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VICTOR Ayoli

VICTOR Ayoli

Gaulois sans filtre,  homme des tavernes et de bonne volupté, épicurien convaincu nourri à la tétée d'octobre.
Accessoirement reporter de guerre au Viet-Nam, cuisinier à Bangkok, hippy à Goa, bûcheron dans les Pyrénées, plongeur sous-marin à Marseille, acheteur de peaux en Turquie, de pierres précieuses en Afghanistan, directeur de presse en Provence, etc.
Surtout fainéant robuste...
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2014
  • Modérateur depuis le 20/09/2014
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Derniers commentaires



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 25 juin 2020 18:46

    Ça y est, je viens de m’abonner ! 54 euros pour un peu d’air frais, c’est donné, non ?



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 23 juin 2020 09:27

    SAVOUREUX ! D’ailleurs lorsque je passe devant le Pont du Gard ou le théatre romain d’Orange, c’est près de chez moi, j’ai les aliboffis qui gonflent à en éclater. Réveillons-nous, « racisés » provençaux et languedociens ! Exigeons d’abattre ces emblèmes d’une colonisation honteuse.

    Eh ! Le second degré, même manié avec talent comme le fait l’auteur, n’est pas toujours bien compris, sur AGVX comme ailleurs...

    Nulla placere diu nec vivere carmina possunt, quae scribuntur aquae potoribus

    Alors à la bonne nôtre !

    Avé.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 7 juin 2020 10:35

    Halte au globish


    On enseigne maintenant en anglais dans certaines écoles, certaines entreprises imposent, en France, de tenir leurs « manager meeting » en anglais et ne parlons pas de la pube... Faut-il le craindre cette officialisation d’un fait déjà accompli ? Sur le plan pratique, pas trop, et même non. Mais sur le plan humaniste oui, car cela marque un véritable abandon de pans importants, voire essentiels de ce qui fait notre civilisation, notre manière de vivre ensemble, et jusqu’à notre mode de penser. Car on ne pense pas pareil dans toutes les langues.

    La langue, instrument de communication, véhicule aussi une culture, un mode de vie, un système économique et politique, et force est de reconnaître qu’aujourd’hui l’anglais est devenu la langue de la financiarisation du monde. Quand on parle économie ou finances, c’est soit en anglais, soit en utilisant une multitude de termes anglo-américains souvent incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Le langage des milieux financiers est, si l’on peut dire, un véritable charabia.

    Car le langage que l’on prétend nous imposer « pour notre bien » évidemment, n’a pas grand-chose à voir avec celle de Shakespeare ; il s’agit du « globish », un sabir appauvri d’un millier de mots environ. Sabir capable, c’est vrai, de faciliter la communication de base (celle des aéroports, des hôtels, des offices de tourisme, des banques). Mais peut-il véhiculer un véritable savoir ? Surtout dans les matières scientifiques, ou de droit ? Peut-être, mais en mettant le plancher très bas. Quels sont les étudiants francophones aptes à intégrer toutes les finesses d’une langue étrangère ? Peu, très peu, voire aucun. Donc le langage de ces cours est obligatoirement pauvre, sans la richesse des nuances que permettent les synonymes, les tournures de phrases dans leur langue maternelle. Or l’université ne doit pas dispenser un savoir au rabais, ce qui sera fatalement le cas ; laissons cela aux « écoles de commerce », pétouillés de margoulins. Les Anglais lettrés sont d’ailleurs bien conscients de l’appauvrissement dramatique de leur langue, salopé par les Zétazuniens.

    Mais le processus s’accompagne d’une volonté de conquête, à la fois économique, politique et culturelle. D’où le terme d’impérialisme justifié notamment par les propos de divers responsables politiques anglo-saxons. On pense évidemment à Margaret Thatcher, qui déclarait en 2000, lors d’une conférence donnée aux États-Unis, que « le pouvoir dominant est l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon » http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Actualites_Thatcher.php. On connaît moins les propos tout aussi brutaux mais plus détaillés de David Rothkopf, un ancien responsable de l’administration Clinton, qui valent pourtant leur pesant de cacahuètes : « Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualités, ces normes soient américaines ; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent… Les Américains ne doivent pas nier le fait que, de toutes les nations dans l’histoire du monde, c’est la leur qui est la plus juste, la plus tolérante, la plus désireuse de se remettre en question et de s’améliorer en permanence, et le meilleur modèle pour l’avenir » https://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/protected/rothkopf.html

    Nos (ir)responsables sont-ils seulement conscients de cette situation ? Accepteront-ils la colonisation de la France ? (Pays qui, par ailleurs, a fait subir à bien des langues africaines et régionales le même sort !) Les déferlantes d’américonneries qui encombrent les programmes des lucarnes à décerveler et des boites à bruits laissent supposer qu’ils s’en branlent comme de leur première magouille… On assiste à la volonté de mise à mort non seulement du français mais de la plupart des langues du monde. Responsable : l’impérialisme étazunien qui sévit à tous les niveaux : industriel, commercial, militaire mais aussi et surtout culturel. On nous abreuve jusqu’à l’écœurement de sous-merdes des séries télévisées étazuniennes, qui – largement amorties au USA - arrivent par plein cargo à prix cassés, ruinant ainsi la création française qui n’existerait plus sans les subventions gouvernementales. On nous emmerde jusqu’à en dégueuler de ces collections de bruits abrutissantes que les programmateurs déversent à pleins seaux dans nos pauvres oreilles et qu’ils ont le culot d’appeler « musique ». Même les chanteurs français beuglent maintenant dans cette langue et…sont récompensés par des « victoires de la musique ». Les boutiques se croient obligées de se donner des noms anglais. Il y a plus de mots anglais sur les murs qu’il y avait de mots allemands pendant l’occupation !



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 5 juin 2020 08:57

    @Joseph DELUZAIN
    Formidable l’idée de ce pinard, non ? Mais sur AGV l’humour caustique, l’écriture parodique ne sont pas toujours compris, ou appréciés. Par certains seulement qui préfèrent les articles pontifiant, les auteurs parlant ex cathedra du haut d’un savoir véritable ou fantasmé...
    « Nulla placere diu nec vivere carmina possunt quæ scribuntur aquæ potoribus » disait pépé Horace (pages roses du Larousse !), signifiant par là  a visto de naz comme dit chez nous que les écrits des buveurs d’eau n’apporte que peu de joie et ne dureront pas longtemps...
    L’humour et le second degré permet pourtant de faire passer bien des vérités, et sans se prendre au sérieux. C’est ce que je m’efforce de faire, sans prétention aucune
    Et, regardez, le bidonnage de cette étude de Lancet, je le dénonce avant que les médias n’en parle, les lèvres pincées et le cul bréneux, comme je l’entends ce matin...
    Allez, levons notre verre et triquons à la vie !



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 10 mai 2020 08:45

    Merci. Oui, je crois qu’on a eu un parcours assez proche, l’aventure, c’est être capable de réagir toujours, tous les jours pour s’en tirer au mieux. Ça forme !

    Quant à AGVX, l’humour n’y est pas toujours le bienvenu... Mais mes posts plus pittoresques, ne passant pas le barrage, je les mets ailleurs, par exemple là : http://lantifadas.hautetfort.com/

    Bonne journée hic et nunc

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