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Commentaire de clostra

sur Fichier Edvige : la Cnil tire les oreilles du gouvernement


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clostra 22 juillet 2008 13:48

Un internaute d’Agoravox m’avait répondu qu’il fallait être naze pour ne pas voir en EDVIGE ou tout autre logiciel trop simple à alimenter, simple à exploiter un véritable danger pour les libertés. Mon humour à ce sujet est à la mesure effectivement de la gravité de la situation actuelle.

 

Voici les faits qui se sont déroulés fin 2004, la veille du jour où un de mes premiers petits-enfants devait coucher dans le lit parapluie acheté dans une grande surface à Evry.

 

Ce lit parapluie n’avait pas de matelas.

 

Est-ce un réflexe  ?

 

Après un divorce et 2 mariages dans la famille, une autre grande surface spécialisée en mobilier et accessoires d’intérieur de la région a vu son Chiffre d’Affaire augmenté d’au moins 20 000 euros grâce à nous et ce, malgré l’aversion de ce  magasin pour les standards français, obligeant l’acquéreur à tout acheter chez lui au détriment de la concurrence. Sans compter tous les petits objets à portée de main des enfants qui alourdissent la facture à la sortie.

 

C’est là que nous nous rendons ma fille et moi dans un premier temps, sans réfléchir au fait que nous ne trouverons pas de matelas standard dans ce magasin.

 

Nous avons très peu de temps. Gérante d’Entreprise, je profite d’un créneau horaire peu fréquenté pour limiter la durée de cet achat, mais je suis très pressée.

 

Avec ma fille, nous faisons irruption dans ce magasin de mobilier et nous dirigeons droit vers le lieu où sont exposés les lits et canapés. Comme toujours, un instant nous nous arrêtons pour regarder un canapé et comparer son prix actuel à celui où nous l’avons acheté quelques mois auparavant.

 

Deux hommes de belle prestance arrivent et se placent à nos côtés. Je pense qu’ils vont s’enquérir de ce que nous voulons acheter et nous conseiller. Je remarque qu’ils n’ont pas le vêtement sans manche rouge des vendeurs. Ils sont là, chemise, costume et cravate. Ils ne nous adressent pas la parole. Le portable de l’un d’eux sonne. Je le regarde et dis à ma fille  : «  tiens je viens de me rendre compte que j’ai oublié de prendre ma carte bleue  » et j’ajoute «  je ne sais pas pourquoi cette sonnerie de téléphone m’a fait penser à ça  » et je n’ajoute pas «  mais j’ai mon chéquier sur moi  ».

 

A la réflexion, ce portable m’a fait penser à l’instrument qui sert à payer par carte bleue…

 

Ce fameux portable a-t-il servi à prendre une photo directement envoyée à la gendarmerie  ? Probablement.

 

Durant des mois j’ai été surveillée et comme il s’agissait de me prendre en défaut et de me confondre, la surveillance était très peu discrète…

 

J’éprouve une énorme colère contre ces deux personnes d’un magasin qui ne respecte pas les standards. Ma colère s’amplifie quand je songe combien cette suspicion prouve que ces personnes n’ont pas réfléchi un instant  : la vidéosurveillance est évidente  : personne à l’accueil  : un magasin abandonné  ? Il n’y avait en effet aucun visiteur ou client potentiel  : la magasin était désert, complètement désert, pas un vendeur, pas âme qui vive  ! (Il serait content le grand patron d’apprendre que cela s’est passé aux heures d’ouverture  !). Juste deux «  vigies  » derrière leur console et à distance, qui, déboulent pour vous prendre en défaut.

 

J’en viens à me demander s’il y avait quelqu’un aux caisses…

 

Quant à moi, peu expérimentée en la matière, à bien y réfléchir, je n’aurais pas choisi ce moment pour voler des objets et me faire repérer à découvert dans ce grand magasin désert…

 

De là à écrire des romans sur des personnages qui n’ont jamais existé…Miroir, beau miroir…


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