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Commentaire de Pascal L

sur Le cardinal Ouellet maintient toujours le cap


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Pascal L 7 octobre 2014 03:05

Tout ça me rappelle des comportements que j’ai rencontré professionnellement dans le développement de projet. Quand quelqu’un ne sait pas traiter du fond (le quoi), il s’occupe de la forme (le comment). Il développe des procédures qui sont une forme de juridisme ou de bureaucratie. Ces comportements sont particulièrement développés dans les échelons hiérarchiques intermédiaires et permettent de stabiliser les organisations. Ils protègent donc ceux s’y adonnent en donnant l’impression de protéger le chef. Un patron pas trop compétent ou privilégiant son propre confort encouragera ces comportements.

Si tout le monde dans l’Eglise savait ce qu’il devait faire, le juridisme n’y existerait pas. Le pape François nous rappelle que nous devons traiter le fond en priorité. S’il est suivi par une majorité d’évêques, les bureaucrates devront se faire du soucis. Le concile Vatican II avait commencé un peu de la même manière que ce synode et nous savons comment cela s’est terminé. Reste qu’il faudra beaucoup de finesse au pape François pour éviter un nouveau schisme.
Faut-il attendre que tout le monde adhère au fond, où faut-il faire les changements en espérant que le temps permettra aux schismatiques de comprendre les changements ? Pour Vatican II, les schismatiques ne sont pas encore revenus, mais nous même, nous n’avons peut-être pas encore pris la pleine mesure du changement. Et pourtant, les idées de Vatican II avaient été posées un siècle auparavant avec les écrits du cardinal Newman et il était donc temps de les mettre en pratique.
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