@ribouldingue
Vous parlez d’endettement mais les
banques et l’Etat et les juges ne sont pas innocents dans cet endettement et
par exemple quand les municipalités ayant fait des prêts indexés sur le franc
suisse ont soulevée une carabistouille :
Ces emprunts spéculatifs ont permis
aux banques d’encaisser des marges colossales pendant des années en toute
illégalité car les collectivités n’ont pas le droit de souscrire des produits
spéculatifs.
Face au refus des banques de
renégocier ces emprunts à des conditions honnêtes, beaucoup de collectivités
ont alors décidé d’agir en justice et ont obtenu gain de cause car le taux
effectif global (TEG) [1] qui devait être mentionné sur le contrat n’y
figurait pas ou était inexact.
Mais pour les empêcher de gagner sur
ce motif, le gouvernement au pouvoir à l’époque a fait voter par le Parlement
le 10 juillet 2014 une loi scélérate de validation rétroactive de ces emprunts
illégaux. Avec cette loi la mention du TEG n’était plus une condition
obligatoire et cette disposition valait aussi pour tous les emprunts déjà
souscrits.
Aux ordres du pouvoir, les juges
civils et administratifs ont systématiquement rejeté les demandes des
collectivités qui avaient engagé des actions. Les autres collectivités ont cédé
à la pression des préfectures et ont préféré passer un accord avec la banque
pour sortir des emprunts mais en payant des indemnités colossales.
Article 2 du code civil : « La
loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif. »
https://reseauinternational.net/quand-un-tribunal-francais-invente-le-delit-de-citoyennete/