d’accord.

    Les innefficacités que je pointe, proviennent, et ça je le confirme, des défaillances structurelles et organisationnelles de ce pays : trop de pilotes, trop de demi-mesures, trop d’empilement, trop de complexité. L’efficacité se perd là.

    Allez demander à un agent des impôts ce qu’il pense du merdier actuel ou bien à un inspecteur du travail ce qu’il pense de la complexité juridique ou même à un agent territorial du millefeuille : vous serrez surpris de constater que tous en ont marre du merdier produit par les élus mais qu’à leur niveau, ils ne peuvent rien faire !

    L’europe est également noyée dans ce merdier, et c’est la raison pour laquelle 65% des Française et des Allemands rejettent l’Europe : car ceux qui la pilotent ne font RIEN pour la simplifier et la rendre démocratique.

    Ca peut paraître con, mais ce sont des enjeux majeurs pour notre avenir, à tous points de vue !

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