• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Ecométa

sur Résoudre la démocratie paradoxale : ne pas réformer le capitalisme mais l'homme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ecométa Ecométa 22 janvier 2009 16:28

Le capitalisme, concept systémique pseudo économique, qui, sans aucun doute, possède ses propres tenants et aboutissants ; des tenants du système qui sont les propriétaires des moyens de production, ainsi que ses fervents défenseurs d’un point de vue économico politique, puis ses aboutissants avec la seule valorisation du capital investi dans ces moyens de production ; ce capitalisme serait totalement innocent et n’aurait pas besoin d’être réformé ? Donc : que vive ce capitalisme, que vive même le "capitalisme financier", ce « capitalisme sauvage » responsable de crises sociales et sociétales récurrentes, Que vive ce système qui se regarde technoscientifiquement le nombril, ce système qui exploite la société bien plus qu’il ne la sert en réalité ! Une réalité désormais indépassable, bien présente, même pour toux ceux qui ne voulaient pas y croire, car, désormais, sauf pour les « jusqu’au-boutistes », les preuves sont manifestement là !  


 

Ce serait donc à vous entendre et vous lire, l’homme qu’il faut réformer, non le capitalisme ; un capitalisme pourtant usage paroxysmique et totalement irraisonné du capital : obsessionnel et maladif même pour certains !

 


En parlant du capitalisme, si j’évoque un système « pseudo économique », j’emploie cette formulation à raison, car, l’économie, le terme d’économie qui signifie étymologiquement « règle d’ensemble » et non règle particulière… spécifique, spécialiste, spécialisée, trop spécialisée, forcément spécieuse et fallacieuse ; ce terme d’économie relève d’une logique d’ensemble ! L’économie, système, même écosystème, car il se compose de sous-système à la fois de fins et de moyens aussi divers que variés, ne peut en aucune façon être réduit à un seul de ses moyens, serait-il le capital qui le compose : ne peut donc pas être réduit au capital et au capitalisme. Sauf à être d’une intégrité intellectuelle on ne peut plus confondante, voire même douteuse, ce qui a été le cas jusqu’ici (sauf pour ceux qui l’ont critiqué dans sa forme réductrice et dogmatique), état de chose qui doit nous faire nous interroger sur la raison d’être de ce laxisme intellectuelle, de cette imposture intellectuelle, de cette façon dogmatique d’appréhender la chose économique ; sauf à cela : l’économie ne peut être réduite au capitalisme !   

 


Vous donnez l’impression de tenir le capitalisme comme un « Etat de nature », comme une sorte de « tel quel » indépassable ; non, le capitalisme n’est pas un état de nature mais un concept économique humain avec tout ce que cela peut comporter d’erreur et d’illusion ! Si le capital est utile et nécessaire à l’économie… le capitalisme, lui, est une tare !  Le « capitalisme », réduction de l’économie au seul capital, n’est qu’un système pseudo économique car il réduit un système complexe à un de ses moyens qu’il considère comme le plus important et même comme essentiel.

 


Le capitalisme, qu’il soit industriel, encore que moins, mais surtout financier, a une fâcheuse tendance à exploiter le travail, qui, pourtant, reste le meilleur, même le seul moyen, de répartition économique dans un système économique qui se veut respectable : un travail justement rémunéré ! Par nature le capitalisme est macrophage, c’est-à-dire qu’il a tendance à phagocyter, absorber et détruire, tout ce qui peut lui servir : l’économique, le politique, le travail, l’humain, la société des humains !



Je suis humain, j’ai des envies et pour autant je ne me sens ni vénal, ni cupide : je ne suis pas prêt à tout pour satisfaire mes envies ! En fait, j’ai surtout plus des besoins à satisfaire que des envies ; des besoins certes individuels (se référer à la pyramide de Maslow), mais également collectifs sociétaux ; ce sont, là, des besoins que j’‘ai de plus en plus de mal à satisfaire, ceci, du fait d’un capitalisme, qui, ignore l’humain et même l’exploite ! Un capitalisme positivo technoscientiste qui exploite même ce qu’il y a de pire chez l’humain : la vénalité et la cupidité !

 


Je prends le devant, car souvent qui critique le capitalisme est communiste ; rassurez-vous, j’en ai autant pour le communisme et les communistes que pour le capitalisme et les capitalistes ; même combat au bout du compte : une exploitation de la société pour les uns au nom du collectivisme, pour l’autre au nom du capitalisme ! J’en ai même autant pour les socialistes, pour les dirigeants socialistes, quand je vois ce qu’ils ont fait du de l’idée socialiste : d’une conception sociétale des choses et non exclusivement individualiste qu’ils ont totalement oubliée ! Une approche sociétale qui ne doit pas être une négation de l’individu dans sa diversité mais au contraire, l’expression d’une grande diversité d’individus possible. Des individus aspirant à des besoins certes identiques, mais également bien différents à y regarder de près, car nous sommes à la fois semblables et tellement différents. Ainsi pour moi la richesse intellectuelle compte plus que la richesse financière, à la condition expresse de ne pas être pauvre économiquement parlant ; à condition de pouvoir m’assumer de ce point de vue !

 


Faire fortune ne m’intéresse absolument pas, avoir une retraite décente, voire laisser un petit quelque chose à ma descendance suffirait à mon bonheur… ce qui ne sera même pas le cas en ce qui me concerne car le capitalisme, celui financier, tout comme celui industriel, a visiblement eu raison de ce simple rêve !


L’humain doit effectivement s’améliorer, et globalement il s’améliore, il a de plus en plus conscience de certaine choses qui sont à changer, le capitalisme, pour toutes raisons que je viens d’évoquer, est de ces choses à changer ! 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès