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Bonjour
lalita
je
vais te raconter une histoire, en 1969 je venais d’être élu
délégué du personnel et je fis le tour de ceux ci pour savoir ceux
qu’ils voulaient, une augmentation du panier de 0,50 cts,
je
portais la réclamation au patron qui fin limier réunit le personnel
et demande quels sont ceux qui ont réclamé cela, et tous m ont montré
du doigt, sauf un, un communiste qui expliqua les faits réels,
plus tard il devint le seul communiste du syndicat dont je devin
secrétaire, depuis je milite toujours, même à la retraite, ce jour
là j’ai appris que les hommes n’étaient pas tous courageux, plus
tard j’ai appris pourquoi et ainsi de suite en fréquentant régulièrement les universités,
j’ai
appris que l’on espéraient en-vain, et que c’était un moteur
puissant de motivation, et que quand l’on baisse les bras, il y a
toujours un patron pour dire regarde comme il est et c’est pour lui
que tu luttes, tandis que de ton désespoir lui se remplira les
poches, c’est ce qui nous est arrivé, plus d’espérance, les bras
ballants, les marchés se sont enrichis,
oui
nous ne sommes que des hommes rien que cela, j’ai quitté le PS quand
il est devenu néolibéral, il l’est devenu parce que les salariés
n’ont pas trouver le courage ou ont abandonné Mittérrand en 1983 au
plus fort de la tempête quand les néolibéraux portaient leur
assaut, l’on ne refait pas l’histoire, mais je ne veux pas que cela
arrive
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=115681,
ddacoudre.over-blog.com
cordialement,
car
nous ne sommes que cela,
Les
montreurs du doigt.
J’ai
une main où il y a cinq doigts
Je
ne me sers que de celui là
Pour
montrer l’autre du doigt.
Il
n’est pas beau et il est laid
Suivez
mon doigt
Je
vous indique où il est.
Les
autres je les aie
Mais
aussi je les hais
Ils
sont tous repliés
Pour
ne pas les montrer
Et
ne pas me tromper
Sur
la direction donnée
Car
là est mon bonheur
Le
pouce sur le majeur
Tendant
l’index moqueur
D’un
geste vengeur.
Je
suis montreur du doigt
Je
ne montre que celui là
Des
autres je n’en fais rien
Car
je suis un bon aryen
Pour
me déplacer je n’ai
Pas
besoin de mes mains
Avec
la bave que j’ai crachée
Je
n’ai qu’à me laisser glisser.
Je
suis montreur du doigt
Sans
bouger j’agite le caca
Ça
sent mauvais et ça me plait
Quand
je relève le majeur
Au
jeu du geste d’enculeur
A
l’œuvre je suis le meilleur
J’ai
la posture du censeur.
Je
gangrène mon locuteur
Suborné
d’un doigt pointé
Je
l’enfonce dans les cœurs
De
ceux qui ont des malheurs
Je
fouine dans leurs plaies
Pour
plus encore les saigner
Je
suis le bienfaiteur
De
tous les ricaneurs.
Je
les prends à témoin
Et
digne de bonne foi
De
suivre le bout de mon doigt
Indiquant
très sournois
D’un
sourire narquois
Celui
que je foudroie.
Je
crache je persifle
Je
déverse ma bile
Je
transfère ma noirceur
En
cachette de ma cible
Sur
l’autre en bon daubeur
Assuré
d’être écouté
Par
icelui qui sur mon dos
Fera
avec celui que je montrais
Ce
que je fais sur son dos
Dés
que le mien sera tourné.
Je
suis montreur du doigt
Je
dénature ce que je vois
D’une
langue d’amertume
Je
marmonne ma rancune
Pour
délimiter mon arène
Je
pisse comme les hyènes
Avec
l’acidité de mes mots
Je
creuse des tombeaux.
Je
suis montreur du doigt
C’est
pour cela que j’introduis
Mon
doigt dans leur anal logis
Plein
d’acrimonies bien senties
Aux
plaisirs des beaux parleurs
Les
rumeurs des purificateurs
Sont
d’abjects discours d’éboueurs.
Les
montreurs du doigt
Se
reconnaissent comme il se doit
Ils
ont les oreilles bouchées
Pour
entendre ce qu’ils ont fait
Ils
déversent sur d’autres
Leurs
profondes laideurs
Arguant
quelle n’est pas leurs
Tel
de putréfiant menteurs.
cordialement.