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Commentaire de claude

sur Royal déborde, Sarkozy écope


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claude claude 3 mai 2007 15:42

@ clairette,

bien dit ! je suis d’accord avec vous ! ces messieurs n’ont entendu que la musique sans écouter les paroles, ni l’expression du regard : je n’aurais pas aimé être en face si ses yeux avaient été « révolver » !

et ce mot : « hystérique », c’est d’un mépris vis à vis des femmes smiley : c’est le mot qu’utlisaient et qu’utilisent toujours les médecins quand ils ne comprennent pas leurs patients, de préference féminines : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyst%C3%A9rie ; ***"(...)
- Le terme d’hystérie vient du médecin grec Hippocrate, qui inventa ce mot pour décrire un concept qu’il apprit des Égyptiens.

Le terme est dérivé du mot grec hystera, signifiant l’utérus. L’hystérie fut en effet, jusqu’aux travaux du neurologue Charcot, considérée comme intimement liée à l’utérus ; la théorie admise étant que celui-ci se déplaçait dans le corps, créant les symptômes.(...)

- Hystérie et féminité

L’erreur d’Hippocrate et des Égyptiens fut de ne restreindre les symptômes qu’à la femme, d’où le mot hystérie (utérus en grec).

Le fait est que la pathologie est restée fortement associée à la féminité et, en particulier, au XIXe siècle quand elle a été étudiée par Jean-Martin Charcot et Sigmund Freud qui en ont donné l’image la plus visible aujourd’hui.

Les psychanalystes ont considéré que l’hystérie était probablement une pathologie fortement associée aux femmes non parce que les femmes y seraient plus sensibles que les hommes mais parce que, dans des sociétés où la femme est opprimée et où la féminité est réprimée, les femmes l’utilisent comme médium pour exprimer leur malaise psychologique profond sous l’influence de la société qui oriente leur peine vers une expression de type hystérique. Cette hypothèse bien que semblant appuyée sur une explication séduisante, n’est pourtant pas démontrée. Elle expliquerait pourquoi il semble y avoir des effets de mode ou des épidémies d’hystérie dans certaines sociétés et à certaines époques, et pourquoi l’hystérie a beaucoup regressé en Occident.

Aujourd’hui, étant donné le fait que l’on trouve bel et bien des hommes « hystériques », on préfère utiliser le terme histrionique (histrio, comédien en latin) ; ramenant le symptôme à un jeu d’acteurs, une exagération explosive d’émotions."***

y’a un truc qui me sidèrera toujours, à savoir que dès que l’on sort des petites cases dans lesquelles on est rangé par la société, on déchoit de son statut : ségo aurait du être soumise et bafouillante, nico, batailleur et triomphant ? smiley

d’autre part il y a une différence entre énervement et colère froide dont voici les définitions :
- énervement : énervement, nom masculin Sens Etat des personnes qui sont agacées, énervées.ynonymes agacement, agitation, crispation, échauffement, exaspération, excitation, impatience, irritation, nervosité, tension.
- colère froide : Colère blanche, colère froide : colère contenue, sans manifestation gestuelle ni verbale.

on peut donc piquer une colère sans se rouler par terre !

ségo démontre que l’on peut-être de gauche et avoir des valeurs morales ( cf mendès-france)ainsi qu’une certaine sévérité dans l’éducation des enfants.

et oui, on peut être de gauche et être autoritaire, pète-sec, ambitieuse, désagréable, soupe au lait, tout en étant souriante, compatissante, avoir gardé intacte sa capacité de s’indigner, bosseuse, aimant le dialogue (et pourquoi ne pas consulter les syndicats pour trouver le meilleur compromis pour sortir la france de l’ornière ??? où est le bugg ??? à moins que par la grâce du scrutin, le président n’ait la science infuse ??? smiley )

je n’ai vu aucun hiatus dans la démonstration qu’elle a faite hier soir, mon seul regret est qu’elle ait été trop « crispée » alors qu’elle sait être empathique.

nb :je me demande dans quelles profondeurs je vais descendre suite à ce post ?


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