"Ca ne vous gêne pas que des milliards soient dépensés pour l’hypothétique santé d’une espèce qui depuis des milliers s’ingénue à aller à sa perte" : pas le moins du monde, et certainement beaucoup moins que le fait que la même humanité dépense encore beaucoup plus de milliards pour concevoir, fabriquer et vendre des armes. D’autre part, je ne peux pas accepter votre caricatural "hypothétique". La science n’est probablement pas pour rien dans l’amélioration globale, bien qu’injustement répartie - je vous l’accorde - de la santé qui se traduit, entre autre, par un allongement de la durée moyenne de la vie.
"Les chercheurs sont tellement imbus d’eux-mêmes, qu’ils se prennent pour Dieu" : j’en connais certains qui iraient bien jusque là. Mais ils sont une infime minorité. Ne diabolisons pas les chercheurs. Je sais par expérience personnelle que pour être chercheur, il faut n’être pas tout à fait normal. Mais ce qui est vrai pour les chercheurs est vrai pour beaucoup d’êtres humains.
" Il va y avoir de sacrées priorités et ce genre de recherches coûteuses devriendront vite obsolètes" : la question est de savoir qui devrait fixer les priorités. Et, de grâce, ne continuez pas de propager l’idée fausse des recherches coûteuses : il faut analyser les coûts de manière relative, relative à d’autres dépenses. Le budget public de recherche n’est certainement pas le plus onéreux des postes budgétaires de l’état. Et, savez-vous que certaines industries pharmaceutiques ont un budget marketing plus élevé que ce lui de recherche et développement pour certains médicaments ?
"Les chercheurs n’ont pas toujours conscience, … les débordements, … le cauchemard ;
médecins inconscients, … apprentis sorcier …" : ne pensez-vous pas donner un peu dans le catastrophisme facile ? Evaluons, contrôlons, mais ne jugeons pas a priori, s’il vous plaît !