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Commentaire de jer

sur Polémique médiatique autour de l'espéranto


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jer (---.---.98.37) 6 juillet 2006 09:18

A ip ....51 35 148 : « Quant aux nazis, n’oubliez pas que les EUA ont entré en guerre en 1944, quand Hitler a déjà reçu une grosse fessée et quand ses troupes battaient en retraite dans toute l’Europe. »

J’ai cru que la date citée était erronée à cause d’une faute de frappe mais les propos qui suivent prouvent qu’il n’en est rien : c’est de la désinformation grossière. Au moins les bretonnistes sont-ils bien supérieurs dans ce domaine !

A skirlet 1°) « Je suppose que la raison est l’attachement à leurs racines. Où est le mal ?.. »

Le mal est qu’ils veulent imposer leur point de vue à tous ceux qui habitent le territoire qu’ils revendiquent en se basant sur une unique période, la fin du Moyen-Age, c’est-à-dire qu’ils considèrent comme nuls cinq siècles d’histoire.

Ainsi, ils ont réussi à vous faire croire qu’il y avait UNE culture bretonne, et UNE langue en Bretagne. Or, trois langues sont parlées sur l’espace géographique appelé aussi péninsule armoricaine. De même, plusieurs « cultures » s’y côtoient, s’y entrelacent. Ce qui contredit l’assertion d’un intervenant ci-dessus qui parle de culture uniquement parisienne.

2°)« Un arbre qui plonge ses racines profondément dans le sol, déploie d’autant mieux ses branches smiley »

La comparaison avec les racines et l’arbre est facile. Cependant on confond parfois les deux ! En généalogie, on parle et on dessine des arbres alors que nos ancêtres sont nos racines !

Pour les bretonnistes et semblables, c’est encore pis ! Ils voudraient que les branches retournent dans le sol à la rencontre des racines !

3°) « Préservation de sa culture n’est pas incompatible avec l’ouverture sur le monde. » La culture bretonne d’aujourd’hui n’est plus celle de la première moitié du XXème siècle. La culture française aussi a changé. A part une élite restreinte, qui est capable de lire Victor Hugo et de comprendre vraiment dans le détail ce qu’il dit « entre les lignes » ? Je ne parle pas de Rabelais ou de Ronsard qui ont besoin de traducteurs.

Dans une de ses chansons, Yvon Etienne, animateur radio et chanteur régional, parle de la couleur des fleurs dans deux jardins voisins. A la fin, le jardin où chaque fleur est bien à sa place est « pollué » par les graines venues du jardin « sauvage » d’à côté. Et c’est d’après lui bien plus joli. Je suis tout à fait d’accord.

Préserver une culture, c’est la figer, la momifier. C’est un combat de réactionnaires aux buts douteux. Heureusement, la culture comme les mauvaises herbes est rebelle.

A Diantino :

1°) Collège rural : 7 classes de 6ème , seul l’anglais est proposé en première langue...

Pour moi, une école n’est vraiment bilingue que si elle commence à la maternelle. Commencer en 6ème est du gâchis de crédits pour l’immense majorité des individus.

2°) Alors en route pour la culture anglo-américaine (tant pis pour les autres) et en route pour l’anglais

Je trouve les réponses d’Asp Explorer bien argumentées. Et puis, encore une fois, vouloir conserver une culture est illusoire. Chacun de nos choix de vie la modifie.


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