Le problème des révoltes révolutionnaires de nos jours, c’est la confusion des genres, des géographies, des époques et des définitions.
Un soulèvement populaire en Birmanie ne rejoint en rien un pique-nique syndical de fonctionnaires à Paris.
L’overdose de temps libre provoque des abus de langage sémantique, des prises d’otage de figures historiques, des jumelages outranciers de luttes issues de la famine et de l’obésité. Voilà les bases de l’économie du romantisme revendicatif dans les pays occidentaux.
Lorsque nous effectuons une analyse des modèles ou des structures de contestation, nous constatons une chose commune : la non tolérance des partisans du pour ou du contre.
Il y a une prétention bien malhonnête à avoir la rébellion systématique quand nous sommes à l’abri du besoin matériel garantissant la diffusion la propagande de canapé et que, dans le même temps, nous pouvons nous plaindre tranquillement et judiciairement de cette oppression machiavélique tuant les dissidents apolitiques à coup de cancer de la prostate ou du sein.
À la croisée de chemins handicapés par un passif, plus
qu’un passé, les options de mutation offertes sont restreintes. Entre un
jusqu’au-boutisme originel pillé par les niches modérément extrémistes et le
copier/coller de façade de la fenêtre d’en face relevant plus du marketing que
la pratique citoyenne pour tous, on peut considérer que nous assistons aux
effets secondaires de l’excès de suffrage universel.
La troisième voie, celle de la
remise en question structurelle et l’analyse personnelle du parti est aussi
utopique qu’hypocrite car les résultats de ce type d’opérations de fond
forceraient la masse à la même autocritique qui dérangerait sa sieste
existentielle.
Quelle est la frontière entre la naïveté individuelle
et la croyance collective ?
On peut admettre qu’il y a une certaine fascination de
la part des citoyens du monde à, dans un premier temps, complètement intégrer
et promouvoir un mensonge institutionnel puis part là à le fustiger et à
l’emmener sans procès vers la potence.
Les réjouissances de la crise nous offrent un théâtre
des plus pittoresque où des mythomanes négocieraient l’avenir du monde avec des
hypocondriaques.
La misère humaine semble être un
drame commun, une fois l’alarmisme obligatoire du compassionnel passé,
réfléchissons sur les ressorts psychologiques de notre besoin de mensonge.
À la confluence de la littérature pour jouvencelle en
chaleur et de l’histoire pour syndicaliste, se situe cette nu, néo, nouvelle
chanson élue produit du bon goût, fille du conforme et du naturel à la lisière
de l’allèle récessive et de la maladie héréditaire.
Même si cette nu, néo, nouvelle chanson française
apôtre du statut quo végétant dans son propre nombrilisme depuis toujours,
attise les vocations bourgeoises et prolétaires – les uns fantasmant les autres
– elle excite les plumes des pygmalions dispensant leur existentialisme
pratique en 10 leçons et la romance politique pour les nuls.
À la confluence de la littérature pour jouvencelle en
chaleur et de l’histoire pour syndicaliste, se situe cette nu, néo, nouvelle
chanson élue produit du bon goût, fille du conforme et du naturel à la lisière
de l’allèle récessive et de la maladie héréditaire.
Même si cette nu, néo, nouvelle chanson française
apôtre du statut quo végétant dans son propre nombrilisme depuis toujours,
attise les vocations bourgeoises et prolétaires – les uns fantasmant les autres
– elle excite les plumes des pygmalions dispensant leur existentialisme
pratique en 10 leçons et la romance politique pour les nuls.