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Thucydide

Thucydide

Biologiste de formation, informaticien de profession.

TOC (troubles obsessionnels compulsifs) : sauvegarde de la biodiversité ; croissance durable ; maîtrise démographique ; instruction pour tous et recul des obscurantismes ; sciences ; histoire ; musique ; sports ; etc. ; etc.

Tableau de bord

  • Premier article le 08/12/2005
  • Modérateur depuis le 29/12/2005
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Derniers commentaires



  • Thucydide Thucydide 24 mai 2007 13:28

    Bon article, comme d’habitude. Ajoutons que pour une dame qui voulait bousculer les habitudes et la nomenklatura, chercher à en récréer une sur sa personne dès mainteannt pour 2012, il fallait oser.

    Quant à son souhait de ne pas se représenter à la députation, ça sent le « courage, fuyons » devant une déroute annoncée. Inutile de porter le chapeau là-dessus, le PS dans son ensemble est là pour ça, comme pour la présidentielle, c’est l’alibi commode. D’ailleurs, si tous se font bien discrets sur cette campagne, c’est bien pour cette raison, inutile d’être en première ligne pour se prendre les tomates. Le seul qui n’a plus rien à perdre, c’est bien Hollande, son costume en est déjà couvert. Il est là, fidèle au poste qu’il occupe, sans charisme, ni brio, depuis dix ans, mais avec la constance et l’honnêteté de celui qui cherche à faire marcher la boutique. Bien dommage pour lui -et beaucoup de politiciens- que la dictature de l’apparence soit si forte.



  • Thucydide Thucydide 23 mai 2007 23:07

    Je ne pense pas qu’on puisse dire que la féminité de son adversaire l’ait gêné, dans la mesure où il a soigneusement évité de prêter le flanc à tout procès en sexisme. Par contre, Royal était clairement avantagée par cet état de fait inédit, et pour tout dire, porteur. Mais elle n’a pas su en tirer profit, et ça, c’est un vrai échec pour elle. Bien d’autres femmes s’en seraient sorties plus avantageusement, de ce point de vue, je rejoins tout à fait l’analyse prémonitoire d’Elisabeth Badinter.



  • Thucydide Thucydide 23 mai 2007 18:26

    Luciole,

    J’ai très envie d’abonder dans votre sens : en effet, je ne comprends pas grand-chose aux femmes, mais vous ne manqueriez pas de dénoncer -avec raison- l’ironie d’un tel propos. smiley

    Plus sérieusement, je sais bien que la rivalité féminine peut être féroce, parfois encore plus que la compétition masculine. Je sais aussi que même si la violence et la guerre sont presque toujours du côté des hommes, les femmes qui ont accédé au pouvoir, de Hatchepsout à Thatcher, se sont souvent avérées aussi dures, voire plus, que ceux-ci dans l’histoire. Mais d’une manière générale, la compassion, l’affectif, les sentiments, sont plus développés chez les femmes que chez les hommes, avec évidemment des variations individuelles plus ou moins marquées. D’ailleurs, de nos jours, où les blagues sexistes anti-hommes fleurissent, nombre de celles-ci ne manquent pas de railler la rustrerie sommaire des hommes, comparée à la finesse et les sentiments des femmes.



  • Thucydide Thucydide 23 mai 2007 17:02

    Article bien écrit, mais un peu trop militant, ce qui nuit à son objectivité. Par exemple, la phrase de Sarkozy selon laquelle il n’a pas en face de lui une femme, mais un candidat, est qualifiée -avec indignation- de sexiste. Or, il me semble que c’est l’inverse : ce faisant, Sarkozy reconnaît l’égalité de son adversaire avec lui-même. C’est tout le contraire de l’attitude de Mitterrand avec Chirac. A ce dernier qui lui demandait de ne plus considérer leurs échanges comme ceux d’un premier ministre à son président de la république, il répondit avec une morgue et une suffisance effarantes : « mais naturellement, Monsieur le Premier Ministre ». Sarkozy a joué sur le registre opposé tout au long de leurs échanges, avant, pendant et après le débat. Et il a joué sur du velours, tant l’agressivité déplacée de Royal l’a aidé. Cette agressivité déplacée a été perçue par une majorité de spectateurs, et cette perception n’est pas, contrairement à ce que dit cet article, une marque de sexisme. Fabius, en son temps, est tombé dans le même piège tendu par Chirac en l’agressant, puis en ayant un signe de mépris à l’égard de l’importun qui osait s’adresser au premier ministre dans des termes qui ne lui plaisaient pas. Fabius a eu l’intelligence de reconnaître son erreur, dans un documentaire analytique, en disant : « on en apprend tous les jours ».

    Que Royal ait eu à subir des attaques sexistes est certain, bien que la quasi-totalité soient venues de son propre camp. Mais ce n’est pas ce qui a fait la différence. Ce qui l’a desservie, s’est d’avoir usé l’argument du sexisme jusqu’à la corde chaque fois qu’un journaliste lui posait une question dérangeante. Elle a clairement manqué de discernement là-dessus, et a fini par mettre ce genre d’échappatoires en sourdine lorsqu’elle s’est aperçue que le filon était épuisé. Enfin, si elle a perdu, c’est surtout à cause du manque de cohérence et de logique, à la fois de la machine qu’elle avait derrière elle -le PS- et d’elle-même, qui n’a pas su donner un cap clair à sa campagne, avec le PS ou en marge de celui-ci, avec le centre ou sans lui, mais pas un jour oui, un jour non. En face d’elle, son adversaire assumait pleinement ses objectifs, y compris impopulaires, avec le succès que l’on sait.

    Plus généralement, pour revenir au sexisme, il est évident que toute forme de discrimination injustifiée doit être gommée, mais pour autant, les différences fondamentales entre hommes et femmes ne peuvent l’être. D’une manière générale, si les femmes aiment réussir leur vie familiale et affective et les hommes leur vie professionnelle, ce n’est pas par conditionnement, mais par leur nature même (et d’abord, pourquoi le deuxième choix serait-il meilleur que le premier, qui est d’ailleurs préféré par beaucoup d’hommes ?!?!).

    Comme pour beaucoup de mammifères, la motivation profonde, animale, du mâle humain est de dominer, alors que celle de la femelle est d’aimer. L’un et l’autre répondent en fin de compte à un besoin de réussir au mieux la reproduction (et donc, de perpétuer l’espèce) : le mâle en s’assurant la suprématie pour l’accès aux femelles, et les femelles par un soin optimal à la progéniture. C’est un peu simplifié, parce que cette réalité correspond à une structure familiale en harem, alors que l’homme n’est que partiellement à tendance polygame (sa stratégie reproductrice n’est pas figée, mais je ne m’étends pas, ça nous emmènerait trop loin). Le psychisme humain oscille entre la polygamie et la monogamie, ou encore l’agamie. D’où les différences d’un individu à l’autre. Sans compter que la part de variation individuelle concerne aussi les femmes, qui peuvent être plus dominatrices, alors que certains hommes peuvent être plus « maternels ». Il n’y a pas de schéma absolu, mais des tendances, le plus souvent fortement sous-tendues par le patrimoine génétique, mais en partie liées aussi au vécu d’un individu, qui peut exacerber telle ou telle propension (le « conditionnement » féminin peut jouer à double tranchant). Vouloir faire entrer tous les individus dans un moule unique est réducteur, tout autant que vouloir absolument que les femmes et les hommes pensent et agissent exactement de la même façon.

    Enfin, pour en revenir à Elisabeth Badinter, je n’ai pas eu l’heur de lire son livre, mais j’ai eu celui de l’écouter à la radio (je ne saurais dire où, mais c’était peu avant le premier tour). Elle m’a fait une très forte impression, précisément parce qu’en réalité, elle ne tombe pas du tout dans les poncifs féministes qu’on entend souvent. Et je dois dire que j’ai été surpris de l’entendre avouer une grande réserve à l’égard de Ségolène Royal, dont elle disait en substance que loin d’être un handicap, sa féminité était un atout, de nos jours, mais qu’elle (Badinter) avait des doutes quant à sa (Royal) capacité à se montrer à la hauteur de la tâche.



  • Thucydide Thucydide 23 mai 2007 12:28

    Sous couvert d’ironie et de dérision, cet article amusant pose le vrai problème du « racisme » mis à toutes les sauces (mais rarement à celle de la race elle-même). Plus ça va, plus il suffira de se trouver une appartenance minoritaire pour se poser en victime d’un « racisme » : « racisme » anti-vieux, anti-gauchers, anti-flics, anti..., anti... De nos jours, il faut être vraiment une quiche pour ne pas s’identifier à une minorité opprimée. Le lobbyisme « racismal » prend le pas sur le débat politique.

    D’ailleurs, notre nouveau président devrait se dépêcher de promulguer une loi réprimant sévèrement le « racisme anti-personnes-de-petite-taille ». Toute personne ayant relayé avec ironie la photo en avant-première de son front seul dépassant du cadre officiel sera poursuivie. smiley

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