La vache, l’auteur vient de découvrir que croire en un dieu n’était pas très intelligent !
On comprend sa prudence à ne pas nommer la religion qu’il aborde ici avec un grand courage mais qui se dessine à travers les lignes :
pour le voile
le fiancé du
Cantique des Cantiques affirme : « Tes yeux sont des colombes à
travers ton voile » (Ct 4, 1). La femme non voilée est en revanche
comparée à la prostituée : « Découvre tes cheveux, retrousse ta robe,
découvre tes cuisses » , dit le prophète Isaïe (47, 2) pour humilier
Babylone, ville maudite.
La Bible ne fait pas du port du voile une prescription. La tradition
rabbinique a cependant établi un code de « modestie » qui impose aux
femmes mariées le port d’un couvre-chef en dehors du foyer conjugal.
Aujourd’hui, certaines se contentent de se couvrir à la synagogue.
D’autres mettent un foulard ( tichel ) lors qu’elles sont en
compagnie. La majorité des femmes juives orthodoxes portent une perruque
( sheitel ). Dans les communautés libérales, par contre, elles
choisissent parfois de s’abstenir de tout couvre-chef.
pour le porc et autres :
Dieu
énumère les deux exigences pour qu’un animal soit casher pour un juif :
Les animaux doivent ruminer et doivent avoir leurs sabots fendus. Le porc a des sabots fendus mais il ne rumine pas, donc les juifs ne pouvent pas manger de la viande de porc et ses dérivés. Voici une traduction du commandement divin original que l’on trouve dans le Deutéronome au chapitre 14:7–9 :
«
Vous ne mangerez pas de ceux (les animaux) qui ruminent seulement, ou
qui ont la corne fendue et le pied fourchu seulement. Ainsi, vous ne
mangerez pas le chameau, le lièvre et le daman, qui ruminent, mais qui
n’ont pas la corne fendue : vous les regarderez comme impurs. Vous ne
mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas :
vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et
vous ne toucherez pas leurs corps morts. »
Shalom