• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de thomthom

sur Alain Minc sauve l'assurance maladie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

thomthom 14 mai 2010 16:12

peut-etre que la solution à la limitation des dépenses de la sécu est une plus grande responsabilisation des acteurs

- Face à un patient conscient atteint d’une pathologie grave (mortelle), que le médecin soit obligé de présenter au patient au minimum deux alternatives médicales
1- le traitement qui lui semble le plus efficace, avec le cout que cela représentera pour la communauté (S2CU), la probabilité de réussite estimée, les séquelles que le patient pourrait avoir à supporter, et les contraintes/effets secondaires que cela peut générer pendant le traitement
2- une solution de soins palliatifs.. c’est à dire d’accompagnement médical et psychologique vers la « fin », qui couetra certainement bien moins cher à la communauté
3-éventuellement des traitements intermédiaires en terme d’efficacité et de couts et contraintes pour le patient
Après, c’est au patient de faire son choix... et peut etre que je me fait des idéees, mais je pense que si le choix est vraiment présenté de manière neutre et objective au patient, dans un nombre de cas bien plus grand qu’aujourd’hui, il choisira le 2, parce qu’il jugera que humainement, c’est la meilleure solution pour lui, et la sécu fera des économies.

- Ce qu’on pourrait ajouter à ce dispositif, c’est, pour les patients dépassant une certaine limite d’agent (ex : 70 ans ou 80 ans), de mettre en place un système qui leur demande chaque année ce qu’ils souhaitent que l’on fasse au cas où il leur arrive un accident médical qui sans soins leur serait fatal, et qui les laisse sur le moment inconscients : souhaitez vous, si cela vous arrive dans l’année qui vient, que l’on fasse tout notre possible pour vous sauver ou souhaitez vous qu’on vous laisse partir ?
Je pense que pas mal de personnes très âgées choisiraient de partir, alors qu’aujourd’hui, comme on ne leur a pas demandé leur avis au préalable et comme ce genre de pratique va à l’encontre du « dogme » de la plupart des médecins, on fait tout pour les sauver... contre leur volonté (et pas toujours avec succès)... tout cela aux frais de la sécu.

Finalement, contrairement à Minc, je crois qu’il faut respecter les choix et la liberté de chacun... seulement il faut poser le débat de manière non baisée, et en finir avec le dogme du prolongement de la vie à tout prix.

Vous ne pensez pas ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès