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Commentaire de Hervé Hum

sur Homicide routier


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Hervé Hum Hervé Hum 20 juillet 2023 00:00

@ddacoudre

Le plaisir est réciproque.

Tu écris "Que je sache personne ne fait (hors placenta) téter son bébé aux alcaloïdes, ne le fait fumer,

« 

Il y a bien des exceptions, mais tu as raison d’une manière générale, sauf qu’il y a ta parenthèse, qui fait qu’une mère se soucie plus d’elle même que de son enfant en devenir dans son ventre et de fait. Fermons cette parenthèse.

Pour en revenir au sujet de l’article, le problème ne réside pas dans le fait de l’intention de tuer, mais dans le fait de la connaissance du risque accru et face auquel on accepte de blesser ou tuer autrui et ce, d’autant plus qu’une conduite plus rapide augmente le risque plutôt que de le réduire en conduisant plus lentement que la normale et en gardant plus de distances. Je parle par expérience.

Sinon, le principe n’est pas d’éviter les accidents, mais de les réduire à sa portion congrue.

Je maintiens qu’en dehors de défaillance mécaniques ou évènement exceptionnel et imprévisible, ce qui provoque des accidents est toujours l’inadéquation entre l’état du conducteur et les conditions environnementales. Car non, l’alcool ou la vitesse ne tuent pas au volant, c’est absurde et le crier haut et fort consiste surtout à prendre les citoyens pour des attardés mentaux immatures et auquel il faut tenir un discours simpliste comme à des enfants, avec qui il faut user du bâton et de la carotte, plutôt que de faire appel à l’intelligence et la conscience des individus, mais cela exige un changement de paradigme socio-économique, donc, politique.

tu écris et je m’arrêterai là »Les sciences permettent de savoir qu’il n’existe pas plus de libre arbitre que de responsabilité humaine. Seule existe celles d’acteurs du vivant, disposant d’une aptitude adaptative extraordinaire en fonction de la nécessité.

« 

Ici, il me semble que tu comprends mal ce que j’écris sur la responsabilité, car je ne parle pas de la responsabilité de l’humain avec un grand H, puisque comme je l’écris la responsabilité vis à vis de soi même n’existe pas, elle existe seulement vis à vis d’autrui. Vis à vis de soi, c’est la souveraineté qui commande (et où se situe le libre arbitre dans une mesure relative) Autrement dit, la responsabilité Humaine ne peut pas être invoquée vis à vis d’elle même quand aux conséquences négatives sur notre environnement, mais que vis à vis des autres formes de vies, or, les autres formes de vies sont considérées, juridiquement (par le libre arbitre humain totalement inféodé à sa force dominante) comme des »choses« . Et cela n’a pas de sens, sauf à donner des droits juridiques aux animaux et de s’obliger à les respecter ! Pour parler de responsabilité Humaine vis à vis d’elle même, cela ne peut être invoquée que vis à vis des générations futures, sur l’héritage laissé en fonction de sa connaissance des effets dû à son action... PRESENTE et en conscience, c’est à dire, le sens de l’action en conséquence de la connaissance ! L’intelligence étant la capacité d’action en conséquence de la connaissance. Donc, où l’intelligence est le moyen pour la conscience d’atteindre le but qu’il s’est fixé et qu’il peut atteindre que s’il dispose des moyens. Donc, où la fin ne justifie pas les moyens, mais les nécessites.

La nécessité de disposer ou d’acquérir les moyens ne porte pas seulement sur les besoins primaires, mais sur tout ce que peut vouloir, désirer l’être humain. Comme je ne cesse de l’écrire, l’être en tant que tel (doué de conscience) n’a de choix que du but ou finalité, mais pas des moyens, ces derniers sont le fait de la causalité et d’elle seule où même un Dieu tout puissant n’a de choix que de renoncer à la réalité et donc, de n’exister que dans son seul imaginaire.

Quant aux »initiés" dont tu parles, pour moi, ce sont les manipulateurs informés et agissant dans le sens de conservation d’un système qui est le problème de tous ceux qui souhaitent préserver l’environnement encore présent et qui implique, exige de changer de modèle socio-économique, donc, politique.

Mais pour l’instant, ce qui domine encore pour une majorité de gens manipulés, c’est de croire qu’il n’y a pas d’alternative et de se résigner à déplorer les conséquences.


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