Bonjour,
L’article en « tribune libre » a surtout vocation a « acter à date » un sentiment et une analyse.
Ce que je peux en « lire » - et c’est d’une façon rassurant - c’est que globalement une large partie des lecteurs, mais aussi au delà, partage les quelques lignes d’analyses ci-dessus.
Autrement dit : les constats sont là et le temps de l’action est venu.
Dans ce pays, beaucoup de gens « constatent » et trop peu « embrayent la seconde » en proposant des pistes d’actions, puis la troisième en « agissant ». C’est ce qu’on demande aux gouvernements. Le temps des diagnostics est dépassé depuis longtemps : il est urgent d’engager des réformes structurelles de fond, juste et rationnelles, seules manières qu’elles puissent être acceptées et surtout qu’elles soient durables.
En premier lieu, à l’origine de l’impulsion que j’évoque, il est incontournable qu’une exemplarité au sommet de l’Etat soit actée. Le cas « Cahuzac » en offrait une opportunité unique qui a été ratée pour sauver les intérêts de certains.
La future archi-réforme des retraites ne pourra se faire que si, au sommet de l’Etat des sacrifices réels et concrets sont opérés pour « donner l’exemple ».
En clair, le temps des artifices est révolu. Il ne faudra pas pleurer en 2014 d’avoir 40% de votants et un FN à 40% (si ce n’est plus) en se la jouant « c’était dur, on ne savait pas ».
Le courage, c’est maintenant, sinon, la porte, c’est demain, et on risque de le payer tous très cher.