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Commentaire de Odin57

sur L'astronaute et les ovnis


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Odin57 Odin57 26 août 2008 18:17
Nemrod34 écrivait :

Ce que je dis et ce que disent les spécialistes de la vue et de la cognition, c’est que si des conditions sont réunies on peut confondre quelque chose qu’on connaît bien, avec autre chose, c’est encore plus fort quand on ne connaît pas ce qu’on regarde. C’est humain, ce n’est pas de la mauvaise santé ni rien. Après si vous ne voulez pas l’admettre ça n’y change rien, c’est comme ça.
 
Mais je ne reconnais cette possibilité que pour des objets lointains pas pour les cas de rencontres rapprochées et encore moins sur des cas comme Trancas (durée de plusieurs heures !), Valensole, Socorro, etc… où le phénomène laissa des traces aux sol venant prouver la matérialité du récit.
Oui je sais : encore faut-il croire le témoin… C’est un autre débat et je n’y rentrerais pas une énième fois avec toi.

Bref pour les cas d’observations lointaines et surtout nocturnes c’est une évidence et tu enfonces une énième fois un porte ouverte depuis bien longtemps...
 
Pendant quelques instants : le temps de chercher une explication logique l’esprit peut être abusé.
Mais je REPRECISE : Seulement pendant quelques instants !

 
Exemple personnel survenu il y a bien longtemps :

http://www.ufofu.org/blog/2008/07/17/ufocapture-installation-et-utilisation/#comment-13192
 
Tu constateras que je n’ai pas alerté le GEPAN d’alors et qu’il ne m’a fallut que quelques secondes pour activer mon mode « discrimination totale »… et constater la nature réelle de l’aéronef.
 
Mais il existe également de nombreux exemples inverses où le témoin commence par calquer une nature "banale" à un objet aperçu dans le paysage pour s’apercevoir que, décidément non, quelque chose ne va pas.
 
Exemple précis :
 
Deux ans plus tard, le sept septembre 1954, éclate le premier incident de la grande série.
À 5 h 15, M. Émile renard, 27 ans, et M. Yves Degillerboz, dans trois ans, un maçon et son compagnon, roulent en bicyclette sur la route entre Harponville et Contay (Somme), se rendre au chantier.
Il fait grand jour. Soudain, Degillerboz s’aperçoit qu’un de ses pneus s’est dégonflé. Les deux hommes s’arrêtent et, pendant que Degillerboz s’occupe de regonfler son pneu, Renard oisif regarde machinalement le paysage.
 
C’est alors qu’intervient le plus grand imprévu sous une forme qui semble d’abord anodine : « mes yeux, raconte M. Renard, furent attirés par une sorte de disque, à 250 mètres de nous, dans un champ.
 
« — Regarde, dis-je à mon commis, en voilà une meule qui a une drôle de couleur !
« Tout occupé à gonfler, il ne me répondit pas.
« — Mais regarde, regarde donc, ce n’est pas une meule ! hurlai-je à mon compagnon.
« Et tous deux pris par je ne sais quel pressentiment, nous nous précipitâmes à travers champs pour nous approcher de l’engin mystérieux. Il nous ombre pour au moins fallait traverser après une première friche, un champ de betteraves. À peine avions-nous commencé à courir à travers celui-ci que la soucoupe, car maintenant, pour nous, nous en étions sûrs, c’en était une, décolla en biais pendant une quinzaine de mètres pour monter ensuite verticalement. »
 
M. Degillerbox confirme le récit de M. Renard et ajoute que l’engin gris bleuté avait une dizaine de mètres d’envergure pour trois mètres environ de hauteur.
 
Ils se bornèrent d’abord à raconter l’histoire au garde champêtre vers lequel ils allaient ; ce fut celui-ci qui insista que les deux témoins aillent faire une déposition à la gendarmerie de Corbie. Aimé Michel ajoute qu’à leur tour, après les gendarmes, les journalistes purent constater quel ennui éprouvaient visiblement les deux témoins « d’une publicité qu’il n’avait pas cherchée et qu’ils s’efforçaient de fuir ».
 
Ce dernier détail est important, au point de vue psychologique, mais plus importante encore est la manière dont s’amorce l’observation. Renard ne pense pas à une soucoupe volante, il voit d’abord une meule. Pourquoi rêverait-il de soucoupes ? Il voit seulement des champs qui sont là autour de lui et, il interprète tout ce qu’il voit en éléments de la vie agricole. Sur cette forme qu’il aperçoit, à 250 mètres, il plaque d’instinct la notion de meule, parce qu’elle ressemble à une meule.
Au récit que nous avons reproduit, Aimé Michel ajoute cette explication fournie par le témoin : « on aurait dit une meule non terminée ».Mais, cette apparence de meule qui forme la première représentation de l’objet dans l’esprit du témoin reçoit presque aussitôt un premier coup : cette couleur s’accorde mal avec la couleur raisonnablement admise pour les meules.

D’où la première exclamation de Renard.
Alors, l’attention aiguisée, il regarde davantage et cette fois, il prend garde à ce nouveau détail : la prétendue meule oscille très légèrement sur le sol. Voilà qui n’est plus compatible avec le paisible objet champêtre qu’il avait supposé.D’où la seconde exclamation : « ce n’est pas une meule. »
 
C’est alors, qu’emportés par la curiosité, les deux hommes laissent les bicyclettes, bondissent hors de la route et court à travers champs, sur, cette fois, ils ont devant eux, posée au sol, une de ces incroyables soucoupes dont parlent les journaux, mais que personne, saufs quelques illuminés, n’a jamais vu descendre de leur repaire de nuages et d’étoiles.
(…) Soulignons enfin que l’incident s’est passé le matin à 7 h 15. Ce jour-là, le sept septembre, le soleil était levé depuis 5 h 16 ; il faisait donc grand jour.
 
Source : Les apparitions de « martiens » - 1963 - Michel Carrouges – p86 à 89
 

On peut constater ici, à travers ce récit, que c’est le cheminement tout à fait inverse que le témoin principal a vécu.
Premièrement il pense reconnaître, en l’objet aperçu, une simple meule de foin « inachevée ». Et ce n’est qu’après plus ample observation qu’il constate que cela ne peut pas être le cas à cause de la couleur, de l’oscillation et du décollage.
 
Donc je prétends qu’une observation attentive, de moyenne ou longue durée, suivie d’une enquête sérieuse est à même de DISCRIMINER dans la plupart des cas les confusions éventuelles et ce d’autant plus que le témoins possède une connaissance de son environnement habituel (lieu de résidence ou trajet domicile-travail par exemple) ou bien par le biais de sa culture scientifique et technologique (connaissance du ciel et des phénomènes atmosphériques rares ou moins rares, aéronautique etc…).
 
C’est également ainsi Nemrod34 : que toi tu l’acceptes personnellement ou pas ne changera encore moins quoi que ce soit.
 
Et comme le disais MarcoB12 s’il en était autrement nous serions déjà tous morts soit par accident (de voiture ou autres) liés à des « conditions spéciales » (ou pas) menant à des « confusions ».
Tu sous-estimes constamment la capacité d’analyse et de discrimination du genre humain Nemrod34… Même si nous ne sommes pas des ordinateurs nous sommes quand même capables d’observer, avec un minimum de bon sens, certains phénomènes aériens sans crier « à l’Ovni ! » au moindre Flash Iridium ou météore.

Bon je précise les problèmes de perception ne sont pas la réponse à tout, ils font partit d’un panel de choses qui doivent être envisagées et donc vérifiées au mieux.

Ouf ! OUI : Là d’accord !!
Et encore une fois qui diable dit le contraire ? Crois-tu que le GEIPAN (voir des enquêteurs bénévoles SERIEUX ) ait attendu sur toi pour raisonner de cette manière ?
Qui donc dit que TOUTES les possibilités d’explications simples ne doivent pas être vérifiées et envisagées scrupuleusement dans les cas d’apparitions Ovni AVANT de conclure à un phénomène inconnu ? Crois-tu que tu viens de découvrir quelque chose de neuf  ??
C’est fatigant de constamment te répéter que nous sommes d’accord avec ce genre d’évidences.

Question perso : Quand donc réaliseras-tu une enquête sur un cas sérieux avec le groupe ufologique auquel tu adhères ?

Nicolicon écrivait :

Article intéressant, mais je n’aime pas le côté "La science refuse de voir et savoir", car ce n’est évidemment pas vrai, les chercheurs cherchent à comprendre les OVNIS et même en France nous avons une brigade spécialisée :
http://www.lefigaro.fr/actuali...

Ne pas trop se fier aux articles généralistes... Lorsqu’on sait le peu de moyen accordé au GEPAN, puis SEPRA et maintenant GEIPAN on peu douter d’une efficacité réelle.
Je ne jette pas la pierre au pauvre M.Patenet, son actuel responsable, qui fait assez bien ce qu’il peut mais force est de constater que le terme "Brigade spécialisée" est bien présomptueux !

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