@Eric F

Vous faites l’impasse sur les vésicules extra cellulaires et les exosomes Eric F.

Tous les scientifiques savent qu’ils sont contenus dans les sécrétions et liquides humains. Alors, question : comment se fait-il qu’ils « disparaissent totalement » lors de l’isolement et de la purification pendant la recherche des virus ? Ils sont de taille « identique » aux supposés virus. Ils sont constitués d’une membrane lipidique, ils transportent de l’ARN et de l’ADN. Tout ça « disparait » comme dans un tour de prestidigitation ? 
Le nombre de recherches scientifiques sur les vésicules extra cellulaires est en développement exponentiel. Il sera très difficile, dans les années à venir, de taire la « relation fine » entre l’existence de ces vésicules et des « virus ». 

Ceci n’a strictement aucun sens. Le jour où le « protocole », extrêmement sérieux, qui permet d’isoler et de purifier les vésicules extra cellulaires sera appliqué à la recherche virale nous verrons ce qui se passera.

Quant à votre question, puisque les virus ne se multiplient pas, cela voudrait dire, selon vous, que dans les prélèvements effectués chez des malades, il n’est pas possible de découvrir ces virus ? Mais si les gens, objet du prélèvement, sont malades et que cette maladie est attribuée aux « virus », comment se pourrait-il qu’ils soient absents du prélèvement ? Ceci n’a strictement aucun sens. Ce que vous faites, c’est de la dissonance cognitive.

— Soit les virus sont « présents » et nous rendent malade et il n’y a strictement aucune raison de ne pas les trouver dans les prélèvements des malades.
— Soit ils ne sont pas présents et c’est la « méthode » utilisée pour l’isolement et la purification qui fait naitre des artefacts que l’on nomme « virus ». 

Août 2016. « Vésicules extracellulaires et virus : sont-ils parents proches » ?

... « Les vésicules extracellulaires (EV) libérées par diverses cellules sont de petites entités phospholipidiques enfermées dans une membrane qui peut transporter des miARN. Ils sont aujourd’hui au cœur de la recherche dans de nombreux domaines de la biologie car ils semblent constituer un nouveau système de communication cellule-cellule. Les caractéristiques physiques et chimiques de nombreux vésicules extra cellulaires, ainsi que leurs voies de biogenèse, ressemblent à celles des rétrovirus.
De plus, les vésicules extra cellulaires générés par des cellules infectées par des virus peuvent incorporer des protéines virales et des fragments d’ARN viral, ainsi impossibles à distinguer des rétrovirus défectueux (non infectieux).Les vésicules extra cellulaires, selon les protéines et le matériel génétique qui y sont incorporés, jouent un rôle important dans l’infection virale, à la fois en la facilitant et en la supprimant. »...

... « Sur la base des connaissances actuelles, il existe de nombreux aspects dans lesquels les VE ressemblent à des virus, en particulier des rétrovirus. Préférablement, bien que certaines VE puissent mesurer jusqu’à un micromètre, la majorité des VE mesurent moins de 300 nm, soit la taille d’un virus à ARN typique. Comme les virus enveloppés, les VE sont entourés d’une membrane lipidique qui contient également des protéines de la membrane cellulaire. Comme de nombreux virus, les VE se forment dans le système endosomal ou au niveau de la membrane plasmique via des voies de biogenèse définies, par exemple,. Comme les virus, les VE peuvent se lier aux membranes plasmiques d’autres cellules, y pénétrer soit par fusion, soit par endocytose, et déclencher des réactions spécifiques de ces cellules réceptrices. »

La question centrale demeure Eric F : comment se fait-il que les VE disparaissent totalement lors de la recherche concernant l’isolement et la purification d’un prélèvement d’un malade d’une maladie virale ? Nous ne sommes plus dans le domaine de la rigueur scientifique mais dans celui de l’approximation et de l’hypothèse.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27432966/