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Commentaire de kimbabig

sur Je voterai blanc le 6 mai, quoi qu'on en dise


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kimbabig 30 avril 2012 10:41

Mes sources sont tout simplement la logique. Il s’agit d’un choix binaire. C’est l’un ou l’autre, mais il y en aura forcément un qui sera choisi, car malheureusement on peut plus avoir ni l’un ni l’autre : cette option n’est plus disponible depuis le 1er tour.
Ne pas voter ou voter blanc signifie que donc vous abandonnez votre droit de vote pour accepter le choix des autres, puisqu’on ne tient compte que des suffrages exprimés. Donc, même si vous n’aimez aucun des 2 candidats, mais admettez qu’un des 2 est moins néfaste que l’autre, vous devez voter pour lui, c’est logique, sinon vous acceptez que celui que vous aimez le moins puisse être élu.
Par contre, si le vote blanc ne compte pas, une lourde défaite d’un sortant montre un franc rejet de la politique qu’il a mené, ce qui, en plus de mettre fin à son mandat, peut en décourager d’autres de mener une politique similaire. Mais là il s’agit plus de psychologie que de règles électorales. Vous me direz peut-être qu’un fort vote blanc pourrait aussi avoir un impact psychologique, mais ce ne peut être le cas vu que ces votes ne sont pas comptabilisés et n’ont donc aucun effet sur le résultat d’une élection. Tandis qu’un fort écart montre que l’élection était impossible à gagner pour le perdant, d’où un impact très fort : l’association entre la politique du sortant et une réélection impossible. C’est donc un message fort, clair et suivi d’effet des électeurs aux politiciens.
Alors bien sûr, celui qui a été élu parce que vu comme le moins pire a toute légitimité pour gouverner. Mais si ce n’est pas lui, c’est le pire, car dans tous les cas il faut absolument un gagnant...
Je sais que ce genre de choix peut paraître frustrant, mais il découle fort logiquement de l’organisation des élections, avec ce 2d tour qui voit s’affronter les deux premiers du 1er tour. Cette méthode peut mener à des situations ou les 2 qualifiés son détestés par la majorité de l’électorat. Il y a d’autres méthodes, mais en attendant il faut se contenter de celle-ci en attendant que ça change.
Aussi, je vous repose la question : qu’est ce qui fut le moins mauvais ? 1997-2002 ou 2007-2012 ? Les RTT et la CMU ou la casse des acquis sociaux avec l’arrogance en prime ?
Sûr que le retour du feuilleton rose n’est pas l’idéal, mais ne serait-ce pas toujours préférable à une suite du nanard de série Z dont le 1er rôle semble un croisement hasardeux et raté de Tullius Detritus, Don Salluste et Adam Sutler ? Quand c’est nul on change de chaîne, surtout si on ne peut pas éteindre la télé (car il faudra supporter 5 ans celui qui sera élu).
En fait, la politique, c’est comme une TV dont on ne peut régler la chaîne que tous les 5 ans et qu’on a obligation de regarder entre chaque réglage. Il y a un côté horrible là dedans, certes, mais le moins qu’on puisse faire est de ne pas se rater lors du choix.


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