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Commentaire de Blackeagle

sur Pourquoi la croissance économique ne reviendra plus ?


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Blackeagle 7 septembre 2010 15:04

Ce raisonnement me parait beaucoup trop simpliste. Tout d’abord la croissance n’est pas uniquement la croissance des bien matériels produits mais est relative à la croissance des biens ou services auxquels nous attribuons de la valeur. Ce qui signifie que celle ci n’est pas limitée par les ressources naturelles existante. Les ressources naturelle ont été et sont encore surexploitée dans notre système de développement. Mais il semble évident que celui ci va connaitre une mutation qu’elle soit voulu ou forcé qui va le conduire à être plus économe en ressource naturelle. Cependant, il n’y a aucune raison pour que cette mutation s’accompagne d’une décroissance ou d’une stagnation, bien au contraire. car au cours de ce processus de mutation, nous allons attribuer de valeur aux activités qui permetrons de réaliser cette mutation et donc nous valorisons le fait d’être économe en bien matériels. Ce qui va permettre de poursuivre la croissance du PIB tout en réduisant la prédation de notre société sur l’environnement. Ensuite la productivité du travail est largement supérieur à ce qu’elle était il y a quelque années, elle suppérieur chez nous par rapport aux pays émergeant et elle permet de libérer du temps puisque les taches étant accomplies plus rapidement chaque année, du temps devient disponible soit pour les loisirs et l’oisiveté soit pour développer de nouveaux domaines d’activité. Il n’y a strictement aucune raison pour que l’on devienne de plus en plus pauvre. Le progrès ne fait pas marche arrière. Et dans ce contexte, il faut bien comprendre que nos systèmes sociaux « trop complexes » constitue un atout. Puisqu’il permettent l’éducation, la formation et les soins, ce qui de toute évidence rend notre société plus efficace et productive.

La crise actuelle n’est pas du tout liée à une incapacité de notre société à croitre. Cette crise est au contraire une crise de surproduction liée à la fois à une trop grande concentration des richesse rendant impossible l’écoulement des marchandises et service produit alors que la demande réelle existe (la preuve en est que cette incapacité à consommer à été paliée par l’usage massif du crédit). La crise est également liée au fait que « la main invisible » du marché n’a pas orienté le développement de nos société dans une direction viable. Si ça avait été le cas, elle aurait développé des activité écologiquement plus sobre. Enfin, la crise actuelle est essentiellement liée à l’incapacité du système capitaliste libéral à absorber les enorme gain de productivité de ces dernières années et à modifier en conséquence son fonctionnement.

En réalité poursuivre le développement de notre pays nécessite la réduction du temps de travail qu’il soit hebdomadaire, annuelle ou sur la vie entière. Dans ce contexte les choix politiques actuels « travailler plus pou gagner plus » et allonger la durée de travail à 62 ans ne peuvent être que contre productifs. Le mot d’ordre viable devrait être « travailler moins pou gagner plus ». C’est ainsi que les choses se sont passées pendant tout le 20ème siècle et c’est ce qui a permis le progrès que l’on a connu alors même que l’accroissement de la productivité était moindre que celle observée ces dernières années. C’est bien parcqu’à partir des années 80 90 cette logique a été inversé que nous sommes aujourd’hui en crise. En outre, il semble évident que puisque le marché en est incapable il faut que la volonté politique réoriente notre développement économique dans une direction viable, c’est à dire écologiquement sobre.

NB. En valeur absolue la croissance économique dans les pays occidentaux n’a jamais été aussi forte que ces dernières année (juste avant la crise). Car si elle été de 6% dans les années 50-70, le PIB était alors beaucoup plus faible et 2% de notre PIB actuel, c’est plus que 6% du PIB d’alors.


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