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Commentaire de trash1981

sur Zone 51/CIA : le B-2, ou le sommet d'une gigantesque gabegie


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trash1981 29 janvier 2014 23:49

la quintessence de la furtivité, qui avait commencé.... pendant la seconde guerre mondiale, et même bien avant encore, avec les recherches d’un jeune ingénieur, prénommé Jack, persuadé qu’une aile volante pouvait avoir des qualités inattendues, dont une image radar bien plus faible que celle qu’offrait un bombardier classique.

Quel précurseur, ce Jack Northrop. Alors même que le radar n’existait pas, il travaillait déjà sur la furtivité ! En réalité, le concept d’aile volante remonte bien avant les années 30 et Northrop n’était pas du tout le premier à travailler dessus ou a en faire voler. L’intérêt de l’aile volante était aérodynamique, et n’avait rien à voir avec la furtivité.


L’armée américaine, désireuse de terminer au plus vite et au mieux la seconde guerre mondiale

Vraiment ? En êtes-vous certain ? Je suis d’accord avec vous mais d’éminents auteurs pensent que l’armée américaine souhaitait faire durer la guerre le plus longtemps possible, et qu’elle se termine mal. Pour ma part, je ne sais que penser.


L’avion avait ce jour-là deux pilotes, […] et trois hommes d’équipage, dont aucun n’a cherché à sauter en parachute lors de la catastrophe.

En vérité, ces 5 membres d’équipage voulaient se suicider, leurs femmes les ayant tous quittés la veille de la catastrophe par une extraordinaire coïncidence. Ou peut-être qu’ils ont quand même cherché à sauter en parachute mais qu’ils n’ont pas pu le faire (cela peut arriver dans un avion en perdition). Nous ne le saurons probablement jamais.


Preuve de sa faiblesse argumentaire face aux idées très avancées de Jack Northrop. Les ailes volantes étaient bien meilleures en vol qu’un B-36, tous les pilotes le confirmaient, et aurait fallu améliorer leurs commandes et leur temps de réponse surtout : en somme, il leur manquait deux choses : des commandes électriques et un ordinateur !

Si ce que vous écrivez est vrai, c’est une preuve de sa lucidité, je dirais. Si les ailes volantes ne pouvaient voler sans commandes électriques et ordinateur (je suis d’accord avec vous sur ce point), alors les appareils de Northrop ne pouvaient pas voler correctement jusqu’à ce que cette technologie soit développée, et il n’y avait donc aucune raison de poursuivre le programme, sachant qu’il n’aboutirait pas.


selon lui l’avion ne peut effectuer des missions de plusieurs jours... alors qu’il est ravitaillable et se traîne à 900km/h

Il est ravitaillable en carburant, mais pas en huile. C’est généralement le plus gros problème pour les vols très long. Et quel intérêt de faire une mission de plusieurs jours ? Même en se « traînant » à 900 km/h, on peut atteindre n’importe quel point de la planète en moins d’une journée...


le taux d’attrition est de 35% seulement

Vous confondez taux d’attrition et taux de disponibilité, cher ami. Avec un taux d’attrition de 35%, il n’y aurait plus de B-2 survivant aujourd’hui.


C’était un des secrets bien gardés du B-2, qui n’en possède plus aucun désormais

En effet, toutes les données concernant le B-2 sont désormais publiques. Vous trouverez même l’ensemble des plans et des manuels de pilotage et d’entretien sur Internet.


à bord, ses premiers ordinateurs paraissaient en effet bien rachitiques (vingt cinq ans après, c’est un peu logique !). En même temps que l’on modifiait cet équipement à bord, on lui ajoutait une communication satellitaire vers le programme EHF SATCOM. Car l’avion, constamment remis à jour (il dépend trop de l’état d’avancée des radars adverses !) continue à être un dévoreur de budgets.... lors de sa mise à jour en 2008, on lui a greffé par exemple un nouveau cerveau : des "classes Pentium" comme processeurs

Je vais essayer de résumer ce passage : le B-2 était dépassé à cause de ses ordinateurs vieux de 25 ans, sachant que ceux-ci étaient constamment mis à jour pour s’adapter aux nouvelles menaces. Tout et son contraire, en somme !


Encore un superbe article, morice. Merci ! Je me suis régalé !


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