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Commentaire de Claude Simon

sur Se faire maître !


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Tzecoatl Claude Simon 5 octobre 2019 10:44

La loi du plus fort, c’est la menace ou l’exercice d’un comportement nuisible au détriment d’un comportement bienveillant.

Une transcendance monopolisée par le pouvoir politique, se métamorphose en une tentative hégémonique des consciences toujours aussi nauséeuse. Se réserver la suprématie du sacré, en inféodant toute autre philosophie ou croyance, et en se l’achetant par les taxes, est consanguin à l’esprit qui se croît puissant. Il s’agit de fait d’une forme parvenue de confusion de Coué, tout au plus.

L’état disposant des monopoles du droit et du crime, il est de fait infiltré par une cohorte d’esprits animés par l’obtention de faveurs et de pouvoir de nuisances.

Dans un souci d’obfuscation, la gauche clintonienne et donc, animé par son reliquat vassal, la bobosphère, s’est entiché des causes des minorités afin de décentraliser leurs responsabilités, juste en inversant les proportions.

Chapoté par la décorrélation économique , l’atlantisme affairiste cherche évidemment à se déresponsabiliser, son bras droit politique droit dans ses souliers afin, encore de cirer en indignations et autres indignités, le bras gauche médiatique avide de sensationnel, en occupant les esprits avec des concours de circonstances absolument hors de leur préoccupation.

Pour durer, le pouvoir se doit d’avoir l’aval sur les esprits et leurs intérêts, pavant leur malheur d’obstacles insurmontables ; le ruissellement bijectif de la condition humaine dominée par le pouvoir, afin de préserver la hiérarchie, paraît-il.

La loi du plus fort étant de décevoir ou altérer l’intelligence. Les droits de l’homme est un théatre où le respect de l’humanité est affiché sur la place publique pendant que l’animal joue en coulisses sa partition sordide, sur le dos d’un peuple. Les institutions veillent au grain la majeure partie du temps, n’en déplaise à Chouard.

Se faire maître, c’est exercer une conscience propre, de même que les attributs régaliens. Cela a un nom : l’anarchie. S’associer serait déjà se compromettre, se dit t’il. Dès lors, l’anarchiste ou le rebelle devient bien impuissant. Il peut juste pondre un idéal, le plus souvent sanctifiant son propre sacrifice.


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