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YvesD.

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  • Premier article le 13/10/2020
  • Modérateur depuis le 31/10/2020
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Derniers commentaires



  • YvesD. 13 mars 2021 11:37

    Suite de l’article de « Prescrire »

    Effets indésirables rapportés seulement dans deux essais. Aux doses utilisées dans la gale (dose orale unique de 200 microg/kg, soit 12 mg pour un adulte de 60 kg) ou d’autres parasitoses, les effets indésirables de l’ivermectine sont en général bénins et peu fréquents. Ce sont notamment des : céphalées, sensations vertigineuses, visions floues ; diarrhées, vomissements, douleurs abdominales ; douleurs ostéoarticulaires ; hématuries (16). Les événements indésirables n’ont été rapportés que dans deux essais menés en double aveugle dans le covid-19, sans éléments supplémentaires (8,15). Certains patients sont plus vulnérables que d’autres aux effets neurologiques de l’ivermectine (17).

    En pratique : pas d’efficacité clinique démontrée. De nombreux essais comparatifs randomisés de l’ivermectine ont été menés en traitement ou en prévention d’une maladie covid-19. Quelques résultats ont été rapportés, sous formes diverses et ils ont été peu contrôlés par des pairs. Un biais de publication, conduisant à surestimer l’efficacité de l’ivermectine est très vraisemblable. Cela rend les résultats collectés très fragiles. La plupart des résultats ne montrent pas de différence statistiquement significative de l’évolution clinique des patients par rapport au groupe comparateur. Cela conduit à ne pas retenir les résultats suggérant une mortalité réduite avec l’ivermectine. Les résultats d’un essai montrant une moindre fréquence de détérioration clinique n’ont pas été confirmés par d’autres essais. En somme, début février 2021, malgré des dizaines d’essais menés il n’est pas démontré que l’ivermectine ait une efficacité en traitement ou en prévention d’une maladie covid-19.

    ©Prescrire 11 février 2021



  • YvesD. 13 mars 2021 11:36

    Publié par « prescrire », pas vraiment des copains de Big Pharma ni du gouverment !

    Covid-19 et ivermectine : beaucoup d’essais, peu de résultats et pas de preuve d’efficacité clinique
     Dans l’actualité  L’ivermectine, un antiparasitaire, a été repérée comme étant active in vitro sur le Sars-CoV-2. Début février 2021, quels sont les principaux résultats de l’évaluation clinique et comparative de l’ivermectine en traitement ou en prévention de la maladie covid-19 ? (11 février 2021)

    L’ivermectine, un antiparasitaire utilisé par voie orale notamment dans la gale, a été repérée dans le cadre de la recherche de substances actives in vitro sur le Sars-CoV-2, le coronavirus causant la maladie covid-19 (1). Sur la base de ces données de laboratoire, dans divers pays, des patients atteints de covid-19 ont reçu ce médicament, et quelques études rétrospectives ont montré soit une absence d’efficacité soit une faible efficacité. Mais ces résultats in vitro ou non comparatifs sont de très faible niveau de preuves (2).

    Début février 2021, quels sont les résultats de l’évaluation clinique et comparative de l’ivermectine en traitement ou en prévention de la maladie covid-19 ?

    Voici les principaux éléments rassemblés par notre recherche documentaire, qui a reposé sur la consultation, le 5 février 2021, des registres d’essais cliniques étatsunien (ClinicalTrials.gov), européen (EudraCT) et de l’Organisation mondiale de la santé (Ictrp), ainsi que sur l’analyse d’un site de bibliographie mis à jour de façon hebdomadaire (3).

    Beaucoup d’essais, peu de résultats publiés. De très nombreux essais sur l’ivermectine ont été déclarés dans les registres d’essais. Par exemple, parmi les essais dont le protocole a été décrit dans le registre le plus utilisé (ClinicalTrials.gov), 12 essais avec critères d’évaluation cliniques sont annoncés comme étant terminés, et la date de fin prévue de plusieurs autres essais est dépassée, pour certains depuis juin 2020. Mais des résultats n’ont été rapportés que pour 5 de ces 12 essais (4). Une quinzaine d’autres essais randomisés seraient en cours. Un nombre élevé d’essais sans résultats rapportés rend très probable un biais de publication. Autrement dit, il est probable que les résultats qui semblent favorables à l’ivermectine soient publiés plus volontiers.

    Au total, des résultats cliniques sont disponibles, sous une forme ou une autre, pour 11 essais cliniques randomisés de l’ivermectine par voie orale, seule ou en association (5à15). Ils ont été menés en Asie et en Afrique. Dans la plupart des essais, le comparateur était un traitement considéré comme standard au moment de l’essai.

    Pas de preuve solide d’efficacité. Sur les 11 essais cliniques avec résultats disponibles, 9 n’ont pas montré d’efficacité de l’ivermectine sur l’évolution clinique de la maladie covid-19 (5à7,10à15).

    La mortalité des patients a été rapportée dans 5 essais, sans différence statistiquement significative entre les groupes ivermectine et comparateur, malgré des résultats numériques apparemment en faveur de l’ivermectine (7à9,12,13).

    Seuls deux essais randomisés ont montré une certaine efficacité de l’ivermectine sur l’évolution clinique de la maladie covid-19 (8,9).

    Un essai en double aveugle versus placebo a été mené au Bangladesh chez 400 patients atteints d’une maladie covid-19 confirmée, restés à domicile et suivis par téléconsultations (8). L’ivermectine en dose unique de 12 mg était associée avec la doxycycline, un antibiotique, à raison de 200 mg par jour pendant 5 jours. Des résultats, peu détaillés, ne sont disponibles que sur le registre ClinicalTrials.gov. Les caractéristiques des patients inclus ne sont pas connues, en dehors du fait que 60 % d’entre eux étaient des hommes, et que l’âge moyen était de 58 ans. Les résultats sur les deux critères principaux d’évaluation (amélioration clinique à 7 jours et à 12 jours) sont en faveur d’une efficacité de l’association ivermectine + doxycycline : à 7 jours, 60,7 % versus 44,4 % dans le groupe placebo (p < 0,03) ; et à 12 jours, 77,0 %, versus 62,8 % (p < 0,004). Les détériorations cliniques ont été moins fréquentes dans le groupe association : 8,7 % versus 17,8 % dans le groupe placebo (p = 0,01) (8). Ces données ne permettent pas d’estimer l’effet propre de l’ivermectine, non associée à la doxycycline.

    En prévention, un essai égyptien a été mené, sans procédure d’aveugle, chez 340 personnes en contact dans leur foyer avec une personne ayant une infection par le Sars-CoV-2 confirmée. Des résultats, peu détaillés, ne sont rapportés que sur le registre ClinicalTrials.gov (9). La fréquence d’apparition de symptômes compatibles avec une maladie covid-19 a été moindre chez les patients ayant reçu de l’ivermectine en prévention : 7,4 % versus 58,4 % chez les patients n’en ayant pas reçu. La fréquence des cas de covid-19 confirmés n’a pas été rapportée, alors que ce critère était prévu au protocole, ce qui abaisse le niveau de preuves des résultats. Les investigateurs et les participants avaient connaissance du traitement reçu, ce qui rend ces résultats cliniques très fragiles.

    [a suivre]

    ©Prescrire 11 février 2021



  • YvesD. 13 mars 2021 11:34

    Publié par l’Inserm  :

    L’ivermectine serait-il le traitement miracle ? 

    Depuis l’apparition du nouveau coronavirus SARS-CoV-2, des équipes de recherche se sont penchées sur des stratégies de repositionnement thérapeutique. Dans ce contexte, les débats se sont souvent cristallisés sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine, sans que les nombreuses données scientifiques et cliniques disponibles ne permettent à ce jour de confirmer un quelconque intérêt thérapeutique de cette molécule.

    Depuis quelques semaines néanmoins, c’est un autre traitement antiparasitaire, l’ivermectine, qui a fait beaucoup parler de lui en ligne. Possédant des propriétés anti-inflammatoires intéressantes, ce médicament est en particulier utilisé dans le traitement de plusieurs pathologies, dont la gale et  l’onchocercose (ou cécité des rivières).  

    Toutefois, à l’heure actuelle, la majorité de ces travaux n’ont été publiés qu’en préprint (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas encore parus dans des revues scientifiques à comité de lecture) et/ou sont limités par des biais méthodologiques.

     

    Etudes préliminaires insuffisantes

    Certains arguments en faveur de l’utilisation de l’ivermectine évoquent tout d’abord une étude publiée dans Antiviral Research et réalisée sur des cellules in vitro, qui rapporte une activité antivirale de ce médicament contre le SARS-CoV-2.

    Cette étude utilise un modèle de cellules d’origine simienne qui n’est pas entièrement pertinent pour explorer l’infection par le SARS-CoV-2. Dans ces cellules, certains mécanismes endogènes de la réponse cellulaire antivirale humaine (interférons) sont notamment absents. Ces résultats devraient donc être répliqués sur d’autres types cellulaires exprimant ces interférons, afin de mieux caractériser l’effet antiviral de l’ivermectine et avant de pouvoir passer au prochain stade des études cliniques.

    Par ailleurs, d’autres analyses suggèrent aussi que des doses jusqu’à 100 fois supérieures à celles autorisées chez l’homme pour son indication première, seraient nécessaires pour atteindre les concentrations plasmatiques efficaces contre le virus détectées in vitro, avec des inquiétudes quant à la dose efficace d’ivermectine chez l’homme et sa tolérance.

     

    Essais cliniques et limites méthodologiques

    Sur le point des biais méthodologiques dans les essais cliniques, on peut par exemple citer l’étude parue en janvier dans la revue Chest, qui suggère une mortalité plus faible chez des patients hospitalisés avec atteintes pulmonaires, infectés par le SARS-CoV-2 et traités par ivermectine, en comparaison à des sujets non traités.

    Cette étude connaît cependant une limite méthodologique importante : les deux groupes sont difficilement comparables, car les patients traités avec l’ivermectine étaient également plus nombreux à avoir aussi reçu des corticoïdes (dont plusieurs études ont déjà démontré les bénéfices pour les patients atteints de formes sévères de la maladie).

    Récemment, une « Research Letter » publiée dans le British Journal of Dermatology, souligne que l’ivermective pourrait avoir eu un rôle protecteur contre la Covid-19 dans un EPHAD où le médicament avait été donné pour traiter des cas de gale. Néanmoins, plusieurs limites sont là aussi à prendre en compte dont le caractère observationnel de l’étude et l’absence de corrélation démontrée in vitro/in vivo.

    Cette idée de biais méthodologique et en conséquence, d’un faible niveau de preuves, est renforcée par des méta-analyses. On peut notamment citer la plateforme proposée par le BMJ et McMaster University – la « Covid-19 Living Network Analysis » – qui s’appuie sur un suivi et une analyse détaillée de la littérature scientifique pour recenser les niveaux de preuves concernant l’efficacité de plusieurs traitements utilisés contre la Covid-19. A l’heure actuelle, le niveau de preuves de l’efficacité de l’ivermectine est considéré comme « très bas », trop peu d’études robustes et concluantes ayant réussi à montrer un effet bénéfique de la molécule.

    En conclusion, l’ivermectine est un médicament antiparasitaire qui n’est actuellement approuvé dans le traitement d’aucune infection virale, y compris l’infection à SARS-CoV-2. La question de sa dose efficace n’est pas résolue, tout comme son positionnement thérapeutique et/ou prophylactique. A ce jour, l’ivermectine n’est donc pas encore recommandée pour le traitement ou la prévention de la Covid-19 en dehors du cadre d’un essai clinique. Plusieurs essais sont justement en cours pour répondre à toutes ces questions.



  • YvesD. 24 février 2021 10:29

    @Bendidon
    Vous avez le droit de préférer ke complotisme à l’analyse. Strictement le droit. Mais ne soutenez pas ceux qui présentent des propos délirants comme vérité. Et si vous regardez les articles publiés par exemple sur le dernier semestre 2020, je pense que vos sats changerons. Car effectivement, sans stat, depuis un mois environ le discours des antivax sur Avox est très limité, le pro Raoultiseme a qusi disapru, etc.



  • YvesD. 23 février 2021 08:58

    Vous n’avez donc pas lu A vox pendant très longtemps. J’y suis sous deux noms différentes depuis 14 ans...

    A l’origine, site de journalisme participatif, plutot bien fait, Avox est devenu au cours des 3 ans passées une sorte de France Soir du net, ou s’expriment les thèses les plus folles et les propos « complotistes » les plus délirants.

    Reprenez les archives, regardez les bêtises écrites au sujet des vaccins, de la covid, etc. dont la quasi totalité est battue en breche par les faits. Regardez aussi les commentaires...  

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