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Commentaire de easy

sur Le droit de la femme à se regarder belle dans le miroir


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easy easy 10 mars 2012 12:58

Vous avez tiré dans tous les sens et vous voilà avec des contradicteurs débattant de gnose ou d’exégèse.

Je me demande si cette histoire de côte vous intéresse vraiment. Si votre problème central ne se situerait pas bien plus autour de la garde de vos enfants.

Si j’ai raison, vous feriez mieux, en tous cas dans un prochain papier, d’aborder plus directement ce sujet. Je vous suggère de poser une considération peu exprimée jusque là : « Bin voili voilo, parce que les femmes font les enfants, il est logique que la garde leur revienne en très forte priorité »
Ca me semble être un discours débattable et méritant de l’être tant il est supplanté par la rhétorique beaucoup plus républicaine, administrative, jacobine, scientiste, comptable, chiffriste bilancarboniste, matérialiste, où un homme doit avoir autant de droit qu’une femme et réciproquement, ni plus, ni moins. 

Ce discours est supplanté dans la rhétorique car dans la pratique, les juges profitent de leur marge de manoeuvre pour lui donner suite favorable et les pères s’en plaignent régulièrement.
Parce qu’il règne une ambiguïté, un débat sourd entre « droit issu de maternité, privilègiant les femmes » et « droit issu de républicanisme ne privilégiant personne ».
Parce que pour bien embrouiler la discussion vient se rajouter la problématique ultra matérialiste de la pension, il ne serait ni anachronique ni incongru d’en parler clairement.


Mais autant prévenir qu’un tel débat, s’il est illustré par cette photo d’Himbas, verra surgir des questions du genre « Est-ce ce bébé a vraiment besoin que sa mère l’embrasse sur la bouche ? » ou « Pourquoi cette mère prend-elle cette initiative de l’embrasser sur la bouche ? » ou « Son père peut-il, doit-il, en faire autant ? » ou « Un tiers peut-il en faire autant ? » 
D’où il ressortira que le prétexte du « C’est bon pour l’enfant, rien que pour l’enfant » ne résiste pas à toutes les inquisitions dont celles portant sur le devenir des parents quand ils deviennent vieux.

Et s’y grefferont encore des questions liées au fait des couples de culture mixte où chaque parent, après le divorce, prétendra que l’autre avait autrefois accepté de tenir compte de ses spécificités culturelles.


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