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Commentaire de Daniel Roux

sur Jobs Act : la fin du droit de travail en Italie


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Daniel Roux Daniel Roux 9 juin 2016 11:47

La révolution néo conservatrice a été lancée en réaction à la baisse continue des dividendes due à une réglementation normative et à une fiscalité coûteuses, auxquelles s’ajoutait un transfert jugé excessif de la valeur ajoutée des actionnaires vers les salariés.

Le développement importante de la classe moyenne dans les pays développés a été considéré comme un danger existentiel par la bourgeoisie.

L’intéressement des gérants à la hausse du prix des actions, la délocalisation des entreprises dans les pays à bas coûts et des bénéfices dans les paradis fiscaux, ont été les trois principales mesures.

La libéralisation des transferts financiers et technologiques ont été exigés et obtenus des gouvernements par les multinationales américaines et européennes.

Les avantages concurrentiels étaient si importants que toutes les multinationales d’abord, puis les grandes entreprises et jusqu’aux moyennes, ont été obligée de suivre. Ne pas délocaliser la production était considérée comme une faute de gestion dès les années 90.

Le chômage de masse s’est installé dans les pays développés, asséchant les financements sociaux basés sur les salaires. Le recours à la dette a permis de compenser et de dissimuler la baisse des revenus et les déficits commerciaux.

30 ans plus tard, la plupart des citoyens n’ont toujours pas pris conscience de la guerre menée une guerre contre eux par l’oligarchie et les gouvernements.

La destruction des lois protégeant les salariés contre l’arbitraire de l’exploitation à outrance, sont la dernière étape. Elle a été brutale en Allemagne. Elle est encore en cours dans tous les pays, en Belgique, en Italie et en France notamment.

Les gouvernements ne reculeront pas sans y être contraint par la détermination des citoyens.

La propagande continue des médias, à travers les collaborateurs et les vendus, visent à briser les solidarités encore efficaces, celles des syndicats de salariés.

La force du mouvement de résistance et la détermination des salariés à refuser cette loi scélérate sont les seuls moyens pour faire reculer le gouvernement.


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