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Commentaire de Abdu

sur Pourquoi les Libyens aiment le colonel Kadhafi


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Abdu Abdu 29 août 2011 14:35

Entre les grandes idées et le quotidien il y a deux pas.

Je ne sais pas pour la Libye, mais en général, même dans les dictatures, on peut parler normalement en privé. Ce sont les prises de positions publiques qui sont réprimées.

Or, dans la vie de tous les jours de 90% des personnes, la prise de position publique est « interdite » dans le sens où elle est inaccessible. Déjà, la plupart des gens bossent pour gagner leur vie. Pas de liberté d’expression qui tienne à l’intérieur des sociétés. On peut se rattraper le soir à table et vider son sac en famille... On voit que la principale restriction à la liberté d’expression est bien souvent la nécessité de bosser pour gagner sa croute.

A noter une seconde restriction à la liberté d’expression : le manque d’éducation.

Alors où placer le curseur de la liberté d’expression si une dictature interdit à quelques intellectuels désireux de ré-orienter le pays de s’exprimer mais s’efforce de mettre à disposition du plus grand nombre un système d’éducation accessible et facilite l’accès aux ressources vitales ?

Je ne sais pas où placer le système Kadafi là-dedans. Mais il avait évolué positivement dans la dernière décennie et rien ne pouvait laisser penser que cette évolution n’était pas amenée à se poursuivre ou éventuellement s’accélérer.

Mais on ne verra pas. Un clan a chassé l’autre et fera ce que voudra.
Ce qu’on entend par manque de « liberté d’expression » dans les dictatures concerne essentiellement quelques personnes ayant des envies politiques.


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