La révolution néo conservatrice a été lancée en réaction à la baisse
continue des dividendes due à une réglementation normative et à une
fiscalité coûteuses, auxquelles s’ajoutait un transfert jugé excessif de
la valeur ajoutée des actionnaires vers les salariés.
Le
développement importante de la classe moyenne dans les pays développés a
été considéré comme un danger existentiel par la bourgeoisie.
L’intéressement
des gérants à la hausse du prix des actions, la délocalisation des
entreprises dans les pays à bas coûts et des bénéfices dans les paradis
fiscaux, ont été les trois principales mesures.
La libéralisation
des transferts financiers et technologiques ont été exigés et obtenus
des gouvernements par les multinationales américaines et européennes.
Les
avantages concurrentiels étaient si importants que toutes les
multinationales d’abord, puis les grandes entreprises et jusqu’aux
moyennes, ont été obligée de suivre. Ne pas délocaliser la production
était considérée comme une faute de gestion dès les années 90.
Le
chômage de masse s’est installé dans les pays développés, asséchant les
financements sociaux basés sur les salaires. Le recours à la dette a
permis de compenser et de dissimuler la baisse des revenus et les
déficits commerciaux.
30 ans plus tard, la plupart des citoyens
n’ont toujours pas pris conscience de la guerre menée une guerre contre
eux par l’oligarchie et les gouvernements.
La destruction des
lois protégeant les salariés contre l’arbitraire de l’exploitation à
outrance, sont la dernière étape. Elle a été brutale en Allemagne. Elle
est encore en cours dans tous les pays, en Belgique, en Italie et en
France notamment.
Les gouvernements ne reculeront pas sans y être contraint par la détermination des citoyens.
La
propagande continue des médias, à travers les collaborateurs et les
vendus, visent à briser les solidarités encore efficaces, celles des
syndicats de salariés.
La force du mouvement de résistance et la
détermination des salariés à refuser cette loi scélérate sont les seuls
moyens pour faire reculer le gouvernement.