Bon... On sera très nombreux, j’espère à estimer que le programme de la FI est un bon programme et qu’il faut prendre conscience du travail collectif qui l’a permis.
La véritable ligne de fracture concerne, vous le percevez les conditions même de faisabilité de la mise en oeuvre. Aucun article dans aucun traité ne permet de sortir de la zone euro, cela se fait donc via le recours à l’article 50, donc Frexit.
Le programme de la FI est aux GOPE de l’UE comme la matière à l’anti-matière. Les deux ne peuvent cohabiter. Or désobéir aux traités que nous avons signés quand notre constitution oblige le chef de l’Etat à faire respecter la parole et la signature de la France n’est pas mince affaire. Violer notre constitution et de multiples traités portant notre signature serait donc l’unique façon de faire évoluer l’UE ? Et le Frexit via l’article 50 n’en serait pas une ?
Il faut fumer de la moquette pour songer que la majorité des pays européens veulent d’une UE à la Mélenchon. Tous ont des histoires et intérêts bien différents des nôtres. Et surtout les « gauches » un peu partout sont minoritaires et dans les esprits et dans les urnes.
De mon point de vue Lordon, intervenant sur le plan B a sonné le glas de tout espoir de convertir l’europe à nos vues, car comme il le dit lui-même, si par pure utopie nous arrivions à le faire, c’est l’allemagne qui quitterait cette europe.
Les traités européens conditionnent le champ des politiques possibles dans nos pays, à savoir uniformes. Les changer impose la règle de l’unanimité avec aucun espoir de convaincre des partenaires d’aller à l’encontre de leurs intérêts pour servir les nôtres.
Ne plus appliquer les traités s’en sortir de l’UE équivaudrait à dévaloriser catastrophiquement la parole de la France.
Ce projet de sortir, sans sortir tout en sortant relève du scénario catastrophe assuré.