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Commentaire de Emile Mourey

sur Jésus, un phénomène étonnant, suite du débat


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Emile Mourey Emile Mourey 19 avril 2015 12:01

@elpepe @gollum @jean-jacques Rousseau etc @ Antenor


Je ne cherche que la vérité, et même si cela peut me porter tort pour le reste de mes écrits. J’essaie de raisonner avec le cerveau d’un Essénien, comme j’ai raisonné en essayant de me mettre dans le cerveau latin de César, ce qui m’a conduit à placer Gergovie au Crest, et Bibracte, à Mont-Saint-Vincent. Tous les articles que j’ai écrits sur le mystère chrétien en partant d’un événement ou d’un point différent me conduisent à la même conclusion : c’est beaucoup plus qu’un faisceau d’indices.

Quand, par exemple, Gollum me dit que ce n’est pas possible que Pilate pose à un conseil la question « Es-tu roi ? » Il oublie de dire que c’est l’évangéliste qui met cette question dans la bouche de Pilate. Quand l’évangéliste fait répondre Jésus : « Je suis roi », Gollum ignore que c’est très exactement ce qui est écrit dans le document essénien de l’Écrit de Damas ; le roi , c’est l’Assemblée (17, traduction Dupont-Sommer). Ce qui veut dire que nous avons dans les évangiles l’aboutissement étonnant d’une réflexion essénienne de chaque jour par chaque membre de l’Assemblée, et ce, sur une très grande durée, à partir du postulat suivant : « Dieu est ». Postulat qui pour un Juif allait de soi et ne pouvait être remis en question. Ce qui conduit à la présence de Dieu dans le monde, aux interrogations sur le destin, à l’engagement des bons contre le mal et les mauvais (par la violence essénienne suivant cet écrit de Damas, ou par l’amour suivant la correction évangélique : vaste question !) etc...

Quand Antenor propose de voir en Jésus une parabole, il est beaucoup plus dans le vrai que mes contradicteurs. Il n’en reste pas moins que ces textes évangéliques sont au sommet d’un certain type de la littérature, et même de la pensée juive. C’est l’esprit qui fait vivre (Jean 6, 63).

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