on vient de lever la chape sur le sommet de iceberg !!!
Au centre de cette affaire où il y a désormais dix personnes mises en
examen, dont huit écrouées, figure René Kojfer, directeur des relations
publiques du Carlton et informateur privilégié du commissaire Lagarde.
Kojfer a reconnu en garde à vue avoir donné certaines affaires de
proxénétisme au policier, dont certaines ont pu être effectuées en flag.
En contrepartie, le commissaire a-t-il couvert les activités dans le
proxénétisme de ce dernier ? Plus grave, le policier s’est-il brûlé les
ailes en profitant du carnet d’adresses féminin de son indic pour
lui-même et ses proches ? René Kojfer affirme aujourd’hui que le
commissaire a réservé pour quelques-uns de ses amis des "chambres avec
cadeau", c’est-à-dire des prostituées, au Carlton et à l’hôtel des Tours
à Lille... Plus embarrassant, le policier aurait participé lui-même à
des soirées tarifées, notamment avec Dominique Strauss-Kahn quand il
était patron du FMI. Voire les aurait coorganisées avec le directeur
d’une filiale d’Eiffage, l’entreprise de BTP.
Abus de bien social
"Je
disais que j’allais rencontrer DSK avec quelques amis, ça valorisait
l’entreprise, a confié sur P-V David Roquet, ce salarié du BTP. "Vous
savez, dans ce métier, pour accéder à certaines personnes on les invite.
DSK, c’était dans cet esprit." David Roquet payait ainsi les factures
couvrant des soirées coquines tarifées organisées à Lille, Paris mais
aussi Washington, ainsi que nous le révélions jeudi. Les acteurs : des policiers, des patrons et parfois Dominique Strauss-Kahn quand il était encore directeur général du FMI.