@Gollum
<la
pensée ne peut produire que ce qu’elle connaît
>
Mon
sentiment est que Jean Keim veut dire par là que la pensée ne peut
produire que de ce qu’elle connaît.
Appliqué
au thème théologique, Wilfred
George Lambert
(A New Look at the Babylonian Background of Genesis) me semble dire
la même chose : « The authors of ancient cosmologies were
essentially compilers. Their originality was expressed in new
combinations of old themes,
and in
new twists to old ideas. »
Ainsi,
ces nouveaux arrangements d’idées anciennes apportent des concepts
qui peuvent être nouveaux. La nouveauté apparaît quand, dans un
texte ’’initial’’ comportant trois ou quatre concepts que l’on veut
réutiliser, on peut créer du neuf en donnant une
hiérarchie-préséance différente aux concepts. Ou en gommant un
concept, ou en en rajoutant un autre qui vient d’ailleurs, qui pourra
faire un lien avec un autre domaine de la pensée que le texte
’’initial’’.
A
mon sens, on ne peut faire qu’avec ce que l’on a en tête. Y compris
changer d’avis. Le réarrangement et la réinterprétation du même
paquet de textes a donné tout un tas d’Églises, de chapelles et
de sectes.
Tout
cela contribuant à la richesse qu ’apporte le syncrétisme, qui
ouvre de nouveaux horizons. A mon sens.